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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page)

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 26 décembre - Status Quo

Message  g2loq Dim 26 Déc 2021 - 9:40

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 000818

Noël, il y a cinq ans: Rick Parfitt nous quittait il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Triste22

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Rick_p10
Rick Parfitt

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Fffdfd11
Par Thierry Dauge

STATUS QUO – l’Art du Boogie Rock

STATUS QUO ou la pulsion rythmique

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Quo-pulsion

Le 24 décembre 2016, Rick Parfitt, le « bras » de Status Quo, meurt d’une septicémie : triste Noël.
44 ans plus tôt …Chez Status Quo, c’est « LA » pulsion rythmique. 
Lorsque vous écoutez leurs chansons, il est impossible de ne pas secouer la tête ou suivre le rythme du pied : la partition idéale pour air musiciens.
Le « véritable » Quo commence avec « Piledriver » (1972). Ce disque n’est pas uniquement responsable du tempo marqué du talon par le voisin du dessus, sa pochette détermine également les choix capillaires d’un nombre conséquent d’adolescents. Les fameux « gardes boue » disparaissent, ces espaces réglementaires d’un ou deux centimètres laissés sans cheveux au-dessus des oreilles des garçons. En conséquence, les disgracieux pavillons auditifs sont dissimulés sous une cascade de mèches blondes, rousses ou brunes se déversant jusqu’aux épaules, voire au-delà.

STATUS QUO – Big fat mama



Les in-quo-tournables

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Status-quo-album

Au milieu des 70’s, contrairement aux trois rayonnages remplis de compilations ineptes qui s’y morfondent ces jours-ci, les linéaires des hypermarchés débordent de références rock. 
On y trouve tous les 33 tours de l’année, plus ceux des cinq à dix années passées de tous les groupes de rock existants ou ayant existés. Qui veut posséder la production vinylique complète d’un artiste ou d’un collectif n’a qu’à se « baisser ».

En 1977, Status Quo n’échappe pas à cette règle. Une main se tend, butine les disponibilités puis repart avec, au minimum : « Piledriver », « Hello ! », « Quo », « On the level » et « Blue for you ». On croit rêver … une mine de barres énergétiques ! Plus efficace que la cocaïne pour rester éveillé toute une nuit, de quoi « pogoter » toute une vie ! On se dit qu’on est paré pour affronter l’éternité lorsque l’arrivée du printemps signe une nouvelle livraison : « Status Quo + Live ! », véritable « Best of » retraçant tous ces disques à la fois, double 33 proposant une collection de hits passés à l’accélérateur, de quoi regretter de ne pas avoir croisé le groupe sur scène à cette période.

STATUS QUO – Piledriver 



La méthode Quo

Pour un postulant guitariste, les accords barrés réalisés à deux doigts permettent d’aborder quasiment n’importe quelles chansons. 
Dès que l’index et l’annulaire trouvent leur place, « Bye bye Johnny » sonne la charge ! Les gentlemen de Status Quo usent de ce type d’accords, cordes grattées avec la frénésie nécessaire au tempo voulu. Les médiators jouent les rythmiques de haut en bas, ce qui génère plus d’énergie que par aller/retour. Parfois, le petit doigt se déplace d’une case ou deux pour marquer les temps. En enluminure, des phrases « à chanter » (CF l’intro de « Caroline ») s’échappent de la Télé ou Stratocaster de Francis Rossi
Manque de régularité ? Besoin d’un métronome ? C’est Status Quo qu’il vous faut.

STATUS QUO – Bye bye Johnny (live)



Statu blues

Sur la chaîne stéréo, passent et repassent : « Don’t waste my time », « Big fat mama », « Caroline », « Backwater/Just take me », Down down » ou « Rain ». D’après la critique, il s’agit de boogie rock. En fait, l’hommage au blues transpire. Le dernier titre de « Piledriver » : « Roadhouse blues », une reprise des Doors, fait preuve d’argument en faveur de l’hypothèse. 
Status Quo, groupe de baltringues sachant tout juste enfiler une Télécaster, une Fender précision ou chausser un kit de batterie Premier ? Que nenni ! Des amoureux du blues revisitant sempiternellement le fruit de leur passion.

STATUS QUO – Down down



Au Quo-tidien

Les pochettes des disques du groupe racontent chacune l’histoire personnelle de leurs acquéreurs.
La plupart du temps, elles prennent un aspect « Frankenstein », les tranches rafistolées au scotch, ornées de chiures de mouches, de taches de chocolat ou d’involontaires tests d’origami, leur état témoignant de leur immixtion au quotidien. Status Quo : partition des classes moyennes en milieu urbain. Les seuls à l’avoir tenté et réalisé, faire rimer « boogie » avec « sociologie » !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Quo-Live

Status quo live – Séances de rattrapage

Le 30/04/2002, Status Quo visite l’Olympia. Quel bonheur ! Même s’il ne reste que Parfitt et Rossi de la formation initiale, leur musique envoie par tous les bouts. La salle n’est pourtant pas pleine. La première partie des gradins n’ayant pas trouvé preneur, on invite les convives à l’occuper. Parfois, les choses tournent bien et vous vous rapprochez des vôtres.

La même année, le 20/10/2002, un grand rappel est organisé à la Cigale : une apothéose ! Les participants en ressortent essorés, les yeux brillants, les aisselles marquées et la semelle fumante de l’avoir tant battue.

Et puis, le 26/03/2014, au Palais des Sports de Paris, rêve éveillé, la formation de « Piledriver » officie sur les planches, les légendaires : Lancaster, Coghlan, Rossi, Parfitt.
Texte d’un SMS échangé ce soir-là : « J’aurais payé le double rien que pour « Big fat mama » !!! Encore éclairés de ce moment atemporel, en décembre 2016, les adeptes auraient donné tout l’or du monde pour ne pas apprendre que Rick Parfitt nous avait quittés : « … and rain is falling on my head ».

STATUS QUO – Rain



Jamais lassées de les avoir tant écoutés, au crépuscule de leurs vies sur Terre, toutes les personnes ayant assisté à une de leurs nombreuses performances scéniques lâcheront en écho : « Remets-moi Status Quo ».
Thierry Dauge – CulturesCo

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Tight-14

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 27 décembre - ROXY MUSIC

Message  g2loq Lun 27 Déc 2021 - 10:12

"More than this"... "Avalon"...  cheers Merci Bryan !

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Par Thierry Dauge

ROXY MUSIC – For Your Pleasure

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Roxy-Music-First

L’esthétisme en étendard, Roxy Music offre un art rock cru à l’admiration d’un public averti. 
Groupe épris de mode profane, il tord l’espace temps pour remettre au goût du jour un certain esprit teinté d’arrogance et de dandysme narcissique, caractéristiques présentent chez les écrivains anglais du 19ème.

La musique à l’œuvre adjoint une géométrie non euclidienne à une logique non-aristotélicienne. Pour un groupe émergeant en 1972, cette approche identifie un paradigme musical propre, concept mis en œuvre suivant une démarche mûrement réfléchie. 
Si les critiques assimilent le groupe au courant glam, l’écoute du premier album éponyme remet en cause cette option. En fait, Roxy Music produit et joue du … Roxy Music !

ROXY MUSIC – Ladytron



A l’origine de cette écriture identitaire, une opposition de genres : Bryan Ferry vs Brian Eno, ou lorsque l’hétérosexualité croise l’androgynie. Au centre, Phil Manzanera et Andy McKay tressent les liens essentiels sans lesquels une guerre larvée déchirerait les partitions.

Pour illustrer les pochettes, il semble que ce soit Ferry qui l’emporte. Le nouvel Elvis, bellâtre au charisme égotique, ne peut s’empêcher de célébrer le corps féminin sous la forme de plastiques idéalisées, d’autant plus objets de sa convoitise qu’il les attire lui-même.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 RM-Stranded

Deuxième ouvrage, deuxième beauté. Si la première verse dans les canons des années 50’s, voire 60’s, sur Stranded (1973), les 70’s s’offrent sans retenue. Du coup, Eno met les voiles vers des terrains moins stables, moins faciles, plus « mouvants ». 
Alors, Manzanera raidit son manche pour mieux l’immiscer au piano de son chanteur. De cette pénétration naît des joyaux aux brillances hypnotiques, moins avant-gardistes, un rien plus abordables.

Street Life



La même année, For your pleasure (1973) expose une égérie, celle de Salvador Dali. Amanda Lear fut en effet muse d’un roi avant d’intégrer les Grosses Têtes de Philippe Bouvard ; à chaque période son contexte. Fut-elle amante de Bryan ? Marianne Faithfull, Anita Pallenberg, Nico, Fabienne Shine, Amanda Lear, des femmes en prise directe sur les travers de musiciens chavirés abonnés aux excès du succès.

Quid de l’art dans l’impudeur de ces pinups ? Roxy Music aspire à présenter des visuels travaillés, des tableaux de maître qui rendent grâce à la féminité.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Deux-visuels

Le sommet est atteint pour Country Life (1974) où deux modèles germains croisent leurs sous-vêtements et leurs mains : noir et blanc, sexe essaim. Sont-ils nombreux ces chanteurs qui, rien qu’en souriant sous les projecteurs, livrent deux mannequins à la concupiscence publique ?

ROXY MUSIC – In Every Dream Home a Heartache



Musicalement, l’inspiration continue d’ensemencer la rutilance, enveloppes de cuir ourlées de broderies légères aux fragrances musquées. L’apesanteur ambiante déverrouille les chaînes qui condamnent les autres formations aux formats radiophoniques classiques. 
Sous ces photos considérées racoleuses résident des artistes au faîte de leur talent, pourvoyeurs de chansons cristallines, hors des routes embouteillées du glam rock régnant. Néanmoins, symptôme inquiétant, Bryan Ferry semble saisir les rênes d’une mégalomanie naissante (?).

Casanova



Sujet aux rêves extatiques, le séducteur conduit son groupe en Avalon (1982), dans les brumes de Brocéliande, autour d’une Table Ronde que Roxy Music ne saura plus quitter. Ces plaisirs éthérés promus par Ferry l’amèneront bientôt à suivre une toute autre route, celle de l’artiste en solo.

ROXY MUSIC – Avalon



ROXY MUSIC - More than this 



Pendant la décennie écoulée entre 1980 et 1990, alors que la formation mythique de Roxy Music n’évoque plus que le passé, une question lui est posée : « Bryan, vous semblez penser que l’important est de savoir durer. Qu’en est-il en réalité ? ». Il répond par deux chansons : « Don’t Stop The Dance » (1985) précédée de : « More than this » (1982) … For your pleasure.

Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 28 décembre - TÉLÉPHONE

Message  g2loq Mar 28 Déc 2021 - 11:17

Allo ?... Y'a quelqu'un ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Smiley45

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Par Thierry Dauge

TÉLÉPHONE – Parler dans l’hygiaphone

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Telephone-Front

Hygiaphone (1977)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Telephone-Hygiaphone

« Parler dans l’hygiaphone … ». En 1977, la scène musicale internationale se fait pressante. 
Une pléthore de groupes punk s’abat sur les ondes radios, dans la presse écrite, dont Best, toujours à la pointe du combat, jusqu’à la télévision dans l’émission de Freddy Hausser : Juke Box. Pourtant, dans les lycées, un groupe français fait son entrée. Il livre un titre rentre dedans à la frontière du punk et du rock : « Hygiaphone », Téléphone.

Et puisque nous citons F. Hausser, c’est lui qui filme le tout premier clip vidéo du Bigo : « Métro c’est trop ».

TÉLÉPHONE – Prends ce que tu veux



Lorsqu’on entend sonner l’« Hygiaphone », comment résister à l’effet « Danette » : on se lève tous ! 
Le mécanisme à l’œuvre écrase toute résistance sur son passage. « Anna », « Prends ce que tu veux », « Flipper », « Sur la route », autant de détonateurs allumant le baril de poudre qui sommeille chez l’auditeur. Pourtant, ce disque fait figure de hors-d’œuvre. Deux ans plus tard, le groupe crache son venin.

TÉLÉPHONE – Anna



Crache ton venin (1979)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Telephone-Crache-ton-venin

« Sauve toi l’oiseau … ». « Crache ton venin », « Faits divers », « La bombe humaine », « Un peu de ton amour », « Tu vas me manquer », le ton a changé. Le quatuor « affine » son propos, rajoute des accords, ralentis le tempo sans perdre de son mordant. Bien sûr, des voix s’élèvent pour critiquer, geindre, se plaindre que leurs héros d’il y a seulement deux ans ont « viré leur cuti », qu’ils tournent variété, ramollo.

« Variété » ? La même année, Alain Chamfort qui cherche le Manureva d’Alain Colas, malgré Gainsbourg au texte, certainement. Le JP. Capdevielle décrivant une vie dans le désert, pourquoi pas (c’est discutable …). Mais Téléphone qui ne sait pas quoi faire ? Une bamboche ! Pas de la variétoche.

TÉLÉPHONE – J’sais pas quoi faire



Laissant la critique dégueuler sa bile, Téléphone, telle la bêbête qui monte, pousse le curseur en direction d’un auditoire plus conséquent. 
S’il fait preuve de compromission, c’est dans l’esprit des amateurs d’épluchures d’oignon, les pleureurs. Quant à remettre en jeu son titre de groupe de rock français n°1, il existe des kilomètres de partitions pour affirmer le contraire.

Autour d’eux, d’autres affichent des velléités plus « couillues » ? Certes, mais sans exposer plus de poils au cul. Parce que la sève qui coule dans leurs veines est tout sauf de la soupe et qu’avoir le vent en poupe ne synonymise pas « offrir sa croupe ». Avec Crache ton venin, Téléphone décrotte sans baisser son froc.

TÉLÉPHONE – Crache ton venin



Au cœur de la nuit (1980)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Telephone-Au-coeur-de-la-nuit

Et un objet de discorde, un de plus ! La harangue continue contre Téléphone qui aurait « sucrifiée » son rock sur l’autel des charts. 
Sillons contradictoires : « Au cœur de la nuit », « Ploum ploum », « Pourquoi n’essaies-tu pas », « Argent trop cher », « Fleur de ma ville », sont des roquettes à têtes perforantes qui pilonnent plus qu’elles ronronnent.
 « Le délire !!! ‘Fleur de ma ville’ ?! Une comptine ! ». Certes ! Soyons objectif : le BPM ralentis. Mais la qualité ! L’écriture est pointue, sans bavures, achevée. Les plus Grands ont de tous temps proposé des ballades : qui pour le leur reprocher ? Led Zeppelin, Rolling Stones, AC/DC, ils auraient eu tort de s’en priver car c’est nous qui l’aurions payé.

TÉLÉPHONE – Au cœur de la nuit



Si l’argent est trop cher, en avoir ne soulève aucun interdit. Le succès commercial est gage d’autonomie. Pour critiquer Téléphone, on le met souvent en parallèle à d’autres formations jugées (plus) méritantes mais laissées pour compte par les médias … et le public. C’est un cercle vicieux ! Des adeptes plus nombreux attirent l’oreille des foules au détriment de celles et ceux qui ne les souhaitaient que pour eux : « Vendus ! ». Et c’est « repartu » …

TÉLÉPHONE – Argent trop cher



Dans ces situations, ces « cas », où les avis sont partagés, le live dénoyaute les fruits talés. Se donner corps et âme à la plèbe permet à cette dernière de « juger ». Et de ce côté-là, comme l’a chanté Jacques Dutronc : « Téléphonez me, téléphonez moi ». Téléphone émeut.

TÉLÉPHONE – Live au Théâtre e l’Empire (1979)



Chorus, d’Antoine de Caunes : The Clash, The Cure, The police, The Stray CatsRamones, Téléphone.... Il y a des vérités que nul ne peut nier.
Thierry Dauge

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Message  Mik Mar 28 Déc 2021 - 13:00

Salut tous, salut Christian
Un fois de plus, me voilà scotché par la justesse et l'impact de tes post.
Celui-çi est encore une fois génial !
Je suis resté accroché sur Ange et l'ami Christian DESCAMPS que j'ai encore vue il y a bientôt deux ans à SELESTAT pour sa tournée 50ème annif du groupe, le petit fils d'Emile JACOTET était présent dans la salle. On a aussi eu droit à La Trace des Fées et j'en ai mouillé mes yeux ce soir là.
D'y repenser, mes poils se dressent  What a Face  What a Face
Non non, j'ai dit mes poils, pô mes ch'veux !!!  Shocked

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Quand tu fais l'autruche, n'oublies pas qu' t' as l' cul dehors il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1473505319

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Message  g2loq Mar 28 Déc 2021 - 13:30

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 365723366

Salut Patrick,

Merci.

Tu peux lire ici, une petite interview de Christian Descamp  il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 V_copi76

Christian DECAMPS à cœur ouvert

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Christian-DESCAMPS-et-en-arri%C3%A8re-plan-Daniel-LESUEUR-en-train-de-bouffer-une-pomme-suisse
Christian DECAMPS

Bonnes fêtes de fin d'année il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Zic20
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 29 décembre - KISS

Message  g2loq Mer 29 Déc 2021 - 11:48

KISS... Kiss Bang Bang ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Lol2177

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Par Thierry Dauge

KISS – Alive !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 KISS-Front

Le début du mythe : Alive ! (1975)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Kiss-Alive-

Avec Alive !, Kiss accède au très Grand Public, à la reconnaissance mondiale. Quoi de mieux qu’un enregistrement « vivant » pour se rendre compte de la valeur réelle d’un groupe en mouvement ? Seulement voilà, le double album aurait bénéficié de tant d’overdubs qu’il n’aurait plus de « live » que le nom, d’avantage studio qu’en scène. 
Du coup, les dénigrements se mettent à pleuvoir, les noms d’oiseaux, les vilenies, les avanies. Précisons que le maquillage, pour des « mecs », n’a jamais fait très bon ménage avec la musique rock. CF New York Dolls puis les hair-métalleux de Poison, seul Alice Cooper a su en tirer parti, voire Twisted Sisters ou, dans une moindre mesure, King Diamond au sein de Mecyful Fate. « Restons sérieux ! ».

KISS – Deuce



Tony Visconti, dans son Autobiographie (2008), aborde les disques qu’il a produits. Il « parle » naturellement, et sans langue de bois, du Live and Dangerous (1979) de Thin Lizzy. Le croiriez-vous ? Idem ! Pareil ! Ce « live » a tellement été retouché en studio : « … aurait bénéficié de tant d’overdubs … ». 
Une voix pour s’élever ? Crier : « Oh, scandale ! ». « Deux poids, deux mesures », n’étant pas le genre de la maison, revenons-en au hard rock, puisque c’est de cette musique dont il s’agit. Dans ce domaine, Alive ! est un véritable concentré de tout ce qui génère l’addiction, un disque à user.

KISS – Cold gin



Alive ! Sort en 1975. Il fait suite à trois albums studio : le premier éponyme (1974), Hotter than Hell (1974) et Dressed to kill (1975). Comme les candidats l’annoncent dans le vénérable jeu télévisé : Des chiffres et des lettres (apparu en 1965 !), « Le compte est bon ! ». Quatre longs formats en seulement deux ans ! Ça méritait bien un énième point d’exclamation.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Kiss-Albums

Une fois démaquillés et revêtus d’effets de ville, le concept tient-il toujours musicalement la route ? 
Si, de nos jours, celui ou celle qui découvre Kiss est en droit d’émettre un doute, en 1975, pour l’adolescent qui se saisit d’Alive ! dans le linéaire de l’hypermarché, malgré la pléthore d’Incontournables qui l’entourent : Physical graffiti, A night at the opera, Welcome to my nightmare, Wish you were here, Toys in the attic, On the level … c’est la panacée ! Les hit singles s’enchaînent comme les éclairs chez le boulanger.

En comparaison des versions studio, les morceaux sont accélérés et les guitares bien plus acérées. De tous les albums cités ci-dessus, à n’en pas douter, c’est le plus bruyant, le plus saignant. Alors, qu’il ait été retouché, bidouillé, cacahuèté ou même torché au cul d’une console de mixage importe peu. Pour celles et ceux qui apprécient les accords musclés, Alive ! réjouit l’auditeur, élève son âme vers l’endroit précis où le plaisir devient jouissance.

KISS – C’mon and love me



De quelle alchimie les quatre gaillards ont-ils bien pu user pour capter ainsi l’attention et l’oreille tant de l’amateur éclairé que de l’auditeur occasionnel ? Heavy pop, heavy glam, hard roudoudou ou hibou-caillou-genou-rock, la classification importe peu. Cette science inconsciente de la composition qui « tue » les anime, alors …

Parallèle avec le football, les chansons tournent en 4/4/3 : quatre couplets, quatre fois le même refrain en trois minutes chrono. 
Et pour relever la sauce, un coup de fouet de Les Paul, un solo explosif de cinq à dix secondes, pas plus. Le reste ? De la sueur et des kilomètres.

KISS – She



En 2020, le groupe est devenu une entité commerciale, un jackpot, une tirelire à dollars, une machine à pognon. Peu importe qu’excepté Stanley et Simmons, les deux autres musiciens aient changé mainte fois et que les rides déforment à présent le maquillage. 
La Légende est ailleurs. Lorsque Alive ! est centré sur la platine, les paillettes se moquent des années écoulées, elles virevoltent et scintillent, glorifient le passé. L’émotion initiale renaît.

Notre quotidien, hydro-alcoolisé, PCR-isé mérite que nous nous autorisions à rêver. Et pour nous y conduire, ce vieil Lp semble tout désigné : « I wanna rock and roll all night and party every day ! ».

KISS – Rock’n’roll all nite



Thierry Dauge

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Message  Invité Mer 29 Déc 2021 - 19:44

https://youtu.be/i3DH9XUCVto

Voilà une pépite du rock française et un p'tit mot spéciale pour le fan du groupe "ANGE", j'ai eu le bonheur de voir le groupe à l'Olympia et c'était la première formation. je me suis retrouvé dans les année 70!!! Le son , tout y était. Egalement... j'ai été très très émotionné. Grand groupe de la lignée des Genesis ...

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 30 décembre - ANGE

Message  g2loq Jeu 30 Déc 2021 - 10:14

Et bien... Suite à une demande collégiale, parlons d'Ange  cheers
Une présentation élaborée avec le site "Rock made in France" il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Git23

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Posted on 18 mai 2018 - by Hervé in 1970s,

Ange

Progressif et populaire

Groupe français le plus ancien encore en activité, Ange est né en 1970 !

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Avec 3.5 millions d’albums vendus et 6 disques d’or, Ange est également un des groupes français les plus populaires de l’Hexagone. 
Créé par Christian Decamps en pleine période psychédélique, la formation trouve rapidement son style et sa marque de fabrique en incorporant dans ses textes et sa musique une bonne dose de théâtralité et de lyrisme. Un peu comme aimaient à le faire Genesis (période Peter Gabriel) et King Crimson.

Ange c’est fait connaître au début des années 70 avec l’opéra rock antimilitariste "La Fantastique épopée du général Machin" . 
Une période faste où ils font la première partie du « Johnny Hallyday Circus » qui a parcouru les route de France dressant pendant 3 mois de l’été 1972 le chapiteau du cirque Bouglione et ses 5000 places.

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Johnny Hallyday Circus - 1972

Une période – entre 1971 et 1977 – où ils enregistrent leurs meilleurs albums. De « Caricatures » (Grand Prix de la Pop Française) à « Par les fils de Mandrin », Ange prouve que la pop progressive française peut rivaliser avec n’importe quel groupe anglo-saxon. 
C’est également la période du gigantisme avec des tournées aux décors impressionnants. Ce qui place le groupe proche du dépôt de bilan et explique le départ de Haas et Brézovar.

ANGE - Caricatures 



ANGE -  Par les fils de Mandrin 



Les premiers albums solos des uns et des autres commencent à voir le jour. En 1979, le groupe se sépare une première fois : les frères Décamps ne s’entendent plus. Reformation l’année suivante avec des albums louchant vers le rock puis nouvelle pause avec un album de reprise suite aux départs de Viseux, Defer et Guichard

Dans les années 80, Ange signe chez Tréma, un label connoté musique de variété. Le cocktail années 80 + Tréma donne naissance à 3 disques parodiques de cette période Rock FM – Phil Collins. Une époque sans inspiration à oublier d’urgence. Le groupe édite ensuite ses albums sur son propre label. 
En 1989, le maire de Belfort (JP Chevènement) leur commande une œuvre pour commémorer le bicentenaire de la révolution française. C’est « Sève qui peut ». En 1992, la formation historique se retrouve pour enregistrer « Les larmes du Dalaï-Lama » qui n’est pas sans évoquer Marillion. Mais l’ensemble reste en deçà du potentiel légitimement attendu.

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Sève qui peut

En 1994, Ange se sépare une seconde fois… Avant que Christian Decamps ne reforme le groupe avec son fils (mais sans son frère).

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C’est Ange nouvelle génération qui a déjà sorti quatre albums studios dont l’excellent « Cullinaire lingus » en 2004 et qui n’est pas loin de rivaliser avec les productions de l’âge d’or du groupe. 
Le voyage continue. Notamment en adoptant les règles marketing d’un genre devenu obligatoire pour vivre de sa musique : sortir un disque live après la tournée ayant servie de support promo à l’album studio. Il s’agit de « Souffleurs de vers tour » en 2009.

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Souffleurs de vers

Et c’est reparti en 2010 pour les 40 ans du groupe et l’album "Le bois travaille, même le dimanche" . 

Happy birthday Ange ! Le groupe revient en 2012 avec "Moyen-âge" .
A l’approche de son cinquantième anniversaire, le groupe annonce un nouvel album pour mars 2018. Un album capté en live le 6 octobre 2017 lors d’une résidence à l’ED&N de Sausheim.



Que sont-ils devenus ?

Jean Michel Guénolé Biger (Gwennolé Biger) joue sur l’album de Michel Brézovar, travaille avec l’américain Zachary Richard, intègre Cookie Dingler (1983-1987), joue avec Les Négresses Vertes (1992) et finit par devenir un batteur de studio très recherché. A noter qu’on le retrouve sur l’album « Murmure » de Christian Décamps & Fils en 2004 aux côtés de Claude Demet à la guitare. Un album au départ uniquement destiné au fan club.

Gérard Renard était le bassiste de Francis Cabrel et de Bernard Lavilliers. Il ne viendra faire qu’une pige pour l’enregistrement de Guet-Apens

Francis Décamps suit une cure de désintoxication puis se met au service d’autres artistes comme musicien de studio ou directeur artistique. Il monte le groupe Gens de la Lune. Le premier album sort en 2008

En 1981, Jean-Pierre Guichard fait un passage du côté du Hard Rock au sein d’Océan. Aujourd’hui il donne des cours de batterie à Belfort.

Michel Brézovar est chef-jardinier dans une résidence de retraités du sud de la France. Non sans avoir sorti en 1978 son album solo « Rue du Salbert… » (Crypto) où l’on retrouve Gwennolé Biger à la batterie.

Daniel Haas possède un magasin de musique à Vesoul et donne des cours de guitare.

Gérard Jelsch rejoint Francis Décamps dans le groupe Gens de la Lune.

Benoît Cazzulini joue aussi au sein du groupe messin Cris Luna.

Robert Defer (1955 – 2019) décède en avril 2019. Il avait 64 ans. En 2015, il avait son sorti son premier album solo « Sixty ». Il n’avait jamais quitté son emploi d’électricien.

Fiche technique d’Ange

Ou : Belfort
Quand : de 1970 à 1994 – Reformation en 2003

Line up

1970 (la naissance) : Christian Decamps (chant, clavier) – Patrick Kachanian (basse) – Francis Decamps (clavier) – Gérard Jelsch (batterie) – Jean-Claude Rio (Guit)
1970 (formation historique): Christian Decamps (chant, clavier) – Daniel Haas (basse) – Francis Decamps (clavier) – Gérard Jelsch (batterie) – Jean-Michel Brézovar (Guit)

Musiciens ayant servis Ange

Gérard Jelsch (Batterie) de 1969 à 1975 puis de 1995 à 1998
Jean-Michel Brézovar (Guit) de 1970 à 1977 puis de 1987 à 1998
Daniel Haas (Basse) de 1972 à 1977 puis de 1987 à 1998
Francis Décamps (Claviers) de 1970 à 1998
Patrick Kachanian (Basse, Flûte) de 1970 à 1971
Jean-Claude Rio (Guit) de 1970 à 1971
Gwennolé Biger (Batterie) de 1975 à 1977
Claude Demet (Guit, Basse, Flûte) de 1978 à 1979
Jean-Pierre Guichard (Batterie) de 1977 à 1981 puis de 1989 à 1995
Gérald Renard (Basse) de 1978 à 1979
Robert Defer (Guit) de 1980 à 1981 puis de 1987 à 1994
Didier Visieux (Basse) de 1980 à 1981
Serge Cuenot (Guit) de 1982 à 1988
Jean-Claude Potin (Batterie) de 1981 à 1984
Laurent Sigrist (Basse) de 1982 à 1988
Francis Meyer (Batterie) de 1984 à 1988
Martine Kesselburg (Chant) de 1984 à 1988
Hervé Rouyer (Batterie) de 1999 à 2001
Eric Toury (Programmation, Percussions) depuis 1992
Depuis 2005 : Christian Decamps (Chant) – Hassan Hajdi (Guit) – Benoît Cazzulini (Batterie) – Caroline Crozat (Chant) – Thierry Sidhoum (Basse) – Tristan Decamps (Claviers)

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Emile Jacotey

Albums Studio
1972 : “Caricatures” (Philips)
1973 : “Le cimetière des arlequins” (Philips)
1974 : “Au-delà du délire” (Philips)
1975 : “Emile Jacotey” (Philips)
1976 : “Par les fils de Mandrin” (Philips)
1978 : “Guet-Apens” (Philips)
1980 : “Vue d’un chien” (Philips)
1981 : “Moteur” (Philips)
1982 : “A propos de…” (Philips)
1983 : “La gare de Toyes” (Philips)
1984 : “Fous ! ” (Tréma)
1986 : “Egna” (Tréma)
1987 : “Tout feu tout flamme, c’est pour de rire” (Marianne)
1989 : “Save qui peut” (Celluloïd)
1992 : “Les larmes du Dalaï Lama” (Philips / Phonogram / Mercury)
1999 : “La voiture à eau” (M10)
2004 : “Culinaire Lingus” (M10)
2005 : “?” (Artdisto)
2007 : “Souffleurs de vers”
2010 : « Le bois travaille, même le dimanche » (Artdisto / L’Autre Distribution)
2012 : « Moyen-âge » (Artdisto)
2018 : « Heureux »
Albums Live
1977 : “Tome VI” (Philips)
1978 : « En concert 1970 – 1971) » (RCA)
1995 : “Un p’tit tour et puis s’en vont” (ADN Music)
1995 : “A…Dieu” (ADN/SM)
1995 : “Rideau” (Philips / Mercury)
2000 : “Rêves parties” (M10)
2001 : “Sans filet live 81”
2002 : “Tome 87” (Musea)
2004 : “Ange en concert : Par les fils de Mandrin (Millésimé 77) »
2007 : « Le tour de la question » (Last Call)
2009 : « Souffleurs de vers tour » (Artdisto / Wagram)
Compilations
1977 : “Réimpression” (Philips / Phonogram / Mercury)
1989 : “Vagabondages” (Philips / Phonogram / Mercury)
1994 : “Memo” (Philips)
1998 : “Masters Séries N°1”
1998 : “Masters Séries N°2”
1999 : “Ad libitum” (Universal
1999 : “Ego est en vermeille”
Et s’il n’en reste qu’un:
1975 : “Emile Jacotey”

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 31 décembre - The Police

Message  g2loq Ven 31 Déc 2021 - 13:39

Andy Summers, guitariste du groupe Police, fête ses 80 ans aujourd'hui. 
L'occasion de revisiter l'une de ses plus grandes réussites: L'intronisation du reggae dans la pop !

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Par Serge Debono -31 décembre 2021

Regatta de Blanc, The Police intronise le reggae dans la pop

En 1979, c’est l’état de grâce pour les flicards !

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Février 1979, The Police surfe encore sur la vague de son premier album Outlandos d’Amour quand le groupe entre en studio pour l’enregistrement de Regatta de Blanc. Un second opus au succès unanime... 

Pour ceux qui se demanderaient d’où sort ce titre étrange, il s’agit simplement d’une pseudo traduction française de White Reggae (Reggae Blanc). Un titre qui annonce humblement la couleur, et le genre.

Pourtant même si ce disque est bien teinté des couleurs de la Jamaïque, il est, comme souvent avec The Police, le fruit de multiples influences. Reggae bien sûr, mais également punk-rock, jazz, et même un peu de la new wave à venir. En dépit du fait que la moitié des morceaux sont issus d’anciennes maquettes ou projets avortés, Regatta de Blanc, album quintessentiel du trio, résulte surtout d’un moment idéal, et d’une attitude judicieuse…

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En effet, délestés de leurs inquiétudes financières après la réussite du premier opus, The Police ne se vautre pas dans le luxe pour autant. Ils refusent que A&M Records leur fournissent un studio plus spacieux, et retournent dans les locaux de Surrey Sound, à Leatherhead. Quand on décide de leur adjoindre un producteur prestigieux, ils déclinent également la proposition, et conservent Nigel Gray aux manettes. 
Les ventes des premiers singles continuent de renflouer les caisses du label. Si bien que le groupe ne subit aucune pression, se permettant même de conserver une totale liberté artistique.

Un album novateur et inspiré

Dès l’entame, on comprend que le premier album n’avait rien d’un accident. Message in a Bottle possède un riff de guitare accrocheur, identifiable dès les premières notes. Initialement créé par Sting pour une autre composition, il est arrangé par l’orfèvre guitariste, Andy Summers. Quant à Stewart Copeland, il cloue sur ce titre l’une des meilleures parties de batterie de sa carrière. Le rythme jaillit en simultanée avec la voix du chanteur, agrippant l’auditeur avec son riff obsédant, et terriblement entraînant.

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L’originalité et la tournure du texte ne sont pas étrangers à la qualité de cette composition devenue aujourd’hui, un standard parmi les standards. 
Sting évoque un homme échoué sur une île déserte. En quête d’amour, il décide de jeter à la mer un message glissé dans une bouteille. Un an plus tard, alors qu’il commence à désespérer de recevoir enfin une réponse, il découvre un milliard de bouteilles échouées sur la plage. Il comprend alors, que ce qui lui fait défaut, manque également au reste de la planète.

Ce S.O.S to the World, envoyé par Sting, est en réalité, un grand cri d’amour joliment tourné, et orchestré. Il permet à The Police d’obtenir son premier N°1 dans les charts anglais.

The Police – Message in a Bottle



Le second titre ne manque pas d’audace. On ne sait si la finalisation de l’album, et l’agencement de ce dernier, ont été effectué avant, ou après le succès instantané du single Message in a Bottle, publié dix jours plus tôt. Toujours est-il, qu’en 1979, il faut une sacrée dose de confiance pour oser placer un titre purement instrumental dès la deuxième piste.

Néanmoins, ce morceau de trois minutes né sur scène durant les impros de Can’t Stand Losing You, s’inscrit plus dans la mouvance reggae-rock issue du punk, que dans celle du prog-rock, genre alors méprisé par la scène alternative. Elle remporte le Grammy Award de la meilleure composition instrumentale rock en 1980.

The Police – Regatta de Blanc



Sur le titre suivant, si Summers tisse quelques arabesques inspirées par Thin Lizzy, le groupe renoue avec l’énergie brute du punk-rock. Jamais plus par la suite, on entendra Sting grogner de la sorte. Quel dommage…

The Police – It’s All Right For You



Le temps l’a peut-être oublié, mais Bring on the Night fut à sa sortie, l’un des plus gros tubes du trio. Notamment en France (6ème). Pourtant, avec son riff étouffé en guise d’intro, et son premier couplet semblant démarrer en plein milieu d’un morceau, on est encore en présence d’une composition singulière. 
Le refrain, addictif, fait la part belle au reggae, tandis que les entames new wave et la voix haut perché du chanteur sont bercées par de douces harmonies. Un titre déroutant, mais diablement efficace.

“Les poètes immatures imitent ; les poètes mûrs volent ; les mauvais poètes dégradent ce qu’ils prennent, et les bons poètes en font quelque chose de meilleur, ou du moins quelque chose de différent. T.S Eliot

Sting doit faire partie de la dernière catégorie. Sous un véritable patchwork, Bring on the Night réaffirme ses talents d’auteur et ses fines références. A l’origine, le chanteur écrit un pan du texte pour son groupe de jazz fusion (Last Exit).
Inspiré d’un poème de Ted Hughes évoquant Ponce Pilate, Sting explique lui avoir attribué un autre sens avec The Police
Selon lui, depuis la lecture du livre The Executioner’s Song, il le chante en songeant au criminel Gary Gilmore, qui en 1977, demanda à être exécuté pour ses méfaits.

The Police – Bring on the Night



Walking on the Moon, deuxième tube planétaire du groupe, est un reggae spatial. Une ligne de basse rudimentaire mais obsédante, ponctuée par l’écho d’un accord de guitare tout aussi basique, mais frappant. La voix de Sting s’envole sur cet instrumental cotonneux. Les coups de baguettes impressionnistes de Copeland complètent le tableau.

“Deborah Anderson était ma première vraie petite amie … et après quelques mois de relation, l’idée d’écrire un morceau décrivant ce que l’on ressent en amour m’est venue. Être amoureux, c’est comme être soulagé de la pesanteur.” Sting

Mais saviez-vous que le sobre et élégant Gordon Sumner (Sting) écrivit Walking on the Moon après un soir de beuverie ?
Eh oui, je sais. Difficile d’imaginer Sting complètement torché…

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Et pourtant, selon ses dires, l’idée lui est venue un soir à Munich, allongé sur son lit, après une soirée bien arrosée. Comme souvent dans ces cas-là, la tête lui tournait. Il décida de faire les cent pas. Un genre de mantra s’insinua alors dans son esprit :

“Walking round the room…. Walking round the room”
(marcher autour de la pièce).

Le lendemain, trouvant l’idée un peu stupide, il transforma ce dernier en Walking on the Moon
Il l’appliqua à une évocation de l’amour pur, s’apparentant pour lui à une mise en apesanteur.

The Police – Walking on the Moon



On Any Other Day est un titre ska-punk dans la veine des productions de Joe Jackson (à cette époque). 
Malgré son apparente dérision, et le chant quasi comique, il s’agit d’une composition très efficace, et qui ne dépareille pas avec la teinte de l’album. Un titre injustement méconnu, ou tout simplement éclipsé par les titres phares.

The Police – On Any Other Day



Bed’s Too Big Without You est le trésor caché de cet excellent album. Un titre typiquement Policien, et une parfaite synthèse des talents conjugués des trois musiciens. Si le dialogue entre la basse roulante de Sting et la guitare agile de Summers est envoûtant, que dire du dub de Copeland sur sa caisse claire ?!

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Le chant habité de Sting est également une pure merveille. Comme souvent, il prend sa source autant dans la culture jazz que reggae. Ce petit bijou brille également par sa production légère. Le son brut des instruments, allié à la pureté du chant, suffit à en faire une composition majeure.

Procurant une douce sensation de bien-être, Bed’s Too Big est ce genre de titre capable de vous hanter une journée entière. Pourtant, le texte, malgré la résonance des mots, est plus que maussade. Il provient d’une expérience douloureuse. Le suicide d’une ex-petite ami du chanteur, suite à leur rupture. Sting exprime la souffrance de la jeune fille face à l’absence.

The Police – Bed’s Too Big Without You



Difficile de trouver un point faible à cet opus. Même les titres Contact ou Deathwish, moins mélodieux, brillent par leur originalité, et assurent une transition judicieuse, permettant de faire ressortir les aspects attrayants des titres majeurs.

Regatta de Blanc renvoie l’image d’un trio inspiré et serein. En 1979, l’entente est encore bonne entre Sting, Summers et Copeland, et l’alchimie évidente.

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Chaque membre met tout son talent au service du groupe. Sting amène son jeu de basse jazz-rock et son grain de voix inimitable, Copeland son expérience du punk et du prog rock ainsi qu’une technique redoutable. Enfin Summers, en musicien chevronné de studio, apporte son expérience (37 ans), et cette touche jazzy qui deviendra une des marques de fabrique des flicards.

Ce bel ouvrage finit sa course lente en beauté. Après un délicieux périple au son du groove jamaïcain, un rock jubilatoire vient ponctuer l’acétate.

The Police – No Time This Time



L’album est une grande réussite et les singles, Message in a Bottle, Walking on the Moon et Bring on the Night trustent le haut des charts dans de nombreux pays. 
Alors comme on le fait souvent dans ces cas-là, on parle évidemment de phénomène pop.

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Avec le temps, il apparaît que cet opus a joué un rôle important dans l’intronisation du reggae dans le monde de la pop.
Si les merveilles de Bob Marley avaient déjà commencé à gagner le cœur des gens, il restait quelques millions d’irréductibles, hélas, effrayés par la couleur. Avec son mélange de genres, l’aspect universel de Regatta de Blanc aura servi la cause.
Serge Debono

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 1er janvier - The Kinks

Message  g2loq Sam 1 Jan 2022 - 11:53

Pete Quaife bassiste et membre fondateur des KINKS est né le 31 décembre 1943.
Il quittera le groupe en 1969. 
On le surnommait Pete The Mod, eu égard à ces affinités avec le mouvement "Mod"

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Pete Quaife, alias Pete The Mod

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Par Auguste Marshal

YOU REALLY GOT ME des KINKS : le Son qui TUE

Kinks – You Really got me

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Cette histoire raconte sans doute l’un des riffs les plus marquants de l’histoire du rock’n’roll: You really got me des Kinks. 
Un truc qui à l’époque à retourné le cœur de pas mal de monde! Souvenez vous :



Faut dire qu’on était en 1964, et à cette époque, alors que les Beatles chantonnent le très pop I Wanna Hold Your Hand “ je veux te prendre la main”, Ray Davis, nous envoie ses paroles relevées à la sauce Harissa: “Tu m’excites tellement que je n’en dors pas la nuit”.

Le morceau va connaître un succès quasiment immédiat, et pourtant, on revient de loin! You really got me est en réalité le troisième 45 tours des Kinks. Les deux premiers n’avaient absolument pas marché, et la maison de disque avait en projet de s’en débarrasser. Après deux sessions d’enregistrements infructueuses, on leur refuse l’accès aux studios.
Les Kinks auraient selon la légende financé le troisième et définitif enregistrement de cette chanson mythique… (Daniel Lesueur rétablit la vérité historique un peu plus bas).

Et quelle version ! Dave Davis cherchant alors un son de guitare crado, obtient finalement le saint grâle en lacérant l’enceinte de son ampli à coups de rasoir. Il y aurait aussi paraît-il planté des aiguilles à tricoter et des punaises… on est à deux doigts de l’incantation vaudou! 
Le son essentiel demeure la marque de fabrique de ce morceau, son ADN Rock! En plein milieu du morceau, Dave Davies se lancera dans un solo. 
Son frère Ray lui aurait dit : «Vas-y Dave!» Et l’autre de répondre: «Ta gueule Ray!» Tout ça pour alimenter la légende des frères ennemis. N’oublions pas que The Kinks, ça veut dire : Les Tordus !!

“Pour créer cette sonorité, j’ai donné des coups de cutter dans mes enceintes afin d’obtenir le même son que ferait un chien qui aboie sur un parking à minuit”   –   Dave Davies, à propos du riff de You Really Got Me.
Auguste Marshal

Un regard complémentaire sur cette chanson mythique par Denis Chofflet.

You really got me et le riff fut… Deux notes balancées rageusement sur un ampli à la membrane tailladée au rasoir, et la carrière d’un des groupes les plus influents depuis les 60’s explose littéralement… Il était temps pour les frères Davies, que leur maison de disques était sur le point de lâcher, suite au bide de leurs deux précédents enregistrements.

Juillet 1964 donc, dans les studios IBC de Londres, Ray Davies, 22 ans, déjà génial et bientôt prolifique chanteur-compositeur des Kinks, joue sa dernière carte. Il y croit en ce titre qu’il a composé quelques mois plus tôt sur le piano de son salon. 
Son frère Dave, guitariste de 5 ans son cadet, sera ce jour là tellement bon dans son intro et son solo, que la légende attribuera tout ça à Jimmy Page, ce que ce dernier niera avec véhémence!!!

4 août 1964 – Une déferlente rock

Bref, le 4 août 1964, le single déferle sur le marché britannique avant de trôner dans les charts américains et européens. Un véritable raz-de-marée et, pour beaucoup, un titre qui pose les fondations du hard rock et du Heavy metal… Laissons aux spécialistes le soin de faire le tri entre Kinks, Yardbirds, Led Zep et autres Deep Purple pour en attribuer la paternité au groupe de leur choix, ce qui est sûr c’est que ce titre inspirera nombre de gratteux de hard et de Heavy, et qu’il contribuera certainement à cette révolution musicale et culturelle qui enflammait alors les folles nuits d’un Swinging London naissant, dans le quartier londonien de King’s Road.

On retrouvera le style de You really got me dans un autre hit des Kinks, All day and All the night et, il faut bien l’avouer, dans le I can’t Explain des Who qui sort bizarrement en décembre 1964 sous la houlette de leur producteur commun, Shel Talmy… De là à parler de plagiat… Parlons plutôt de “saine émulation”!

The Kinks – You really got me  – Live 1980



Les frères Davies – Talentueux et salles gosses

you really got me” sera reprise par Mott the Hoople mais aussi Toots and the Maytals, mais surtout en 1978 dans une version explosive d’un jeune guitariste virtuose débutant: Eddie Van Halen… Une version que Ray Davies dit adorer car elle le fait mourir de rire! C’est à prendre ou à laisser, car le Sieur Davies est non seulement célèbre pour le nombre incroyable de hits qu’on lui doit, mais également pour la facilité avec laquelle il colle des baffes, avec son frère Dave mais le plus souvent à ce dernier. Une réputation qui peut-être leur interdira les scènes américaines jusqu’en 1969, laissant la place libre aux Stones et aux Beatles. Les Beatles que Ray devancera par ailleurs en écrivant en juillet 1965 une des premières chansons pop influencées par la musique indienne: See my friends.

The Kinks - See my friends



Malgré l’inimitié tenace entre les deux frangins, le groupe tiendra jusqu’en 1996, et c’est seulement en 2015 qu’ils se retrouveront sur scène pour chanter ensemble ce titre… 
Nous sommes en 2019 et justement les intéressés reparlent sérieusement d’un retour de ce groupe de légende… Non..??? Si..!!!! “Arrête, tu m’excites..”….. Ça tombe bien, c’est justement la traduction de “You really got me” !
Denis Chofflet

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Kinkss10

Les Kinks en 1965, dans leur formation originale : Pete Quaife, Dave Davies, Ray Davies et Mick Avory.

Troisième regard sur cette chanson mythique et information importante dévoilée par Daniel Lesueur.

Les frères Davies écrivent « You really got me » alors que Ray n’a que 22 ans et Dave 17 ans. 
L’anecdote veut que les Davies se soient inspirés du riff de « Tequila » des Champs pour le composer. Ils inventèrent l’effet fuzz, devenu courant par la suite. Dave voulait en effet reproduire un son très « live » et se servit de lames de rasoir qu’il tapa sur son ampli de guitare (branché en saturation) pour obtenir un tel son. Par la suite, le « fuzz » fut intégré à une pédale d’effet. 
Halte aux rumeurs: Jimmy Page et Jon Lord ne jouent pas sur ce titre. En revanche, c’est vrai, ils étaient présents pour l’enregistrement de l’album, au cas où! Ce titre, qui fut un hit, constituait la dernière chance du groupe: Pye leur avait signé un contrat pour trois singles seulement, et les deux précédents avaient connu l’échec.

Les relations avec Pye, d’ailleurs, n’étaient pas au beau fixe.

La première version de «You Really Got Me» durait 6 minutes. Mais la maison de disques des Kinks les obligea à la raccourcir. (Aucune radio n’aurait accepté une chanson d’une telle longueur). Elle n’était pas du tout satisfaisante mais la firme voulait pourtant la publier telle quelle. Le groupe et son éditeur musical durent batailler ferme pour avoir le droit de réenregistrer «You Really Got Me» dans un autre studio que celui de Pye

The Kinks - Lola



L’idée s’avéra payante. Le réenregistrement ne coûta que 100£. Cerise sur le gâteau, le titre fut N°1 de part et d’autre de l’Atlantique. Du coup, le groupe resta chez Pye jusqu’à 1970 (« Lola »). Il passa en 1971 chez RCA afin de tenter de conquérir un public américain réticent.
Daniel Lesueur

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 2 janvier - LYNYRD SKYNYRD

Message  g2loq Dim 2 Jan 2022 - 11:22

Je rajoute ma vidéo préférée de leur Live à Atlantic City: Sweet Home Alabama il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Zic22

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Fffdfd12
Par Thierry Dauge

LYNYRD SKYNYRD – Simple Man

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Lynyrd-Skynyrd-Front

Lorsqu’à Jacksonville, en Floride, la musique de la Caroline, de la Géorgie et de l’Alabama sort d’amplis Marshall dont les lampes surchauffées tournent au rouge, c’est que les bretteurs de Lynyrd Skynyrd ont leurs Gibson en mains. 
Passés maîtres dans la ballade musclée, les sudistes arrosent le Monde de couplets et refrains à reprendre en cœur : « Free Bird » et … « Simple Man », sur le toit des Appalaches.

Ronnie Van Zant charme le chaland tout autant qu’il lui boxe les tympans pendant que Gary Rossington et Allen Collins bataillent des solos à décrocher la Lune. Noyée dans des volutes de tabac blond, « Simple Man » étire ses notes jusqu’à l’âme de l’auditeur. Chanson, imparable, elle vous envoûte, vous mord puis ne vous lâche plus. « Quand un air vous possède … ».

LYNYRD SKYNYRD – Simple Man (studio)



En 2021, si Gary Rossington est toujours-là, après le terrible accident d’avion de 1977, Ricky Medlocke, ex Blackfoot, a pris la place d’Allen Collins et Johnny Van Zant celle de son frère Ronnie. S’il y eut des line up différents entre ces deux dates, le groupe et ses membres en sont là à présent.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Lynyrd-Skynyrd-Inner

Irrésistiblement, malgré le talent des « p’tits nouveaux », avec Lynyrd Skynyrd, on en revient toujours aux racines. 
A cet effet, le live de 1976, One More From The Road, témoigne de l’alchimie à l’œuvre. Les « sudistes » y usinent leur southern rock à la perfection, camélias et glycines enlacées sur les vérandas de villas immaculées aux portes d’Eden. « On dirait le Sud… ».

LYNYRD SKYNYRD – Simple Man (live ’76)



Si, un jour prochain, vous sentez que plus ne vous est rien, avant d’insérer la lame dans vos artères, faites sécession, jouez « Simple Man ». Tout autant baume apaisant que bâton détonant, sa mélodie vous sauvera. 
C’est à cette qualité-là qu’on reconnait les grandes chansons … et à celle de ne pouvoir résister à les rejouez dans la foulée !
Thierry Dauge

Bonus: LYNYRD SKYNYRD - Sweet Home Alabama (Live 76)



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Dernière édition par g2loq le Sam 22 Jan 2022 - 10:24, édité 2 fois
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty Re: il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page)

Message  Mik Dim 2 Jan 2022 - 13:02

Salut tous, et grand merci à not' Mémèche pour ces morceaux d'anthologie que j'écoute et visionne en sirotant un p'tit PCB avant le premier repas Dominical de 2022. il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1353001645

Vivement dimanche prochain qu'on puisse écouter et lorgner dans les même conditions ton prochain article sur SRV il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3605879242

Qui est la bouche de vieille qui a dit que je te forçais la main ??!!! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3470530643 il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3470530643

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1325451310 il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1325451310 il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1325451310

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty Re: il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page)

Message  g2loq Dim 2 Jan 2022 - 13:35

Mik a écrit:.....


....

Vivement dimanche prochain qu'on puisse écouter et lorgner dans les même conditions ton prochain article sur SRV 

@Mik

Salut Patrick,

J'adore les acronymes et les diminutifs...  bounce   il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1797587972

Ce SRV :  scratch

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Fgggg10

ou celui-là ?

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Images-3
Stevie Ray Vaughan

Tu n'auras peut-être pas besoin d'attendre dimanche prochain. Quoique, si ton SRV est le Breton... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Lol2180
Je poste chaque jour (so far)..  Wink
Recap:il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Guitar20
23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol

01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec -  DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec -  DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec -  DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec – TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
30 Dec - Ange
31 Dec - The Police

01 Jan - The Kinks
02 Jan - LYNYRD SKYNYRD

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 3 janvier - Stevie Ray Vaughan (S.R.V.)

Message  g2loq Lun 3 Jan 2022 - 11:25

En direct des studios d'Innenheim... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 V_copi79

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Fffdfd13
Par Serge Debono

Stevie Ray Vaughan, le sacre de Couldn’t Stand The Weather

Quand le blues se trouve un nouveau roi…

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Images-3

Au printemps 1984, Stevie Ray Vaughan vit sur un nuage. 
Contre toute attente, alors que la New Wave et le Rock FM règnent sans partage sur les ondes radio, le guitariste est en train de donner au blues un nouvel élan.

Opérons un léger retour en arrière. Deux ans plus tôt, après un passage remarqué au Festival de Montreux, David Bowie l’invite à jouer sur son album Let’s Dance.

“La façon dont les gens entrent dans votre vie lorsque vous en avez besoin, c’est merveilleux, et cela se produit de tant de façons. C’est comme avoir un ange. Quelqu’un vient et vous aide à aller de l’avant.” Stevie Ray Vaughan

Dans la foulée, John Hammond, parrain du blues blanc, décide de transmettre la maquette de Stevie Ray Vaughan & Double Trouble, à Epic Records. En juin 1983, Texas Flood, premier album du groupe, voit le jour.

Stevie Ray Vaughan & Double Trouble – Pride and Joy



Mais décembre arrive, et Stevie Ray Vaughan a déjà des fourmis dans les doigts. La tournée faisant la promotion de l’album a engendré de nouvelles compositions que le texan souhaite graver sur microsillon.
En l’espace de huit titres, ce virtuose de la six cordes va sortir le blues et le rock’n’roll de la tanière où ils se sont enfermés.

Couldn’t Stand The Weather

SRV retrouve ses deux acolytes Tommy Shannon (basse) et Chris Layton (batterie). Dès l’entame, on comprend tout de suite, que l’on est face à un phénomène rappelant les grandes heures des guitar-heros.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 A-284965-1454790719-9066.jpeg-1

On revoit Jimi Hendrix, jeune prodige anonyme, mettre Eric Clapton dans l’embarras sur un titre de Howlin’ Wolf
D’ailleurs, même si la comparaison avec le Divin Gaucher ne commencera à fleurir dans les esprits qu’après la sortie de Couldn’t Stand the Weather, Stevie Ray démontre une telle audace, qu’il façonne son propre Killing Floor, inspiré par le guitariste Lonnie Mack

Stevie Ray Vaughan & Double Trouble – Scuttle Buttin’



Dans sa première édition, l’album comporte quatre compositions originales, et quatre reprises de blues. 
Dans la continuité de son précédent exercice, ce bluesman pur jus laisse parler le feed-back. Ses envolées sonnent comme du Buddy Guy dynamité, et les solos pleuvent sur le boogie. 

Comme dit son frère Jimmie Vaughan, qui vient lui prêter main forte sur deux titres :
“ Stevie joue comme s’il venait de sortir de prison. ”

A 30 ans, totalement décomplexé, le guitariste semble au sommet de son art.

Stevie Ray Vaughan & Double Trouble – Cold Shot



Et si les comparaisons un peu trop systématiques avec le fameux Hendrix, contribueront bientôt à le plonger dans une profonde dépression, il est pour l’heure en état de grâce, s’offrant même le luxe d’une reprise de l’intouchable Voodoo Child. A ce jour, la seule qui rende justice à son créateur…

Stevie Ray Vaughan & Double Trouble – Voodoo Child



Stevie Ray dépoussière quelques standards, comme cette reprise de Little Milton, qu’il sublime en l’étirant dans un blues pesant, quasi mystique. Délaissant la puissance des riffs et le feed back, il exhibe la finesse de son toucher, et démontre un grand talent d’interprète.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Stevie-ray-vaughan-1

Tin Pan Alley (l’allée des casseroles en métal) est le surnom donné à la musique populaire américaine de la fin du 20ème siècle. 
Durant l’entre deux guerres, elle finit par désigner un quartier de New York, la 28eme rue ouest. Un gigantesque marché s’y tenait chaque jour, sur lequel les artistes venaient vendre leurs partitions, et pratiquer une musique, qui allait par la suite, favoriser l’émergence du blues et du rock’n’roll…

Stevie Ray Vaughan & Double Trouble – Tin Pan Alley



Affublé d’un chapeau et d’un poncho, ce pistolero de la six-cordes se fiche royalement des étiquettes. 
Lancé telle une flèche destinée à embrasser le ciel, le maestro s’offre même une virée sur les terres du jazz. Un domaine que son aîné Hendrix n’avait pas eu le temps d’explorer. Pour l’occasion, Chris Layton cède sa place derrière les fûts à Fran Christina (The Fabulous Thunderbirds).

Stevie Ray Vaughan - Stang’s Swang



Couldn’t Stand the Weather, un album à l’énergie contagieuse. Une œuvre trop souvent réservée à un public d’initiés et rendue confidentielle par les “spécialistes”.
Pourtant, le génie ne s’explique pas, en particulier lorsqu’il émane de l’art populaire. Comme c’est le cas pour l’œuvre de Jimi Hendrix, surtout ne jamais laisser les critiques intellectualiser une musique qui parle directement au cœur. Celle de Stevie Ray Vaughan n’avait pas d’autre dessein.
Serge Debono

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Tight-16
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 4 janvier - Sheryl CROW

Message  g2loq Mar 4 Jan 2022 - 10:51

Strong enough ? Peut-être pas, mais Armstrong... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Lun_co12

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Par Thierry Dauge

Sheryl CROW : a lonesome girl’n’roll

A lonesome Girl’n’roll

Sheryl Crow prend le courant de la bande FM avec une ballade digne d’une tasse de café au coin d’un feu de camp, après une longue journée passée à chevaucher autour des « Longhorn » dans ces grandes étendues désertes du Texas.
Dans « Run baby run », la chanteuse évoque déjà son désir d’évasion, la maîtrise de son destin. Alors, lorsque « All I wanna do » envahit les ondes, plus aucun doute n’est permis. Nous sommes en présence d’une « lonesome girl », de celle qui trace leur propre route, non pas à l’eye liner mais au couteau, comme les apaches ou les cheyennes découpaient les scalps dans les cuirs chevelus des « colons ».

Ses propres trophées, ce sont des chansons sorties d’une guitare acoustique qu’elle ne se prive pas d’électrifier lorsque l’orage gronde. Apaisée : « Are you strong enough to be my man ? », susurre-t-elle au creux de l’oreille. « Tu veux t’aligner, cow-boy ? Tu as ce qu’il faut ? », telle est Sheryl Crow.

Sheryl CROW – All I wanna do



Sheryl Crow à l’Elysées

En juin 1994, lors d’un concert en France à l’Elysées Montmartre, alors qu’elle chante cette chanson, je tente un : « I’m strong enough, Sheryl ! ». Accentuant un sourire étincelant dont elle ne se départit pas tout au long du show, balayant l’assemblée d’un iris bleu océan, elle répond sans un mot : « Que tu crois garçon, que tu crois … ». 

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Sheryl10

Cool attitude, plaisir d’être ensemble, communion sont les options scéniques de Melle Crow. Derrière elle, ses musiciens ne font qu’un, suivent ses notes et son corps dans les mouvements qui les animent, harmonisent leurs pourtours sans les dénaturés, adoptent la simplicité. De retour sur le trottoir, concert terminé, la voix tant doucereuse que puissante incurve les trajectoires pour quelques ultimes pas de danse.
Belle soirée.

Sheryl CROW – Strong enough



L’anamnèse

Avant de sortir son 1er Lp : « Tuesday night music club » (1993), Sheryl a usé ses jeans partout où la possibilité de jouer sa musique se présentait. A la force de sa voix, elle décroche un job de back up vocal sur le « Word bad tour » de Michael Jackson. Deux ans de ce traitement entre 1987 et 1989 ne suffisent pas, elle enchaîne pour des missions similaires derrière Sting, Rod Stewart ou Stevie Wonder
En 1992, elle écrit les paroles d’un titre : « Love you blind », que Céline Dion intègre à son répertoire : multi « staïle » ! Enfin, elle parvient à signer un deal chez A&M. Cependant, avant d’entrer en studio, elle prend le temps de composer des chansons qui tiennent la route : She’s a road singer.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Sheryl-Crow-sexy

Trois albums en or

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3-CD-Sheryl

« Tuesday night music club » met du temps à séduire mais finit platine. Trois ans plus tard, en 1996, un album titré à son nom met tout le monde d’accord dès sa sortir, porté par des évidences : «  if it makes you happy», « Everyday is a windind road » ou « Love is a good thing ». 
Le style de musique à l’œuvre butine du rock, du folk, de la country, de l’americana, un concentré de patrimoine musical américain. « The globe sessions » (1998), bien que plus sombre d’approche, ne propose pas autre chose. Il n’est qu’à écouter « My favorite mistake », « Anything but down » ou « Redemption day » pour tomber à nouveau sous le charme.

Des voix s’élèvent pour dire qu’avec ces trois incandescences, disons entre 1995 et 1998, Melle Crow propose ce que les Rolling Stones ne font plus : du rock poussiéreux, chaloupé, rêche comme un accord de Telecaster ou le cuir d’une paire de chaps … l’open tuning en moins.

Sheryl CROW – My favorite mystakes



Sheryl CROW – if it makes you happy



Sheryl CROW – Love is a good thing



Après 98, malgré une collaboration « rapprochée » avec Eric « slow hand » Clapton, il semble que l’inspiration de la Belle empreinte une route goudronnée à la place de la piste indienne qu’elle suivait jusque-là. Elle perd en public rock ce qu’elle gagne en grand public, suivant en cela ses inspirateurs anglais. Reste ces trois CD, alambics regorgeant d’un idéal musical auquel se cramer les tympans ; amateur de « petit lait » s’abstenir. Équipée de ces chromes rutilants, Sheryl Crow aligne tous les possibles : des chansons, un son, une attitude.

Et puis, comme si l’oreille n’y suffisait pas, une fois les yeux plongés dans les siens, on lui prend la main …
Par Thierry Dauge

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Message  Max 31 Mar 4 Jan 2022 - 16:25

Salut et merci pour tout cet historique...

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Image10

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Message  g2loq Mar 4 Jan 2022 - 17:04

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3ofixb60

On va quand même rappeler l'original (R.I.P. Lemmy)  il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 V252

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Message  Max 31 Mar 4 Jan 2022 - 18:15

Yaissse,
Faut rendre à César...

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Message  Mik Mar 4 Jan 2022 - 19:07

Eh bein mon Christian, c'est une Rhognondidioufff ed' compil que tu nous offres là. il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1494443654

Je viens de m'en claquer une bonne heure dans les oreilles !!! Merci pour ça.
Enfin quand j'dis merci, j'm'entends, ça m'rappelle juste qu'on s'est pris un paquet d' décennies dans la tronche depuis tout ces morceaux d'anthologie du rock !!!

Par contre, l' gros Ozzy vient d' m'appeler, l' est pô content l'gârs !!!  il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1473505319
Parait qu' tu l'as pô mis dans ta playlist il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3470530643
Bon après moi j'dis ça, tu m'connais, c'est just' pour rend' service, j'voudrais pô qu'y t'cherches des ennuis l'gros il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1094680642

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1325451310 il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1325451310 il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1325451310

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 5 janvier - Ozzy Osbourne

Message  g2loq Mar 4 Jan 2022 - 23:16

En direct des studios d'Oberschaeffolsheim... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Git24

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Iopoiu10 il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Rrrrtr10
Innenheim vox populi    et    Author: Nikki

John Michael (Ozzy) Osbourne,  The Prince of Darkness

Ozzy, né le 3 décembre 1948 à Aston, est autant connu pour ses frasques de sa vie privée que pour ses prestations sur scène. 

Il est connu à la fois pour sa carrière musicale en solo qui se poursuit toujours, ainsi que comme chanteur au sein de Black Sabbath

Black Sabbath, l'un des groupes fondateurs du heavy metal et créateur du titre emblématique War Pigs (1970).

Cadet d'une famille de six enfants dans un grand dénuement, il abandonne les études avant le secondaire, à l'âge de quinze ans. Fatigué de gagner peu d'argent pour beaucoup de travail, il se lance dans une courte carrière criminelle, jalonnée de vols en magasin et de petits cambriolages. Il finit régulièrement derrière les barreaux et se voit finalement infliger, en 1965, une peine de six semaines à la prison de Winson Green. Peine au cours de laquelle il réalise lui-même ses désormais célèbres tatouages, dont le OZZY qui court sur ses phalanges

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Il_ful10

"Très mauvais voleur » comme il se qualifie lui-même et admirateur inconditionnel des Beatles, il décide de faire carrière dans la musique.
Il rejoint un ami d'enfance, Terrence « Geezer » Butler  dans le groupe The Approach qui fusionnera avec le groupe Polka Tulk Blues Band pour devenir Earth, puis très vite... Black Sabbath

Ozzy Osbourne - Black Sabbath

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 _9383410

Black Sabbath est considéré comme l'un des groupes pionniers du heavy metal, voire le premier groupe du genre. Osbourne prend ainsi part à huit albums, de 1968 à 1978, reconnus par de nombreux fans comme des classiques du genre : Black Sabbath, Paranoid inscrivant l'emblématique War Pigs, Master of Reality, Vol. 4, Sabbath Bloody Sabbath, Sabotage10, Technical Ecstasy, et Never Say Die!
Le choix de l'orientation musicale de Black Sabbath se fait par un concours de circonstances ; le nouveau groupe répète juste à côté d'un cinéma qui passe principalement des films d'horreur. Les jeunes musiciens s'étonnent que les gens dépensent de l'argent pour voir des films effrayants, mais que personne n'ait encore créé de musique contemporaine comparable à ce genre cinématographique.

Black Sabbath - War Pigs



Pendant toutes ces années avec Black Sabbath, Osbourne compose et/ou écrit les chansons devenues des classiques du groupe, telles encore que Snowblind, Iron Man, Supernaut, Sabbath Bloody Sabbath, Rock N' Roll Doctor...

Black Sabbath - Iron Man



En 1979, le guitariste Tony Iommi prend la décision de congédier Osbourne, mais c'est Bill, meilleur ami d'Ozzy, qui le lui annonce. Ce renvoi est motivé par sa trop grande consommation d'alcool et de drogues.

Sharon et carrière solo

Lorsqu'il quitte le groupe, Ozzy sombre encore plus dans la drogue qu'il se fait livrer à son appartement. Lorsque Sharon Arden, la fille du président du label de Black Sabbath, vient lui réclamer le paiement de dettes, elle décide de l'aider à se sortir de sa situation. Elle lui propose d'amener deux colombes en signe de liberté. Sous l'emprise de l'alcool, Ozzy se rend chez Sony Music et libère les deux oiseaux, l'un d'eux reste sur sa jambe : c'est alors qu'il le prend et lui arrache la tête avec les dents. Sony accepte d'intégrer Osbourne, et cette anecdote construit la légende.
il fera de même plus tard, le 20 janvier 1982 à Des Moines, dans l'Iowa, avec une chauve-souris lancée sur scène par un fan de 17 ans. Osbourne déclare avoir pris l'animal pour un jouet en plastique mais doit tout de même se faire vacciner contre la rage en urgence après le spectacle.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 R-469731-1433621163-3177.jpeg

Ozzy recrute des musiciens de studio chevronnés pour enregistrer ses propres albums, parmi eux : Randy Rhoads de Quiet Riot à la guitare, Bob Daisley de Rainbow à la basse, et Lee Kerslake (ex-membre de Uriah Heep) à la batterie. Sharon, la fille de son gérant Don Arden, devient sa manager et sa petite amie.

Ozzy OsbourneBlizzard of Ozz.

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Blizzard of Ozz est le premier album solo d'Ozzy Osbourne après son éviction de Black Sabbath. Il parut sous l'étiquette Jet Records le 20 septembre 1980

Ozzy Osbourne - I Don't Know



Pour l'album suivant, Diary of a Madman, Daisley et Kerslake sont écartés pour être remplacés par Rudy Sarzo à la basse et Tommy Aldridge à la batterie. 1982 est une année difficile pour Osbourne : son guitariste, Randy Rhoads, perd la vie dans un accident d'avion : il n'a que 25 ans. Il est remplacé par Brad Gillis

Ozzy Osbourne -  Diary of a Madman



Osbourne écrit la chanson Suicide Solution pour parler de l'abus d'alcool et en hommage à Bon Scott, le chanteur d'AC/DC, mort par abus d'alcool. Avant la fin de l'année paraît un double album en concert contenant des classiques de Black Sabbath (Speak of the Devil). 
À la suite de la tournée, Sarzo et Gillis quittent Osbourne. Daisley revient et la guitare est assurée par Jake E. Lee
Après la sortie de Bark at the Moon en 1983, c'est au tour d'Aldridge de quitter le groupe et il est remplacé par le batteur de renom Carmine Appice Cette association est de courte durée, Appice est remplacé par Randy Castillo tandis que Phil Soussan prend la relève à la basse.

En 1986 sort l'album The Ultimate Sin, que la critique accueille froidement, le qualifiant de « pire album » réalisé par le chanteur. The Ultimate Sin est suivi, en 1987, par un album enregistré en concert et mettant en vedette feu Randy Rhoads (Tribute). 
Puis en 1988 No Rest for the Wicked, un album à nouveau froidement jugé par la critique de Rolling Stone qui lui accorde une étoile sur cinq. Daisley joue sur No Rest for the Wicked en 1988, mais il est remplacé par Geezer Butler pour la tournée subséquente. 
Sur cet album, on retrouve aussi le jeune guitariste Zakk Wylde de Jersey City au New Jersey, qui reste avec Osbourne les sept années suivantes.

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Zakk Wylde sur scène.
Guitariste de Ozzy Osbourne de 1988 à 1995 et de 2001 à 2009, il est reconnaissable grâce à son jeu rapide et son "pinch harmonique"

La fin des années 1980 est une période plutôt difficile pour Osbourne. Sa femme Sharon l'aide à surmonter son problème d'alcool, bien qu'il ait tenté de l'étrangler un soir de beuverie, ait été emprisonné puis libéré quelque temps après. 
En mars 1989, Osbourne peut savourer un succès au top 10 grâce à un duo avec Lita Ford : Close My Eyes Forever.

En 1991 il réunit Zakk Wylde, Mike Inez et Randy Castillo pour l'album No More Tears. Il participe la même année au titre Therapy du groupe Infectious Grooves sur l'album The Plague That Makes Your Booty Move...It's the Infectious Grooves.

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L'année suivante, Ozzy Osbourne annonce sa retraite de la scène et propose à Black Sabbath d'assurer sa première partie lors de ses deux derniers concerts à Costa Mesa ; il démarre le No More Tours, une longue tournée à la suite de la sortie de cet album, mais doit ralentir le rythme à la suite de multiples fractures à un pied. Il donne un concert pour la première fois à San Antonio au Texas depuis qu'il y avait été interdit de séjour, en février 1982, pour avoir uriné sur un monument historique, vêtu d'une robe de sa femme (sa femme avait confisqué tous ses vêtements à l'hôtel afin qu'il ne sorte pas boire).
Toujours en 1992, Osbourne et Black Sabbath sont introduits au Hollywood's Rock Walk of Fame le même jour. Finalement, Ozzy Osbourne décide de ne pas se retirer et l'annonce avec la tournée Retirement Sucks (« La retraite, ça craint »). 

Deux ans plus tard, il travaille avec Therapy pour enregistrer le morceau Iron Man pour l'album hommage à Black Sabbath Nativity in Black

Ozzy Osbourne -  Ozzmosis

Un nouvel album suit en 1995, Ozzmosis, avec Geezer Butler à la basse, Rick Wakeman au Mellotron sur Perry Mason et I just want you, Zakk Wylde à la guitare, Deen Castronovo à la batterie et avec l'aide de Steve Vai et Lemmy Kilmister pour les paroles.
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C’était dans le plus grand secret en 1994 que les sessions de composition ont débuté. Saint Ozzy, comme à son habitude a fait appel à des contributeurs extérieurs. Point d’intervention de Daisley par contre. Le résultat final sonnera comme un No More Tears 2.
Les secondes sessions ont été chaotiques. Peu de chansons auront été conservées. On en refait de nouvelles.
Inez et Castillo iront chercher leur bonheur musical ailleurs. Ils seront remplacés respectivement par Geezer Butler et Deen Castronovo. Rick Wackeman (Yes) sera embauché aux claviers.

Dans des conditions pareilles, il n’est pas étonnant que cet Ozzmosis soit un album clairement en deçà de ses 6 prédécesseurs. Sans être un mauvais disque, loin de là, il contient quelques bonnes chansons. Par contre, oubliez de suite les ouink ouink jouissifs si chers à Zakk Wylde. Tout est globalement policé et manque de folie. Un comble pour le Madman.
La seule chose que l’on pourra laisser au crédit d’Epic c’est que le label a réellement sélectionné les 3 meilleurs titres pour les proposer en single. « Perry Mason » est une très bonne compo. C’est un vrai mid tempo heavy avec un rythme bluesy. On retrouve la patte Osbourne ici. C’était une très bonne entame de disque.
« I Just Want You » est une fausse ballade avec de belles mélodies et un bon refrain. C’est le genre de chanson passe partout interprétée avec talent par un groupe de vieux briscards.
Le dernier joyaux du disque est la ballade « See You On The Other Side ». Ce titre, un peu oublié de nos jours, est probablement un des tous meilleurs du genre signé Osbourne. Pardon ? Ah oui parce qu’un certain Lemmy Tue-Monsieur a écrit ce titre aux petits oignons pour son pote.

Pour les 7 autres chansons, on reconnaîtra volontiers qu’il n’y a pas de mauvais titres mais que le résultat global est décevant. Le tout oscille entre le correct et le moyen.
On retiendra tout d’abord la ballade « Ghost Behind My Eyes » fortement influencée par les 4 gars dans le vent de Liverpool.
On retiendra également que « My Little Man » co-écrite avec Steve Vai n’est pas mémorable. Ce rythme légèrement orientalisant ne colle pas avec l’univers d’Ozzy. Le mérite est d’avoir essayé.
Enfin le dernier titre, sans être extraordinaire, « My Jekyll Doesn’t Hide » fait malgré tout du bien car c’est exactement ce que l’on attendait du duo Osbourne/Wylde. C’est heavy, frénétique avec un bon solo. Mais pas totalement satisfaisant non plus parce que le duo en a écrit d’autres du même genre de meilleure qualité.
Les autres chansons ? Plutôt moyen sans plus. C’est anecdotique.

M’est d’avis, qui n’engage que moi, que Ozzy aurait du rester ferme envers Epic et convoquer Daisley pour écrire quelques titres. Cet Ozzmosis aurait pu avoir un tout autre visage.

Déçu, Zakk Wylde quittera son poste pour tenter l’aventure avec les Guns N’Roses. Il sera remplacé par Joe Holmes (ex Lizzy Borden) pour la tournée Retirement Sucks.

Ozzy Osbourne - See You On The Other Side



Ozzy Osbourne - Perry Mason



Ozzy Osbourne - I Just Want You



The Osbournes

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Ozzy Osbourne et sa femme, en 2004.

Après six ans d'inactivité Ozzy Osbourne sort en 2001 Down to Earth
La même année, MTV démarre une série de téléréalité basée sur sa vie quotidienne et celle de ses proches, The Osbournes.
En 2002, Ozzy et son épouse Sharon sont invités à dîner à la Maison Blanche en présence du Président des États-Unis. George W. Bush dit avoir apprécié sa rencontre avec le musicien et lui aurait dit "Ozzy, maman aime votre musique".

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En 2003, il lance un double album intitulé The Essential Ozzy Osbourne qui comprend quelques-uns de ses plus grands succès, de Blizzard of Ozz à Down to Earth.

En mai 2005, Ozzy éprouve des tremblements. Ceux-ci ne sont pas liés à ses abus continus de drogues, il s'agit d'un syndrome parkinsonien non-évolutif (son état ne devrait pas s'aggraver avec le temps), aux symptômes très semblables à ceux de la maladie de Parkinson. 

L'année 2007 marque le retour d'Ozzy Osbourne avec Black Rain, album qui se classe 3e meilleure vente au magazine Billboard et qui est vendu à 150 000 exemplaires la première semaine de sa sortie.

Ozzy Osbourne est l'une des nombreuses stars (avec Dave Grohl, Iggy Pop, Lemmy de Motörhead, Alice Cooper, Chris Cornell, Fergie de Black Eyed Peas, etc.) qui chante sur l'album Slash, l'album solo de Slash, l'ancien guitariste de Guns N'Roses, qui sort en avril 2010. 
Le morceau en question s'intitule Crucify the Dead. D'après Marc Canter qui a pu entendre la chanson, Ozzy sonnerait « comme en 1972 » sur ce nouveau morceau. Le morceau est d'ailleurs mis en ligne par le site Amazon le 23 mars 2010

Ozzy Osbourne - Crucify the Dead


Slash - Crucify The Dead (Feat. Ozzy Osbourne)

Ozzy Osbourne est l'une des têtes d'affiches du Hellfest, à Clisson, en France, en juin 2011. 
Le 11 novembre 2011, Ozzy Osbourne participe à la réunification des premiers membres de Black Sabbath et se lance dans une tournée mondiale, qui malheureusement n'a pas eu lieu à cause des problèmes de santé de Tony Iommi. 

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Il était présent en 2012 au Hellfest avec des invités comme Geezer Butler, Slash et Zakk Wylde en remplacement de Black Sabbath, le projet s'appelle Ozzy & Friends.
En juin 2013, sort l'album 13 célébrant la 45e année d'existence de Black Sabbath et remporte un Grammy Award.
Ozzy annonce, en janvier 2020, être atteint de la maladie de Parkinson.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 6 janvier - Marilyn Manson

Message  g2loq Jeu 6 Jan 2022 - 10:01

Brian Warner alias Marilyn Manson fête ses 53 ans ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Zic24
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L'originalité n'est pas un fardeau, mais un choix il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Git25

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

MARILYN MANSON ou l’art de la provocation ?

MARILYN MANSON – Outrance et métallurgie

Alice Cooper n’impressionnant plus personne, la deuxième moitié des 90’s voient surgir tout un tas de spécialistes musicaux es horreur. 
Parmi ceux-ci, quelques chevaliers de l’outrance se distinguent plus particulièrement, alliant musique sauvage et look décapant. Citons en exemples, mais il y en a d’autres : Slipknot, Ministry, Mushroomhead et … Marilyn Manson.

MARILYN MANSON – Mobscene



Marilyn / Manson, un prénom platiné, un nom sérial-killerisé : côté éclairé et côté obscure, un pseudonyme construit pour interpeller. 
Physiquement ? Un androgyne monstrueux à l’iris greffée de blanc et aux dents métalliques, tel le dénommé « requin » dans les 007 de Roger Moore. 
Quant aux illustrations des disques, voilà des enregistrements qui méritent le format « vinyle » : œuvres d’art !

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Jusqu’en 1996, Marilyn Manson, le groupe, usine « gentiment » du Metal Industriel lorsque, dans sa psyché torturée : plaine désertique infinie où des formes mercurielles s’écorchent aux barbelés, l’envie d’en découdre croise le besoin de reconnaissance. 
Alors, « Antichrist superstar » voit le jour. L’Homme supplante le groupe. Il élabore des cauchemars mystiques qui décoreront désormais ses albums.

MARILYN MANSON – The beautiful people



Après un visuel de pochette troublant où il s’offre en naïade dénaturée et asexuée pour servir un contenue glam métallisé : « Mechanical animal » (1998), le passage à l’An 2000, propice à tous les délires, le voit crucifié : « Holy wood (in the shadow of the valley of death) ». 
Sur les 19 plages que compte l’album, 11 sont quasi indispensables. Une fois « abrégé », ce disque devient incontournable.

MARILYN MANSON – New model n°15



Les chansons sont des doigts de feu qui pénètrent le cerveau, y insèrent leurs ongles, connectique vers cet ailleurs infernal narré par l’auteur. 
Le rythme global de l’ensemble navigue sur un tempo medium ponctuellement parcouru de batteries tribales. 
L’effet accélère la partition comme un bolus d’adrénaline. Une seule « acoustiquerie » partielle vient apaiser le chaos tout en conservant l’horrifique horizon, l’impression de terre dévastée.

MARILYN MANSON – The nobodies



L’intention de capter l’intérêt semble évident tant l’audiovisuel est marqué : accords et samples distordus, contraste rouge sang sur noir abyssal. La mise en scène : ce Christ blafard dépourvu de mâchoire inférieure, et sa bande son : « apocalypse show », tout semble calculé. 
Produit marketing pour contemporains qui, passés au fil de l’éducation judéo-chrétienne, re-développent un atavisme masochiste ? Marilyn Manson, sociologue des années double zéro.

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D’un point de vue strictement musical, la déstructuration programmée d’ « Antichrist … » a laissé place aux refrains calibrés qui, déjà, sur « Mechanical animal », aiguisaient l’appétence d’un plus grand nombre. En prise directe sur T Rex et « The slider » (1972), le « Saint-bois » initie des références glam rock. 
S’il reste un fond de traitement industriel, le terreau est puisé aux influences : « Chassez le naturel, il revient au galop ». « Traîtrise ! », s’égosillent les premiers adeptes ! « Miam ! », glousse le « lardon » qui s’extrait du giron maternel via la répulsion de « maman » pour ce « type dégoûtant ».

MARILYN MANSON - Disposable teen



Alors, trahison ou mutation ? Chose certaine, nous autres, rock-addict, puisons à « Holy wood » des sons adaptés au combat quotidien. Pour ça, et malgré ce pseudonyme au construit critiquable, on ne peut que souhaiter que le cauchemar se poursuive.

En concert

Le 25 janvier 2001, le Zénith de Paris accueille la monstrueuse parade pour la tournée qui promeut « Holy wood ». De fait, le spectacle est tout autant visuel qu’auditif : grand Guignol ? Pas au sens où on l’entend.
Alice Cooper propose ce genre de divertissement. La différence se situe au niveau de l’humour. Si Alice Cooper force le sourire, Marilyn Manson dégoutte de suie sanglante. Tout est noir liseré de rouge, orné d’une iconographie anguleuse « naziffiante ».

MARILYN MANSON - The reflecting God (live)



Les musiciens peroxydés aux visages crayeux s’agitent comme des poupées schizoïdes sous des stroboscopes. Marilyn Manson, l’homme, dégouline d’un maquillage maladif tout en haut de ses échasses ou derrière un pupitre de pseudo orateur dictatorial. 
Si tout est réglé comme du papier millimétré, l’enchaînement des titres laissent pourtant des plages de vide qui nuisent à la notion « d’accompli », ce sentiment de saturation des sens à la sortie des concerts.

MARILYN MANSON -  Antichrist superstar (live)



On en prend quand même plein les yeux et les oreilles et cette version hollywoodienne du spectacle vivant supplante bien des prestations de groupes contemporains. 
Mauvaise Foi ? Puisque, sur « Holy wood », le fils de Dieu sur sa croix fait la première de couverture : pourquoi pas ?

Septembre 2020

MARILYN MANSON – We Are Chaos



« Où est passée ma bohème ? Où sont passés les beaux jours ? Les nuits bercées de ‘je t’aime’ et les poèmes d’amour … » – Julio Iglésias
Pour les fans hardcore, We Are Chaos, sorti en septembre 2020 : « On n’y est pas encore mais on s’en approche … ». Reste les images …
Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 7 janvier - Martin Circus

Message  g2loq Ven 7 Jan 2022 - 10:01

En 1971, Martin Circus, groupe de prog rock à la française, envahit les ondes radio avec "Je m'éclate au Sénégal". 
Single impeccable, il propose des paroles licencieuses sur une musique originale où la ligne de basse envoûte l'auditeur. il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Guitar21

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

MARTIN CIRCUS – Je m’éclate au Sénégal

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 MARTIN-CIRCUS-Au-Senegal

Désir de popularité ? De s’extraire des ruelles alternatives avec pour destination les autoroutes de la « grande distribution », d’intégrer les ondes d’Europe 1 ou RTL ? Toujours est-il que Martin Circus décide de sortir de la clandestinité en s’éclatant au Sénégal. 
Le single homonyme, « Je m’éclate au Sénégal », extrait de l’album Acte II, sort en 1971.

Véritable succès, la chanson devient disque d’or en comptant huit cent mille exemplaires vendus au compteur ! 
La suite sera moins glorieuse avec la reprise du « Barbara Ann » des Beach Boys, rebaptisée « Ma-ry-lène » (1975), puis la production de « choses musicales » de plus en plus pop jusqu’à tutoyer la tant décriée « variété ».

MARTIN CIRCUS – Je m’éclate au Sénégal (studio)



Tout au long de ce titre percussif, CF son introduction, la ligne de basse est exemplaire. Idéalement produite, mise en exergue, elle sonne « organique », nerveuse, anaconda s’immisçant à la double hélice de votre ADN. 
Au chant, Gérard Blanc « Une Autre Histoire » emballe le morceau via des paroles parfois licencieuses : « … avec une co-pine de ch’val … ». Il reste qu’il chante avec spontanéité et entrain, à cent lieues du maniérisme qu’il empruntera en solo quelques années plus tard.

La structuration globale du titre conserve cette armature de rock progressif pseudo psychédélique, à peine remaniée grand public, que le groupe propose depuis 1968 et ses débuts (Le matin des magiciens).
Joué live, il développe une énergie communicative.

MARTIN CIRCUS – Je m’éclate au Sénégal (live)



Quel dommage que l’ogre « variété » l’ait emporté. Ces p’tits gars-là avaient la flamme, celle dont brûlent les artistes intègres qui crèvent de froid et de faim au fond d’un jardin … L’humour en prime.
Thierry Dauge

Martin Circus -‎ Le matin des magiciens 1969



Martin Circus - Marylène 1975



Gérard Blanc - Une autre histoire 1988



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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 8 Janvier - Elvis Presley

Message  g2loq Sam 8 Jan 2022 - 8:25

8 janvier 1935, naissance d'Elvis Presley !  cheers


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Par Serge Debono

Comeback Special de 1968, le retour du roi Presley

Le coup de maître d’Elvis. Quand l’abstinence génère l’envie…

Sans le Comeback Special de 1968, Elvis Presley aurait sans doute nourri éternellement les regrets de ses premiers fans. 
Si les années gâchées ne seront jamais effacées, cette émission aura au moins permis au King de revenir à une musique digne de son talent.

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Lorsque l’on prétend que le Colonel Parker a éteint la flamme qui brûlait en Elvis Presley en l’enfermant dans de mièvres productions hollywoodiennes, ce n’est pas tout à fait exact. En effet, à son retour de l’armée, l’idée de faire carrière au cinéma semblait séduire le King. Malheureusement ses deux plus belles prestations dans des films crédibles, Flaming Star (1960) et Wild in the Country (1961), furent aussi les moins rentables.

Éprouvant déjà les pires difficultés à se dresser contre la volonté de son manager, il céda à ses directives. 
Voilà comment, malgré l’envie de reprendre le cuir, notamment à l’arrivée des Beatles, le King devint lentement une parodie de lui-même.

Le 25 mars 1961, malgré un répertoire encore consistant, il donne son dernier concert à Hawaii, pour l’inauguration d’un mémorial aux victimes de Pearl Harbour. 
Il va falloir attendre sept longues années, et une cinquantaine de films gênants, avant de voir le phénomène refaire surface.

Le réveil du rocker

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Jusqu’en 1966, ses albums et ses films, devenus indissociables, font encore recette. Mais, quand la vague britonne s’associe à celle venue de Californie pour donner naissance au rock-psyché, son twist édulcoré devient soudain totalement obsolète. Et ce malgré une voix intacte et un physique ravageur. Sentant son manager dépassé par cette évolution et soucieux de privilégier un public de trentenaire, Elvis saisit enfin l’occasion qui lui est donnée de relancer sa carrière.

En 1968, le King n’a que 33 ans, et refuse de rejoindre le musée des pionniers du rock. Il commence à sortir de sa bulle, et réalise que derrière les murs de Paramount Pictures, le monde a changé. Contre l’avis de son manager, il enregistre ce titre pacifiste dédié à Martin Luther King et Robert Kennedy. Celui-ci est publié en octobre mais sera inclus dans le final de l’émission à venir. Si le costume blanc, les violons et les cuivres n’ont rien de rock’n’roll, le texte est louable et d’actualité. Mais surtout, l’implication du King façon gospel est indéniable…

Elvis Presley – If I can Dream (Comeback Special 68′)



En 1954, Elvis Presley faisait irruption dans le monde de la musique sur les ondes radio. 
Depuis, il est devenu un phénomène visuel, par le biais du cinéma. 
C’est donc à la télévision, de plus en plus influente sur la jeunesse, qu’il revient en fanfare.

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L’idée est du producteur Bob Finkel. Au départ, ce dernier s’accorde avec le Colonel Parker pour un Spécial Noël. Seulement sentant le chanteur réticent à l’idée d’une énième apparition guindée et endimanchée, Finkel décide de s’entretenir seul avec Elvis
Les deux hommes tombent d’accord sur un show relax, et plus authentique. Décors et costumes seront soignés, le public trié sur le volet, et il se soumettra à des parties en playback, un peu too much et trop chorégraphiées. Mais Elvis aura droit à son cuir, et à son concert brut, collé au public. En direct, sans filet, ni violons.

Elvis Presley – That’s all Right Mama (Comeback Special 1968)



Le jour de l’enregistrement, en juin 1968, terrassé par le trac, Elvis refuse de monter sur scène. 
Rien d’étonnant, après sept ans d’abstinence. Sans parler de l’attente qu’il suscite. De nombreux critiques jugent ce comeback improbable, et risqué pour sa crédibilité. Du reste, c’est également l’avis du Colonel. 
Steve Binder, qui a remarquablement dirigé la réalisation du T.A.M.I Show, hérite de la lourde tâche, celle de redorer le blason du King. Il va s’employer à lui redonner confiance, en soulignant son aura et son professionnalisme.

42 millions de téléspectateurs pour le King

L’émission est sobrement intitulée “ELVIS”. Ce n’est qu’au fil du temps, qu’elle fut rebaptisée “68′ COME BACK SPECIAL”.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Elvis-presley

Le 3 décembre 1968, 42 millions d’américains sont devant leurs postes de télévision, pour voir le retour du roi. Les fans comme les sceptiques, le musicien professionnel comme le dernier des mélomanes. 
Janis Joplin est devant sa télé. Jim Morrison aussi. Lui qui adule encore le King ne le saura jamais, mais l’idée de remettre un pantalon de cuir noir est venue à son altesse en regardant les Doors, au Ed Sullivan Show… Sous le cuir, symbole de rébellion, le premier des rockers renaît.

Heartbreak Hotel (Comeback Special 1968)



Sur une scène étroite et carrée, façon ring de boxe, tout de noir vêtu, Elvis entâme un peu crispé, un concert acoustique rythmé par sa Martin D-18 et trois guitares de soutien. Pas de contrebasse, en hommage à Bill Black, décédé trois ans plus tôt. Aucun subterfuge, non plus. 
Le King se donne en pâture avec courage. Le son de sa guitare couvre celui des autres. Pas de choriste pour l’épauler. Pire, l’espace exigu et la position assise, limitent ses mouvements et l’empêchent de dérouler sa colonne d’air. Jouer assis, quelle drôle d’idée de la part de Steve Binder ? Techniquement seulement…

Baby What You Want Me To Do (Comeback Special 68′)



Même si les conditions obligent Elvis à des prouesses, l’atmosphère de juke joint qui émane de la scène est jubilatoire.
Elvis délaisse la Martin pour une Gibson semi-électrique de 1961. On le sent avide de jouer. De revenir aux racines de son adolescence. 
Baby What You Want Me to Do revient à trois reprises durant la soirée. Dans ce cercle de musicos et d’amis, il se détend, et savoure l’instant. Blues, country et rockabilly, comme à ses débuts.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Unnamed

Son humour a toujours fait des ravages, alors il ne se prive pas pour donner dans l’autodérision, singeant notamment sa fameuse moue éculée par ses nombreux films.

Lawdy Miss Clawdy (Comeback Special 68′)



Le King semble s’épanouir rapidement au fil des minutes, jusqu’à retrouver toute sa verve. Il aguiche gentiment les spectatrices, mais ne perd pas une miette de son trip. On a soudain l’impression de le voir au naturel. Dans la confidentialité d’un bureau ou d’une chambre. Sans écho, il nous délivre ce qu’il a de plus beau. Sa voix sans pareille, et ce feeling incomparable. Durant sept ans, Elvis se serait damné pour une nuit avec son public. Le voilà exaucé…

One Night With You



Au final, Elvis Presley réussit un tour de force. Séduire la majeure partie du public, sans pour autant épouser la mode du psyché. 
Cette émission de TV devenue légendaire inspirera par la suite le concept du MTV Unplugged.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Elvis-68-1000x1480-0fac8396a80c56c17b0fb5030da798e7

Le temps confère au Comeback de 1968, le même crédit unanime que les célèbres Sun Sessions de ses débuts. 
Le spectre du has-been s’éloigne donc, au moins pour un temps. 
Elvis fait plaisir à voir. Elvis est de retour. Les deux albums à venir le confirmeront.
Serge Debono

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Message  Mik Sam 8 Jan 2022 - 21:30

EXCELLLLENT les Martin Circus en live !!! Du brut des années 70 et le commentaire est excellent et transpire la vérité. il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 3346527013
Moi, j' m'éclate à la maison en parcourant ton post, chaque soir, quoi que là j'te trouves un peu en roue libre ces derniers jours ...  il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1179796571
Non pas la tête, ma fontanelle est pô encore refermée  
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Et que dire de tous ces super morceaux du King, le pied !!! On s'croirai à une soirée entre potes, quel monstre ce mec !!! Merci Christian.

Allez, encore Mike Oldfield, Peter Frampton, Jethro Tull et Calvin RUSSEL et il ne t'en restera plus qu'une petite centaine à nous faire redécouvrir Christian, même si je sais déjà que tu nous garde l' Taulier pour la fin il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1094680642
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Quand tu fais l'autruche, n'oublies pas qu' t' as l' cul dehors il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 1473505319

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Empty 9 janvier - CACTUS

Message  g2loq Dim 9 Jan 2022 - 10:53

Ben, l'Taulier attendra encore un zeste, ami Patrick il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Beer128   
Ce dimanche, on reste dans le Heavy Rock des seventies il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Git26

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Par Thierry Dauge

CACTUS – L’autre Led Zeppelin

CACTUS : Heavy, blues et rock (1969-1972)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Cactus-albums

En 1969, l’américain Cactus a tout pour devenir l’équivalent de l’anglais Led Zeppelin. Tim Bogert et Carmine Appice, paire rythmique du psychédélique et heavy Vanilla Fudge, quittent leur vaisseau d’origine. Ils arrivent sur le « marché ». Très vite, ils concluent un deal avec les « cadors » du défunt Jeff Beck Group, à savoir : Jeff Beck himself et Rod Stewart, le « sexy ». 
Imaginez l’affrontement ! Page et Plant d’un côté, Beck et Stewart de l’autre, Bonham et Jones à la rythmique face à Bogert et Appice tout aussi cadencés.

CACTUS (1970)

Cactus voit la scoumoune s’abattre sur lui dès ses débuts. Beck a un accident et ne peut assurer la place centrale qu’il se promettait d’occuper. Stewart préfère alors rejoindre un autre de ses amis guitaristes, Ronnnie Wood, au sein des Faces. 
Bogert et Appice se retrouvent donc sans guitare ni chant sur le seuil du studio d’enregistrement.

Pour y pallier, ils font appel à un ex Buddy Miles, Jim McCarty, bretteur aussi talentueux que puissant, et Rusty Day, chanteur habitué à batailler sa place dans l’Enfer de The Amboy Dukes, assailli par la six cordes de « Guitarzan » Ted Nugent
En lieu et place d’une paire de Ferrari, Cactus recrute une Lamborghini et une Maserati ! On a connu pire.

De ce nouveau quatuor naît un premier album éponyme dévastateur de puissance et de musicalité, le turgescent Cactus (1970). Si, côté musique, personne ne trouve rien à redire, c’est via sa pochette « phallus et cojones » qu’il est décrié.

CACTUS – Let me swim



Le son est tranchant comme le biseau d’une aiguille sur la peau d’un fruit trop mûr, les musiciens au sommet de leur pratique, virtuoses maltraitants leurs instruments. Mais la concurrence est rude. Led Zeppelin a déjà dégainé trois « épées » : le I, le II et le III, pendant que Deep Purple embrase les platines avec In rock. Tirer son épingle du jeu dans un contexte aussi « bruyant » relève de l’exploit. Pourtant, c’est bien à ce niveau-là qu’opère le Cactus éponyme.

Le blues comme ligne d’horizon, un volume sonore poussé à son maximum, des chansons rentre dedans, l’album a tout pour séduire le plus grand nombre. « Public, manifeste ton engouement et salue comme il se doit l’avènement de ta nouvelle idole ! »

CACTUS – farm



Les groupies tardant à se déshabiller, et afin d’accrocher un statut mérité, le quatuor envoie une nouvelle bombe : One way … or another (1971). Rien que de l’électricité montée en blues aux frontières du hard rock. Encore une fois, le concurrent direct hisse la barre un cran au-dessus avec son IV. Pourtant, sur cet Lp, Cactus ne démérite pas.

One Way … Or Another (1971)

Jim McCarty, guitariste au jeu délié, est capable de saillies dantesques, du genre à fissurer le double vitrage, sectionner la ferraille au cœur du béton armé. Capable de prolixité, il se plie aux nécessités de l’ensemble sans mettre un larsen « à côté ». 
Tim Bogert affiche une solidité rythmique qui lui assure un statut statufiant. Au-delà de sa prétendue discrétion, il tresse des notes nerveusement élastiques autour des baguettes virevoltantes de son compère, le phénoménal Carmine Appice. Celui-ci possède l’intégralité de ce que tous les batteurs existants espèrent un jour pouvoir exprimer. Il copule son instrument avec une maestria diabolique. 
Enfin, Rusty Day, la voix du combo, moins charismatique que Plant, moins soul que Marriott mais tellement « vivante », accompagne à l’idéal le « boucan » des autres.

CACTUS – Rock’n’roll children



Non contents de composer des pièces musicales imparables, nos quatre lurons en foire excellent dans les reprises, leur infligeant un traitement revigorant, un lifting explosif, une décalcification « ostéoclastique ». 
Parallèlement, leurs propres titres ne tendent qu’à devenir des « classiques ».

CACTUS – One way or another



Rien n’y fait, One way … or another ne décolle pas. Live, il en va tout autrement. Le public se presse aux concerts du Cactaceae, heureux de retrouver en ces américains ce que Page et ses hommes livrent en Albion : démesure, cataclysme, pulsion destructrice, pur heavy rock ! Pugnaces, conscients de leur talent, les musiciens décident d’enregistrer un nouvel opus.

Restrictions (1971)

Restrictions (1971) reprend le flambeau là où le précédent Lp l’a laissé. A savoir, claquant à l’apex des tempêtes musicales … avec un plus. Cette fois-ci, un premier single extrait du long format trouve l’oreille d’un plus grand nombre, révélant aux auditeurs ce qu’il y a de plus délicieusement mauvais en eux : « Evil » !

CACTUS – Evil



Mais le succès ne dure que le temps d’une floraison puis retombe, fané, disque chassé des hauts plateaux par d’autres mieux distribués. 
Dans ce domaine, Machine head, Who’s next, Sticky Fingers, Hunky dory, L.A. Woman … Pléthorique, la concurrence ne manque pas et le public concentre son oreille sur les plus connus.

CACTUS –  Restrictions



Même si Restrictions est une réussite artistique, Jim McCarty et Rusty Day jettent une éponge imbibée de dope et d’alcool, laissant à nouveau le duo d’origine seul et sans avant-scène.

Ot’n’Sweaty (1972)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 3 Cactus-II

Appice et Bogert se mettent en quête de remplaçants. Au micro, ils recrutent Peter French, un solide vocaliste ayant hurlé dans des combos à présent mythiques comme Leaf Hound ou Atomic Rooster, formations heavy psyché « collectorisées ». 
A la « rappe », Werner Fritzschings vient lâcher des riffs et des soli tout aussi meurtriers que ceux de son aîné (mais d’où sort-il ?!). Histoire de varier les plaisirs, éviter de copier / coller les ébats de la formation initiale, un clavier vient additionner ses touches au quatuor de base.

Avec ce nouveau line up, Cactus produit Ot’n’Sweaty (1972), un long format mis live, mis studio d’une qualité incontestable. On y pratique un hard rock typiquement 70’s relevé d’une giclette de tabasco, condiment texturé Southern. Rien de gênant, Cactus traquant à présent les amateurs de déserts texans.

CACTUS – Bedroom mazurka



Si l’espoir en un avenir meilleur permet de survivre, il arrive un moment où les subsides engrangés sont comptés. 
Devant le peu d’attrait et les maigres bénéfices, la maison de disque déclare forfait. Dépités, le duo fondateur dissout le quintette … une idée derrière la tête. Jeff Beck est à nouveau en quête d’aventure. 
Ainsi va naître BBA : Beck, Bogert & Appice. En 1973, ces hommes livrent un tsunami en public qui sort sous la simple appellation de Live, enregistrement qui vaut bien que Cactus y ait laissé sa peau. Mais c’est une autre histoire …

BBA – Superstition (live)



CACTUS Live

Il faut attendre 2004 pour qu’un Label se décide à sortir un live « officiel » de la première mouture du groupe, un double CD « digipak » : Fully unleashed : The live gigs. A l’écoute, on persiste à penser que Cactus faisait jeu égal avec le Zeppelin, labourant les terres d’un heavy blues rock qu’on aurait aimé pouvoir subir live et en direct.

CACTUS – Long tall Sally (live)



Reste les enregistrements et … Jacques Dutronc en promoteur. Parce que si « … dans la vie, il y a des cactus … », nous devons réellement nous piquer de le savoir.
Thierry Dauge


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Message  Invité Dim 9 Jan 2022 - 18:48

Thanks a lot!
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