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Billets d'humeur / Billets d'humour
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
La petite voiture électrique est pour moi une excéllente solution en agglomération car nettement moins de pollution atmosphérique, moins de nuisances sonores, mais elle n'est viable que dès lors on puisse recharger chez soi. Donc, comment faire lorsque l'on habite en appartement (majeure partie des moyennes et grandes agglomérations) et que le seul garage que l'on a (lorsque l'on en a un) est un collectif où le projet d'installation de plusieurs bornes devient un casse-tête technique remplit aussi d'embrouilles entre propriétaires pour la répartition des coûts d'investissement.
Autant dire que c'est inenvisageable et c'est bien dommage.
Jife
Autant dire que c'est inenvisageable et c'est bien dommage.
Jife
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et la mondialisation ?
Un anniversaire et le point de vue de Frico sur la mondialisation
Publié le 1 juin 2020 par frico-racing
Il y a 15 ans, 54,7% des Français rejetaient le projet de constitution européenne !...
Union européenne
LE NON DE 2005 EST TOUJOURS BIEN VIVANT !
Point de vue (par le Parti de la démondialisation)
Et voilà ! Encore une fois les Français avaient raison. Le 29 mai 2005 le NON majoritaire au TCE (Traité constitutionnel européen) infligé aux classes dirigeantes et à tous ceux qui chantaient la mondialisation heureuse avait sonné comme un avertissement clair et net.
Grand moment démocratique, de débats partout dans le pays, la campagne pour le NON s’était déployée du village au bourg, de la banlieue au centre-ville. Texte en main et rage de comprendre le pavé rédigé en langage tarabiscoté, le peuple français s’était passionné pour décrypter le « projet » d’une constitution européenne soumise à référendum. Et finalement il avait tranché par un vote non à presque 55% !
Or, si un seul pays de l’Union européenne refusait le TCE, le TCE disparaissait du paysage. Le NON de France fut donc soutenu par des peuples d’autres pays de l’UE qui s’y opposaient aussi mais étaient, eux, privés de référendum. Volonté du peuple souverain de France et solidarité internationale se sont ainsi conjuguées, tout naturellement.
Tous ceux qui avaient mené campagne tambour battant étaient fiers et terriblement heureux de leur victoire. C’était le temps béni où des organisations de gauche n’étaient pas encore totalement apeurées par la souveraineté du peuple, par le mot nation. Pas toutes, évidemment, puisque le PS arborait lui l’étendard du OUI, tout comme les Verts déjà acquis à la cause européiste. Mais il serait malhonnête de ne pas souligner qu’une minorité de la droite, souverainiste, et le Front National avaient mené bataille, eux aussi, contre le TCE.
Mais la victoire du non populaire fut de bien courte durée
L’Union européenne, fort marrie du résultat, concocta un canada dry du TCE : le Traité de Lisbonne. Le gouvernement français s’empressa donc, avec enthousiasme, de réunir députés et sénateurs à Versailles pour la tenue d’un Congrès afin d’adopter le Traité de Lisbonne qui sera ultérieurement intégré à la Constitution française !
Ce véritable coup d’État parlementaire a sonné comme un coup de tonnerre et généré une défiance profonde du peuple à l’encontre des élus. S’en est suivie une croissance régulière du taux d’abstention et un rejet du système politique en place.
Alors, 15 ans plus tard, où en est-on ?
La mondialisation a coulé des jours heureux ! L’Union européenne, bien équipée grâce au Traité de Lisbonne qui lui a donné primauté sur le droit national, donc la volonté populaire, a empilé les traités, les directives et les prescriptions aux États en faveur de la libéralisation tous azimuts. Délocalisations, désindustrialisation, libre-échange généralisé, compétence exclusive de l’Union européenne en matière de traités de commerce international, dogme budgétaire, privatisations de services et entreprises publiques (EDF, GDF, La Poste par exemple), etc. Augmentation du chômage, de la précarité, gel des rémunérations des fonctionnaires, réductions des moyens et effectifs de l’hôpital public, adoption du paiement à l’acte, de la réforme sur l’Hôpital (HPST), subventionnement des hôpitaux, cliniques et EHPAD privés puisé sur le financement des hôpitaux publics, réformes de l’organisation de l’État, paupérisation des communes, création des métropoles, réforme des Régions, des retraites, du droit du travail, etc. Toutes ces « réformes » prennent leur source au sein de l’Union européenne. Bien sûr les gouvernements sont consentants mais voudraient-ils ne pas l’être qu’ils seraient pieds et poings liés par le Traité de Lisbonne !
Quant aux députés et sénateurs, qui se sont rendus complices en 2008 du coup d’Etat parlementaire en participant tous au Congrès, quelle que soit leur appartenance politique (il ne leur est même pas venu à l’idée de le boycotter), ils n’ont plus désormais pour exister que les miettes qui leur sont consenties. Voudraient-ils refuser un traité de libre-échange signé par l’Union européenne qu’ils ne le pourraient même pas : leur avis n’est pas requis et quand il l’est la majorité se couche et vote oui ! Voudraient-ils intervenir sur la politique économique que cela serait déclaré contraire à la Constitution française !
Le bilan de l’Union européenne est sanglant pour les populations !
Ceux qui aiment l’Union européenne, qui la défendent, la protègent, voire la vénèrent, ont du caca dans les yeux ou optent inconditionnellement pour le néolibéralisme. Et peu importe qu’ils se réclament de gauche, de droite ou d’ailleurs : ils sont ensemble, objectivement, concrètement, politiquement, dans le même camp, celui de la confiscation de la souveraineté nationale et populaire ! Car tel est le but réel de la « construction » européenne. A défaut de pouvoir changer le peuple d’un coup de baguette magique, elle dénie aux citoyens tout droit d’intervention dans les politiques économiques, sociales, culturelles, environnementales, etc. Et qu’on ne vienne pas invoquer le Parlement européen, qui, sans pouvoir, a perdu toute légitimité populaire (le taux d’abstention aux Européennes en dit long).
Le bilan de l’Union européenne depuis 15 ans est donc sanglant puisqu’elle n’a rencontré aucun obstacle réel à la mise en œuvre planifiée de ses actions profitables au libre-échange et a barré la route à tout progrès social. Mais qui pouvait imaginer autre chose que cet effroyable constat de liquidation des acquis sociaux, pas à pas, GOPÉ* après GOPÉ, érodés, rabotés, jusqu’à même la mise sous tutelle directe et sans vergogne de la Grèce devenu le pays laboratoire de la mise en œuvre du « projet » européen. Retraités ruinés, hôpitaux en faillite, chômage endémique, biens publics bradés au privé, ports cédés à l’étranger, dette publique gigantesque faisant le bonheur des banques, etc. Le bilan de l’Union européenne en Grèce est celui d’un prédateur prêt à tout pour anéantir sa proie.
Aucun pays de l’Union européenne ne bénéficie des « avantages » de la tutelle européenne à l’exception de l’Allemagne bien sûr, leader et grande gagnante du système et de l’euro dont la valeur a été fixée par celle du Deutsch Mark. Le peuple allemand, lui, a été passé rapidement à la lessiveuse des réformes du droit du travail, du job à un euro, etc. L’Allemagne fait tourner à plein les usines de ses sous-traitants dans les ex-pays de l’Est, là où les bas salaires sont favorables aux intérêts des propriétaires/actionnaires des entreprises…
La France aliénée et paupérisée par l’Union européenne
La France, depuis le « traité de Lisbonne », ne cesse de dégringoler. D’abord sur le plan industriel : le secteur représentait 23% du PIB avant l’euro et seulement 12% aujourd’hui. Le chômage augmente (6 millions de personnes au moins sont privées d’emploi) et sert de moyen de pression en faveur de la baisse et du gel des salaires et sur la diminution de la protection sociale.
Les privatisations s’enchaînent : bientôt ADP, les barrages hydrauliques, les hôpitaux, les retraites par capitalisation, etc. Le statut de la Fonction publique est dans le collimateur comme le montre le dernier rapport scélérat de la Caisse des Dépôts et Consignations. La destruction du Code du travail est bien avancée (loi El Khomri et ordonnances Macron). Les médias ont été colonisés par les multinationales et l'aristocratie financière : 9 milliardaires les possèdent à peu près tous ! Le MEDEF règne en maître sur tous les fronts et affiche sa détermination à s'attaquer aux 35 heures, aux congés payés, aux repos hebdomadaires.
Bref, tout va bien pour des principales firmes « françaises » dont les dividendes s'élèvent en 2019 à plus de 50 milliards d’euros ! Et tout se dégrade pour le peuple…
L’irruption du Covid-19 n’a pas permis à l’Union européenne de redorer son blason étoilé. Elle a même déçu ceux-là même qui la chérissent ! Aucune solidarité européenne. Et pire puisque des rapts de matériels sanitaires en provenance d’Asie ont eu lieu entre plusieurs pays de l’Union ! La solidarité est venue de Cuba, de Russie, du Venezuela…
La désillusion des peuples est bien réelle et s’est imprimée dans la mémoire collective, s’ajoutant à la forfaiture du Traité de Lisbonne. Car à quoi sert l’Union européenne si, en situation de péril sanitaire, elle ne peut produire aucune solution bénéfique pour la population ?
Question naïve sans doute si l’on se réfère aux causes réelles et sérieuses de la naissance de l’Union européenne qui n’ont jamais été autres que la construction d’un grand marché libre, sans frontière pour le capital ni pour les marchandises, ouvrant en grand les portes à la mondialisation et favorisant son développement. L’examen de la situation économique et sociale atteste de cette réalité !
Alors, 15 ans plus tard que fait-on ?
Une chose est sûre : la victoire du NON le 29 mai 2005 et la trahison du Congrès de 2008 sont toujours présentes dans la mémoire collective.
La mobilisation des Gilets jaunes en 2018 et 2019 a mis en lumière la capacité de résistance idéologique et politique des « sans-grades » et des premiers sacrifiés sur l’autel de la mondialisation néolibérale. La violence de la répression qu’ils ont subie a heurté le pays tout entier.
La crise politique engendrée par la gestion calamiteuse et coupable du Covid-19 de l’Union européenne et du gouvernement de Macron ne fait que commencer, s’ajoutant à la décomposition en cours des forces politiques qui ont capté le pouvoir et bradé la démocratie.
L’urgence est donc de créer les conditions à un rapport de force favorable aux intérêts du peuple.
Les multiples appels et embryons de construction de fronts ou de regroupements menant à l’émancipation du peuple, à sa libération du joug de l’Union européenne, de la mondialisation néolibérale sont encore loin d’aboutir mais pourraient créer une nouvelle phase politique.
Ce qui est certain, c’est que seul l’engagement du plus grand nombre, sur tous les fronts, ouvrira des perspectives pour sortir de la nasse du néolibéralisme.
Le Pardem travaille depuis de longs mois à un programme de démondialisation et s’impliquera dans toutes les luttes. Dès maintenant pour l’hôpital, la Sécurité sociale et la nationalisation des banques, des assurances et de toutes les grandes entreprises stratégiques. Il présentera aussi ses propositions de réformes radicales des institutions politiques du pays conduisant à un régime politique véritablement démocratique.
Le NON du 29 mai 2005 n’est pas mort. La résistance non plus. Le peuple est toujours debout. Il reste à nous organiser pour gagner la bataille de la démondialisation. Vaste programme mais indispensable ambition !
GOPÉ* : Grandes orientations des politiques économiques définies chaque année par la Commission européenne et imposées à chacun des États membres de l’Union européenne.
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g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Analyse très noire et aussi orientée de la situation ... difficile à expliquer pour moi, je ne m'éloigne pas trop de cette analyse tout en me demandant ce qu'elle aurait été si le TCE n'avait pas existé. Nul ne peut le savoir, mais à observer les parties de bras de fer commerciaux entre les continents les plus riches on peu facilement se demander si la situation actuelle ne serait pas pire ... ??
Jife- Membre incontournable !
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Euthanasie et Covid19 : La circulaire de la honte !
Frico racing rajoute à l'article du canard enchaîné
Publié le 15 juin 2020 par frico-racing
Euthanasie et Covid19 : La circulaire de la honte !
Reposant sur le mensonge et une propagande éhontée - faute de lits, de matériels, de soignants et d'infrastructures suffisants - l’État à bien contraint les médecins "A limiter l’admission en réanimation des personnes" dites "fragiles""...
Personnes âgées : voilà la circulaire de la honte
PAR DOMINIQUE VIDAL :
À force de la chercher en vain, j’aurais fini par douter de l’existence de cette circulaire du 19 mars qu’évoquait « Le Canard enchaîné » la semaine dernière et qui inciterait les médecins à limiter l’admission en réanimation des personnes « fragiles ». Et voilà que m’est parvenu ce message d’une personne active dans un hôpital.
Appelons-le Matthieu pour lui éviter un licenciement brutal. « La lecture de votre article “Euthanasie ? Non : Euthanasie !” m’a fait repenser – écrivait-il – à un document découvert sur le site de la SFAR portant sur les recommandations relatives à la “Décision d’admission des patients en unités de réanimation et unités de soins critiques dans un contexte d’épidémie à Covid-19”. En lisant ce document, j’ai ressenti un réel malaise avec l’impression que chacun ne pourrait effectivement pas accéder à la réanimation faute d’un “équilibre entre les besoins médicaux et les ressources disponibles” ... Je suppose, poursuit mon correspondant, « que vous avez déjà pu lire ce document, mais je vous en laisse le lien ci-contre : https://sfar.org/download/decision-dadmission-des-patients-en-unites-de-reanimation-et-unites-de-soins-critiques-dans-un-contexte-depidemie-a-covid-19/
Quand je l’ai lu, j’ai également pensé que devoir être confronté à un tel choix pour les soignants et accompagnants de personnes âgées n’était pas normal.. »
Publié par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, ce document, effectivement daté du 19 mars 2020, a été « rédigé collégialement par un groupe d’experts régional : Élie Azoulay, Sadel Belloucif, Benoît Vivien, Bertrand Guidet, Dominique Pateron et Matthieu Le Dorze ». Il est d’ailleurs cité comme référence par le ministère des Solidarités et de la Santé (https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_ehpad_etablissements.pdf).
Avant d’en venir au contenu de cette circulaire, je voudrais dissiper une confusion présente dans certains messages reçus sur ma page Facebook. Il y a, selon moi, deux situations différentes :
- celle du médecin qui décide du sort de son patient, en tenant compte de l’avis dudit patient et de ses proches, mais en en assumant seul la responsabilité en son âme et conscience. Cela existe depuis la nuit des temps et ne pose de problème que si la décision est contestable et fait l’objet d’une plainte ;
- celle d‘un groupe de médecins qui, avec la caution d’un ministère, poussent vers la mort des milliers de personnes dites « fragiles » qu‘ils ne connaissent ni d’Ève ni d‘Adam, en incitant le personnel hospitalier à ne pas les admettre en réanimation. Ceux-là, à mon avis, relèvent du tribunal. D’autant que ce dernier disposera d’une preuve à charge : un texte qui, par moments, nous renvoie neuf décennies en arrière.
N’étant pas médecin, j’ai aussitôt consulté le docteur Pierre-Jacques Raybaud, très engagé dans le combat contre le Covid-19 et qui, dans sa pratique de généraliste, s’est heurté à plusieurs reprises, ces dernières semaines, à des responsables hospitaliers refusant d’admettre en réanimation des patients âgés malades du Codiv-19 : il peut en témoigner.
Selon lui, ce texte constitue un appel au « triage systématisé des patients ». Comment, poursuit-il, « peut-on prédire aussi facilement la fin de vie d’un patient ? Tout médecin a connu dans sa carrière des améliorations spectaculaires dans des situations extrêmes ». Raybaud s’étonne aussi de la formule « en raison du caractère extraordinaire, mais personnalisé ». Pour lui, « ce genre d’opposition, c’est le début de la fin. Ce n’est plus de la médecine. Dire une chose, puis son contraire, en dire une autre et l’atténuer par divers procédés n’est pas compatible avec la médecine." Les auteurs, souligne-t-il, parlent de « décision collégiale », mais plus loin ils écrivent que « la place laissée aux proches risque d’être limitée dans la décision du refus de réanimation ». Bref, conclut le docteur Raybaud, le document prétend se fonder sur « l’attitude individuelle de chaque médecin en son âme et conscience », mais en fait, « tout en prenant la précaution de peser chaque mot, il pousse à la roue d’un triage systématisé ».
C’est en effet l’impression qui ressort de tout le texte, mais en particulier du passage consacré, en page 6, à la « non-admission en soins critiques ». Les médecins évoquent quatre cas, que je cite ci-dessous in extenso :
i. Soit parce que refusé par le patient (et/ou la famille)
ii. Soit du fait d’une absence de signes de gravité pour la réanimation (avec poursuite de la prise en charge par exemple sous couvert d’une oxygénothérapie dans un service classique) ;
iii. Soit parce que l’admission en soins critiques relèverait d’une obstination déraisonnable, définie par des thérapeutiques ne bénéficiant pas au patient, disproportionnées par rapport au bénéfice attendu, qui n’auraient d’autre but qu’un maintien artificiel — et transitoire — de la vie au prix de souffrance pour le patient et ses proches, et d’une détresse des équipes. Une telle admission risquerait aussi de priver un autre patient d’une prise en charge en réanimation, alors qu’elle/il aurait plus de chance d’en bénéficier. Ainsi, nous considérons licite de ne pas admettre un patient en réanimation dès lors qu’il s’agit d’une obstination déraisonnable, y compris si une place de réanimation est disponible.
iiii. Chez ces patients non-admis en soins critiques, les soins ne sont pas interrompus, mais s’intègrent dans le cadre d’un accompagnement en collaboration avec les spécialistes d’une telle prise en charge palliative afin d’assurer une absence de souffrance et une fin de vie digne et apaisée, en présence de leurs proches. »
Vous avez bien lu ? Les signataires n’ont pas le moindre doute sur la destination vers laquelle ils envoient les patients qu’ils refusent en réanimation : « Les soins ne sont pas interrompus, mais s’intègrent dans le cadre d’un accompagnement en collaboration avec les spécialistes d’une telle prise en charge palliative afin d’assurer une absence de souffrance et une fin de vie digne et apaisée. »
Et il s’agit pas là de propos théoriques : selon Le Canard enchaîné, en quelques jours, « les patients de plus de 75 ans en réanimation sont passés de 19 % à 7 % et ceux de plus de 80 ans de 9 % à 2 %. »
On frémit à l’idée que des médecins, dans la France du début du XXIe siècle, se croient autorisés à accompagner vers la mort des milliers de personnes « fragiles ». Certains amis m’ont reproché d’avoir évoqué l’Allemagne nazie. C’est qu’ils m’ont mal compris : je ne pense évidemment pas à la Shoah, mais à la première étape du génocide : la liquidation des malades mentaux. Plus de 100 000 handicapés sacrifiés au nom de la liquidation des « bouches inutiles » et de la libération de lits pour les jeunes soldats blessés.
Comparaison n’est évidemment pas raison. Mais que dire de la sortie de ce vice-gouverneur républicain du Texas déclarant : « Personne n’est venu me demander si, en tant que personne âgée, j’étais d’accord pour prendre des risques si cela pouvait sauver l’Amérique que toute l’Amérique adore et la transmettre à nos enfants et petits-enfants. Si c’est ce que l’on obtient en échange, je fonce » ? Les signataires de la circulaire du 19 mars enrobent leurs directives mortifères dans un discours déontologique politiquement correct. Leur texte n’en transpire pas moins l’eugénisme.
Dominique Vidal.
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Les Casse-Couilles Climatiques
Les Casse-Couilles Climatiques
Par Philippe GUILLAUME 25 juin 2020
Convention Citoyenne pour le Climat : vers l'enfer vert
La Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) vient de rendre ses conclusions. Elle promet des jours meilleurs pour tous, si vous aimez le vélo.
Un bon écologiste est-il un écologiste mort ? N'allons pas trop vite en besogne, car nous respectons tous ceux qui n'ont pas les mêmes opinions que nous, ça enrichit le débat. Par contre, du côté de la CCC, la réciproque semble ne pas être de mise et il est certain que l'on veut la mort de la passion des véhicules à moteur et des sports mécaniques. Si la cause est noble (sauver la planète, ça se tient), la méthode est typiquement française : brutale et désordonnée, portée par une minorité hurlante qui veut le bien de tous. Et dont il faut se méfier.
Quand ça taille, ça taille
On a vu quelques propositions purement intégristes apparaître lors de cette consultation : certaines nous ont même saisis de stupeur. Comme quand on lit qu'il est souhaitable d'interdire, non seulement toute compétition de véhicules à moteur, mais également les compétitions de véhicules électriques. Une autre proposition, tout aussi salée, visait à interdire les véhicules de collection en les assimilant, je cite, à des "armes de guerre" (sic), et en demandant leur neutralisation, soit par blocage des éléments mobiles du moteur ; par contre, le rétrofit électrique avait grâce aux yeux du rédacteur de ces propositions, probablement auteur de ces deux mesures, puisque dans les deux cas il était précisé que ces actions permettraient "de réduire la fascination pour les véhicules à moteur". Gasp.
On le voit : le débat n'offre aucune dose de concret. Quelle est la part des véhicules de collection dans la pollution (la plupart font moins de 1000 kilomètres par an), quelle est leur part dans l'économie (la filière des carrossiers, selliers, métiers d'art), est-ce que c'est comparable à disons, au hasard, à l'empreinte carbone d'un match de foot ou d'un meeting d'Europe-Ecologie Les Verts ? Ne cherchez pas d'infos, mais du dogme : la planète c'est bien, l'automobile, c'est le mal.
Tester le terrain
Evidemment, ces mesures les plus extrêmes n'ont qu'un objectif. C'est une méthode vieille comme le monde : on balance des idées un peu radicales, on voit si, en face, l'opinion frémit, ou pas, on recule ensuite d'un petit pas en passant pour des gentils. En ce moment, vous aurez remarqué le nombre de personnalités politiques qui se prononcent, "à titre personnel", pour une limitation à 110 km/h sur les autoroutes. On sait que le fiasco absolu qu'a représenté le passage à 80 km/h, qu'aucuns chiffres crédibles ne permettent de démontrer le bien fondé, avait commencé par une approche favorable, "à titre personnel", du psycho-rigide du Havre. Ça a débouché sur un an de manifs de gilets jaunes. Tout ça pour ça.
Gilets jaunes qui pourraient bien ressortir : en effet, les mesures retenues par la CCC tournent à l'écologie punitive, et nul doute que, dans un pays déjà endetté à 120 %, elle va faire ressortir les fractures sociales. Déjà, "l'autosolisme", c'est terminé : celui qui va bosser avec son auto devra prendre le métro ou le RER. Tant pis si celui-ci est sale, bondé, souvent en panne. Accélérer la mutation du parc automobile fait aussi partie du plan : vous avez aimé le malus, les vignettes Crit'Air, les zones ZCR ? Vous allez adorer le super malus (ça parle de monter jusque 40 000 €), et des critères encore plus stricts pour savoir qui a le droit de rouler où et quand. Les pistes cyclables sont appelées, non pas à partarger l'espace public, mais à la préempter : les motos n'ont plus d'espace pour se faufiler, les autos s'agglutinent sur des axes où, auparavant, ça roulait.
On rappellera que la France compte pour 0,9 % des émissions mondiales, que le transport en représente 30 %, et que l'automobile est responsable de 52 % de cette part (chiffres de la CCC).
Quelle représentativité
On nous présente cette CCC comme un bel exemple de démocratie participative, comme à l'époque du fameux "grand débat" qui n'a débouché sur... rien. En même temps, quel crédit accorder à la CCC ? Est-ce que les jeux n'étaient pas pipés d'avance ? Quand la commission est présidée par Thierry Pech, directeur général de Terra Nova (think-tank orienté à gauche qui a tout intérêt à aller chercher des voix chez les verts) et sous-présidé par Laurence Tubiana, négociatrice de l'accord de Paris sur le climat, qu'espérer d'autre que des réactions caricaturales visant à interdire, culpabiliser, taxer, trois termes qui vont finir par devoir être écrits sur le fronton des mairies....
Car, au fond, disons clairement que le CCC ne va pas assez loin. Si l'objectif de la convention est de sauver la planète, alors sauvons la vraiment. Signons tout. Mais dans ce cas, on arrête de forcer les gens à changer de véhicules tous les cinq ans à grand coup de vignettes discriminatoires. On arrête de penser que l’électrique, principalement alimenté au charbon et au nucléaire, est autre chose qu’une supercherie de plus. On arrête d’extraire des terres rares aux quatre coins de la planète pour qu’un citadin à la pseudo bonne conscience donne aux autres des leçons d’écologie sur son bidule électrique jetable. On arrête aussi les billets d’avion low-cost pour aller passer un week-end aux Canaries et les paquebots dans la baie de Venise. On arrête de manger des fraises en janvier. On arrête de voir des bateaux provenant de Chine chargés de produits bas de gamme et jetables inonder le reste du monde, pour quoi faire, au fait ?
Chiche ? En attendant, on pourrait penser à arrêter de pomper l'air et de culpabiliser l'infirmier, la caissière, le livreur, qui vont bosser avec leur Twingo même par temps de coronavirus et qui n'ont pas forcément les moyens d'en changer.
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Convention citoyenne sur le climat. La vision de C. Combal dans sa dernière chronique hebdomadaire . J'aurais mis un pouce bleu .
kuczynski- Membre incontournable !
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
et merci Patrice de nous faire connaître ce monsieur. Je vais aller faire un tour dans le Tarn histoire de boire une bière agrémentée de discussion
éclairées!
Maxrunner31- Membre incontournable !
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
kuczynski a écrit:Convention citoyenne sur le climat. La vision de C. Combal dans sa dernière chronique hebdomadaire . J'aurais mis un pouce bleu .
Assez bien étayé quand-même ...
Jife- Membre incontournable !
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21 juillet
Ce matin, je me posais la question: qu'auraient dit les fameux "réseaux sociaux" si internet avait existé au moment de |'obligation du port de la ceinture de sécurité ?
- t'es un mouton si tu l'attaches
- c'est un complot financé par les fabricants
- je veux être libre de me prendre la gueule dans le pare-brise
- oui mais moi je trouve ça désagréable à porter
-j'ai une amie qui connait que-|qu'un qui a eu un accident et qui serait mort si il avait mis sa
ceinture de sécurité, c'est son beau-frère qui est assureur qui lui a confirmé
- et pourquoi ça devient obligatoire maintenant?
Il n'y a pas plus de risque maintenant qu'avant
- pourquoi il n'y en a pas sur les vélos alors?
- c'est juste pour pouvoir récupérer l'argent des amendes en cas de contrôle...
Bonne journée
g2loq- Co-administrateur
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Re : Billets d'humeur/Billets d'humour
Bien vu ... !!!
Et j'ajouterai : AVANT FACEBOOK & LES "RÉSEAUX (dits) SOCIAUX, ON POUVAIT JUSTE IMAGINER COMBIEN D'IMBÉCILES IL Y AVAIT SUR TERRE ... : MAINTENANT ON A LEUR NOM & LEUR PRÉNOM ... !!!
Et j'ajouterai : AVANT FACEBOOK & LES "RÉSEAUX (dits) SOCIAUX, ON POUVAIT JUSTE IMAGINER COMBIEN D'IMBÉCILES IL Y AVAIT SUR TERRE ... : MAINTENANT ON A LEUR NOM & LEUR PRÉNOM ... !!!
Invité- Invité
21 juillet - Chapter II
La scène : un poulet est au bord d'une route; Il la traverse, devant la moto
Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?
RENÉ DESCARTES : Pour aller de l'autre côté.
PLATON : Pour son bien. De l'autre côté est le Vrai.
ARISTOTE : C'est la nature du poulet que de traverser les routes.
KARL MARX : C'était historiquement et socialement inévitable.
HIPPOCRATE : c’est en raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.
MARTIN LUTHER KING JR. : J'ai la vision d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur acte.
MOISE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet : " Tu dois traverser la route". Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela était bon.
TRUMP : Le poulet n'a pas traversé la route, je répète, le poulet n'a JAMAIS traversé la route.
SIGMUND FREUD : Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurité sexuelle latente.
BILL GATES : Nous venons justement de mettre au point le nouveau Poulet Office 2020", qui ne se contentera pas seulement de faire traverser les routes à vos poulets, mais couvera aussi leurs oeufs, les classera par taille, etc...
GALILEE : Et pourtant, il traverse.
ERIC CANTONA : Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand il veut, il les traverse.
L'EGLISE DE SCIENTOLOGIE : La raison pour laquelle le poulet traverse est en vous, mais vous ne le savez pas encore. Moyennant la modique somme de 1000 € par séance, une analyse psychologique vous permettra de la découvrir.
EINSTEIN : Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement du référentiel dans lequel vous vous placez.
ZEN : Le poulet peut traverser la route, seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrière le mur.
NELSON MONTFORT : J'ai à côté de moi l'extraordinaire poulet qui a réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route devant la moto:
" Why did you cross the road ? "
" Cot cot !"
eh bien il dit qu'il est extrêmement fier d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée très dure, mais il s'est accroché, et..."
RICHARD VIRENQUE : C'était pas un lapin ?
JEAN-CLAUDE VANDAMME : Le poulet la road il la traverse parce qu'il sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route c'est Dieu c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean Claude Super Star quand le truck arrive sur moi, je pense à la poule et à Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life de la road ! Et ça c'est beau !
FOREST GUMP : Cours poulet cours !!!
STALINE : le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour n'avoir pas empêché cet acte subversif"
EMMANUEL MACRON : "C’est parce que le poulet a trouvé du travail".
Merci qui ?
g2loq- Co-administrateur
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27 juillet
par David Morcrette | 27.07.2020
Les motards à la lanterne
Quand les motards arrivent en ville, les réseaux sociaux les pendent...
Lancement de l’Observatoire de la haine en ligne sous égide du CSA
"Quand on arrive en ville"...
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Pierrette et Margot chantent la guinguette
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Réjouissons-nous, le bon temps viendra !
Le peuple français jadis à quia,
Le motard dit : « Mea culpa ! »
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Le motard regrette la moto qu'il a,
Par justice, la nation l’aura.
Par le prudent Lafayette,
Tout le monde s’apaisera.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Forcément, tout le monde aura aussi reconnu la chanson de la révolution. Mais le mélange n'est pas anodin, car le motard est de plus en plus montré du doigt, pour le bruit souvent, pour des comportements inciviques également, allant jusqu'à des déclarations de haine sur les réseaux sociaux envers les deux-roues motorisés dans leur ensemble (citation récente : "je hais tous les 2RM"). Une haine qui se fait de plus en plus globale sur les réseaux sociaux, entraînant l'arrivée de nouvelles lois comme la loi AVIA, en partie rétoquée dernièrement par le conseil constitutionnel en France.
Mais comme le rapportait Laetitia Avia « Entre l'année dernière et cette année, le Panorama de la haine en ligne a enregistré une augmentation de 4 points des contenus haineux sur internet. C'est un phénomène qui gangrène notre société et pour lequel les Pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités ». Si cette montée est générale, elle touche tout le monde et notamment les motards.
Il y a eu une époque, motard rimait avec blouson noir. Aujourd'hui c'est avec bruit. Les réseaux sociaux amplifient cette impression, mais également le clivage entre les différents citoyens, ce clivage n'étant pas limité aux usagers de la route, parce que l'emmerdeur, c'est l'autre.
Le piéton fustige le vélo qui vient de griller le feu rouge, le vélo fustige le motard qui l'a frôlé, le motard fustige l'automobiliste qui conduit le téléphone au volant, l'automobiliste fustige le camion qui n'a pas mis son clignotant...
Et il faut faire cohabiter tout ce monde dans le meilleur des mondes possibles.
Or, le piéton n'est pas parfait (que celui qui n'a jamais eu peur de ce piéton qui traverse entre 2 voitures garées à 30 mètres du passage confirme), le vélo non plus (feu rouge grillé ou passage sur le passage piéton au vert pour les véhicules motorisés), le motard non plus (bruit, vitesse...), l'automobiliste non plus (code de la route oublié), le routier est aussi fatigué.
Un proverbe amérindien dit « Ne juge jamais sans passer deux lunes dans les mocassins de l'autre! ».
Ceci ne sont pas des excuses, ni une incitation à ne pas respecter le code de la route, mais au contraire à se mettre à la place de l'autre, pour éviter qu'un jour, l'irréparable se produise (comme ce câble tendu en travers de la route pour tuer du motard) et que l'envie de tuer du motard ne se généralise.
Bref, il va falloir avoir un peu plus de respect mutuel et pour l'autre en permanence, dans tous les sens du terme (et sans obligation d'une nouvelle loi) et on pourra vivre ensemble de façon la plus harmonieuse possible et éviter les défouloirs.
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Personne n'est parfait c'est sûr piétons, cyclistes, motards, automobilistes ... et nous motards sommes tantôt l'un, tantôt l'autre ...mais je comprends que les motards s'attirent des inimitiés... il faut rouler dans les tunnels en Ile de France pour comprendre. Même en moto j'en ai plus que mare de ces motos équipée de pseudo pots d'échappement qui déboulent à 80km/h entre deux files à l'arrêt en faisant sursauter tous ceux qu'ils doublent dans un vacarme assourdissant. A chaque fois je fais un ecart en les entendant. Tout ca parce qu'ils ont peur qu'on ne les voit pas arriver. Ils n'ont qu'à rouler moins vite. Chacun son billet d'humeur, le mien c'est le RAS le bol de nos congénères qui ne respectent pas les lois sur le bruit et le RAS le bol contre nos politiques qui font toujours semblant de croire que pour régler un problème il suffit de créer une loi de plus ...
Bonne route à tous, si possible avec des pots d'origine !
Bonne route à tous, si possible avec des pots d'origine !
fiblan- Membre incontournable !
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Les bonnes idées de nos énarques
Et leur application StopCovid, vers la même réussite ?
Par F. d’O Le 4 août 2020
Hadopi : 82 millions d’euros d’investissement depuis sa création pour 87000 euros d’amendes
La Haute autorité chargée de lutter contre le piratage en ligne, créée en 2009, a envoyé 13 millions d’avertissements.
Les sites de streaming sportifs sont particulièrement dans le viseur de l’Hadopi. LP/Olivier Arandel
« À bien des égards, 2019 a été une année hors norme pour l'Hadopi », se félicite Denis Rapone, président de l'instance, dans l'avant-propos du rapport annuel de Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet.
En effet plusieurs chiffres vantent son efficacité dans sa mission de lutte contre le piratage en ligne. « Depuis 2009, date de sa création, ce sont plus de 13 millions d'avertissements qui ont été envoyés et dans 70 % des cas, aucune réitération des faits n'est constatée après un premier avertissement », déclare Denis Rapone. Un résultat qui semble à première vue encourageant.
Néanmoins, Next INpact révèle que l'Hadopi a coûté 82 millions d'euros à l'Etat français, depuis 11 ans… Pour un bilan chiffré plus que moyen.
Depuis 2011, le montant total cumulé des amendes prononcées et portées à la connaissance de la Commission est de 87 000 €, dont près du tiers pour la seule année 2019, selon le rapport. Ce qui équivaut à 942 € dépensés pour un gagné.
Des pirates insaisissables ?
L'Hadopi est efficace contre les internautes qui téléchargent des contenus illégalement sur des plateformes de pair à pair ou P2P. Terme qui désigne l'échange entre un client qui possède un fichier (comme un film, par exemple, ou un document quelconque) et d'autres clients via une plateforme de téléchargement.
Une pratique très populaire dans les années 2000 mais qui ne représente aujourd'hui qu'une infime partie du piratage en ligne, selon BFMTV. Or l'efficacité de l'instance de contrôle est modeste dans la lutte contre le piratage ou téléchargement en direct, ou en streaming et notamment via l'IPTV.
g2loq- Co-administrateur
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3 novembre - Confinements
Le premier confinement...
par François Morel
« Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en ville. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…
C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.
Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.
Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié "Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. De quoi je m’occupe ?" j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? "C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien…"
On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.
Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent "Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?"
On fait comme si on n’entend pas.
On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier...»
François Morel
par François Morel
« Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en ville. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…
C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.
Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.
Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié "Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. De quoi je m’occupe ?" j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? "C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien…"
On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.
Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent "Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?"
On fait comme si on n’entend pas.
On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier...»
François Morel
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Joli billet d'humeur, et d'humour.
Le dernier paragraphe me fait penser à un vieux film (culte pour moi) avec notre récent disparu.
SEAN CONNERY dans ZARDOZ. A voir et revoir.
Bonne journée.
Christian Pépé69
Le dernier paragraphe me fait penser à un vieux film (culte pour moi) avec notre récent disparu.
SEAN CONNERY dans ZARDOZ. A voir et revoir.
Bonne journée.
Christian Pépé69
Pépé69- Membre incontournable !
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Age : 72
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
trop bien tourné ce billet d'humour sur le confinement
teurteul73- Membre incontournable !
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Age : 59
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
ca fait rire mais jaune.... je me souviens quand j'avais la pizz et des Golds garées devant... y avait souvent la meme d'ailleurs! A
Maxrunner31- Membre incontournable !
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Age : 61
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Snif ! à qui le dis-tu !
Le temps béni où j'avais un public captif, à chacun de mes retours de sortie !
T'ention, hein, j'ai bien dis captif et pas forcément captivé, par ce que je racontais...
Mais, il fallait que tu sois là tous les soirs, sauf le dimanche, prêt à m'entendre raconter mes c...
Pardon et merci encore, camarade !
Bise à Nadine
g2loq- Co-administrateur
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Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?
Je voulais pas le croire, alors je viens de guetter les dernières secondes du bulletin météo de 20h35 de la 2 et celui de 21h05 de la 3, l'éphéméride pour demain, c'est "Sylvie". "Sylvie" Tout court... !!!
Et cela m'avait échappé depuis de nombreux mois, tellement c'est insidieux... (lire l'article c-dessous)
Je crois que j'ai plus de respect désormais pour les filles publiques que les chaînes publique
Vivement le prochain déconfinement, que j'aille m'aérer la tête au bord de la mer.
En Bretonie, peut-être ? Du côté de Brieuc, Malo ou Nazaire ?
lundi 07 décembre 2015 à 17:41
Météo : mais où est passé l'éphéméride sur France 2 ?
Vous êtes très nombreux à nous interroger sur les éphémérides diffusées dans les bulletins météo de France 2 et France 3. Nous avons mené l'enquête.
Mais que se passe-t-il à la météo de France 2 et France 3 ? Vous êtes très nombreux à nous interroger sur les éphémérides diffusées dans les bulletins météo du service public. "A ma grande surprise, les chaînes publiques ne donnent plus l'éphéméride... Les saints auraient-ils disparu du calendrier ?", nous demande ainsi Marc, un fidèle lecteur. "Pourquoi n'y a-t-il plus les mots “saint” ou “sainte” devant les fêtes à souhaiter le lendemain, dans les bulletins météo de la 2 ou la 3 depuis quelque mois ?", renchérit Philippe. "Pourquoi, pendant la diffusion de la météo du soir, France 2 ne donne plus la date et le saint du lendemain ? Heureusement, TF1 ose encore présenter les fêtes à souhaiter", peste Mariette.
Que les téléspectateurs se rassurent. L'éphéméride est toujours présente sur les deux chaînes publiques. Elle continue d'apparaître dans tous les bulletins de France 3 et également dans Météo à la carte. Sur France 2, en revanche, elle n'apparaît plus que lors du bulletin de 19h55... mais de manière aléatoire, selon nos constatations. Ainsi, l'éphéméride était affichée dans le point météo de Tania Young d'avant 20 heures, le lundi 30 novembre, mais elle n'apparaissait pas dans le bulletin d'avant 20 heures du lendemain. L'éphéméride est réapparue le reste de la semaine pour s'éclipser de nouveau ce week-end dans les bulletins présentés par Nathalie Rihouet !
Capture France 2
Reste à savoir pourquoi France 2 et France 3 n'affichent plus la référence aux saints dans les fameuses éphémérides."Parce que nous sommes des chaînes publiques et donc laïques", nous répond-on en interne. Un choix éditorial adopté il y a déjà de nombreuses années déjà mais qui, visiblement, a échappé à de nombreux téléspectateurs.
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Heure d été: c'est la fin en Espagne de la mesure de Franco
Revenir à l'heure solaire est bien l'une des cinq grandes propositions de la Commission pour remédier au manque chronique de sommeil des Espagnols et rebooster une productivité évaluée à 31,50 euros par heure travaillée contre 37,50 euros dans la zone euro, en moyenne, l'économie étant aussi minée par cette fatigue… tout comme la natalité, selon les experts.
Erick Labrousse
Heure d été: c'est la fin en Espagne de la mesure de Franco
Réchauffement climatique et déplacement des activités humaines par rapport au soleil Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe»
Réchauffement climatique et déplacement des activités humaines par rapport au soleil Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe»
Le débat sur l'heure d'été s'est amplifié ces derniers mois, après une consultation publique en ligne lancée en juillet par la Commission européenne. Sur 4,5 millions de réponses, plus de 80% des internautes se sont dit opposés aux changements d'heure.
Bruxelles a décidé de laisser à chaque Etat le soin de décider, d'ici avril prochain. Mais l'affaire prend une tournure plus sérieuse encore en Espagne, puisque Madrid songe également à changer de fuseau horaire.
Un comité d’experts a ainsi été chargé d’étudier le passage à l'heure de Greenwich. L'Espagne retrouverait alors la même heure que le Portugal et la Grande-Bretagne, la Belgique l Allemagne et l Italie soit une heure de moins qu'en France de Petain
Une décision du dictateur Franco en 1940
Il s'agirait d'un retour historique en arrière, puisque c’est le dictateur Franco qui avait fait basculer en 1940 le pays sur l'heure GMT +2 pour s’aligner sur l'Allemagne. La mesure devait être temporaire, mais l’Espagne n'est jamais revenue à son fuseau horaire naturel. Depuis, les Espagnols vivent donc avec une heure d'avance sur le soleil en hiver et deux heures d'avance en été.
Cet état de fait explique aussi, en partie, les habitudes décalées: les Espagnols dînent plutôt entre 14h00 et 16h00 et soupent rarement avant 21h00, voire 22h00. Les journaux télévisés sont eux aussi adaptés, avec des éditions à 15h00 et 21h00.
Etre plus en phase avec le cycle solaire
Le ministre des Affaires Etrangères a estimé en septembre dernier que l’Espagne devrait peut-être changer de fuseau horaire et le gouvernement actuel assure que le sujet est à son agenda.
En juin 2016 déjà, les principaux partis politiques espagnols avaient inclus dans leur programme la possibilité de revenir à l'heure de Greenwich. Cela permettrait au pays d'être plus en phase avec le cycle solaire naturel, de favoriser les économies d’énergie et peut être d'en finir avec les habitudes tardives.
L'Espagne devra aussi choisir entre l'heure d'hiver ou l'heure d'été. Si elle opte pour l'heure d'été, cela signifiera qu'en Galice - région de l'ouest du pays limitrophe avec le Portugal - il ferait encore nuit à 10h00 du matin l'hiver. Mais cela n'aurait alors guère de sens de commencer l'activité économique et scolaire plut tôt dans la journée.
Les experts qui travaillent actuellement sur ces décisions ont donc du pain sur la planche pour mettre tout le monde d’accord.
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Pépé69- Membre incontournable !
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25 novembre - Bientôt la dictature!
25 Novembre
Bientôt la dictature!
Voilà qu’avec la loi sécuritaire, j’entends ici et là crier à la « dictature ».
D’abord, il faut reconnaître que 40% des français sont pour un régime autoritaire. Donc si on est démocrate on se pliera à une dictature démocratiquement élue. Les dictatures arrivent aujourd’hui par les urnes, avant c’était par coups d’état, mais maintenant il n’y a que l’Afrique noire qui perpétue la tradition.
Donc, on va arriver à une dictature. Houpi ! Je m’en réjouis.
Attends avant de me rayer de ta boîte mail et de me coller l’étiquette d’indésirable. Je m’explique:
Quel est l’avenir de ma génération de soixant’huitards attardés ? Cherche pas c’est l’Ehpad. Là, tu jouiras du goûter quotidien, thé ou chocolat chaud avec tartine de pain de mie pour pas te niquer les chicots ou le dentier.
Tous les jours, parties de cartes, ateliers tricot ou pliage et découpage pour décorer la salle à manger. Puis loto le jeudi pour gagner des couches culottes ou du déodorant afin de masquer les odeurs de pipi, des coups de fils des enfants, trop occupés pour venir te voir, bref une vieillesse de rêve.
Alors qu’avec une bonne dictature, tout change. Fini la déprime, tu te lances dans la résistance, comme agent de liaison, oui, tu vas pas prendre le maquis, le déambulateur freinerait ta progression. Tu caches des messages secrets dans le pommeau de ta canne, tu dissimules une arme sous ta ceinture herniaire, et si ça sonne sous le portique tu dis que c’est ta prothèse de hanche. On ne se méfie jamais des vieux surtout si tu prends l'air un peu con (moi, j'ai pas à me forcer). Te voilà, dans le combat, motivé, à fabriquer des bombes dans ton garage. Tu n’as pas besoin d’écouter la BBC, les élus se proclament gaullistes.
« Et si je me fais attraper ? » Sincèrement, c’est plus glorieux de mourir sous la torture ou devant un peloton d’exécution que dans son lit, avec plein de tubes dans tes orifices, seul à cause de la pandémie. Puis tu auras ton nom sur le monument aux morts, les dictatures finissent toujours par tomber. En attendant entraîne toi à crier « Vive la dictature ». Si, si, il faut donner le change, éloigner les soupçons...
Allez, Hasta siempre camarade.
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Qu'est-ce qu'un Bloc mucilagineux à effet soustractif ?
3 décembre
Qu'est-ce qu'un Bloc mucilagineux à effet soustractif ?
L’éducation nationale fait des progrès dans la transmission de la langue française ...
« Bloc mucilagineux à effet soustractif »... cela veut dire quoi?
Il est vrai que les femmes de ménage étaient devenues des « techniciennes de surface » et les aveugles des « non-voyants » (ben voyons), et les sourds depuis longtemps des malentendants…
Poursuivre à la lettre nos nouveaux enseignements...
Voilà qui devrait ravir les amoureux de la langue Française...
Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'une "évolution de la langue", mais de "prospective positive modernisée d'un mode de communication oral... !
Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on les appelle campings parce que ça suscite instantanément dans l’esprit des gens l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de Roger et Ginette à l’apéro avec casquette Ricard et claquettes Adidas.
Donc les professionnels de la branche demandent que l’on dise désormais « hôtellerie en plein air »…
Ha, ha, ça change tout !
J’ai aussi appris que je n’étais pas petit mais « de taille modeste» et qu’un nain était une « personne à verticalité contrariée ».
Si, si ! Mais, rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre reste le milieu scolaire et ses pédagos à gogo.
J’étais déjà tombé de ma chaise pendant une soirée de parents quand la maîtresse avait écrit sur le tableau que nos enfants allaient apprendre à manier « l’outil scripteur » au lieu de tenir un crayon.
Je me suis habitué au fait que les rédactions sont des « productions écrites », les sorties en groupe des « sorties de cohésion » et les élèves en difficulté ou handicapés des «élèves à besoins éducatifs spécifiques».
Mais, cette année, sans discussion aucune, la palme est attribuée au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du collège.
Z’êtes prêts ?.. Allons-y.
Donc, demain l’élève n’apprendra plus à écrire mais à «maitriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres ».
Il n’y aura plus de dictée, mais une « vigilance orthographique».
Quand un élève aura un problème on tentera une « remédiation ».
Mais curieusement, le meilleur est pour la gym… Oups pardon !!! pour l’EPS (Education physique et sportive).
Attention, on s’accroche : courir c’est « créer de la vitesse», nager en piscine c’est « se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête », et le badminton est une « activité duelle médiée par un volant ».
Ah ! C’est du sportif, j’avais prévenu !...
Les précieuses ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de jeune félidé (je n’ose pas dire du pipi de chat).
Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie : «la personne en cessation d’intelligence », autrement dit, le con. Signé Martine Meunier, mère d’une élève. Ah ! non, re-pardon… Martine Meunier «génitrice d’une apprenante ».
Ben oui, un "outil scripturaire", c'est un stylo, un "référentiel bondissant", c'est un ballon, et, pour finir et revenir à l’objet de ce courriel, un "bloc mucilagineux à effet soustractif", c'est… une gomme !
Je pense que les "zzzélites" qui ont inventé de telles conneries n’en resteront pas là avant d’être tous en hôpital psychiatrique pour, voyons, voyons… Ah ! oui j’y suis : «une remédiation de cessation d’intelligence »
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Dans le même style de complexe de supériorité, Luc ferry,ancien ministre de l’éducation qui expliquait ce matin à la télé que giscard était trop intelligent pour se mettre au niveau du peuple et donc n’était apprécié que par des gens intelligents ...
Pour moi , la vraie intelligence , c’est justement de savoir se mettre au niveau de chacun pour se faire comprendre, mais bon ,je dois être trop con...
Heu , vous m’avez compris ?
Pour moi , la vraie intelligence , c’est justement de savoir se mettre au niveau de chacun pour se faire comprendre, mais bon ,je dois être trop con...
Heu , vous m’avez compris ?
Gold65- Membre incontournable !
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Date d'inscription : 24/05/2017
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