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Billets d'humeur / Billets d'humour
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Le top 10 des brasseurs de vent en décembre
Et encore...
Thierry a écrit cet article à la mi-décembre... Certains échappent au censeur !
Le top 10 des brasseurs de vent en décembre
Comme tout le monde raffole des compétitions, des prix de tout et n’importe quoi, au lendemain de l’érection de Miss France qui fait bander toute une région, j’ai pensé à établir un classement des plus beaux brasseurs de vent de décembre.
Un classement avec des figures de l’hexagone même si dans la liste il y a un petit gars qui vient d’ailleurs mais comme il court chez nous, il est assimilé à la bande.
N°10: Chris Frome qui a des petits soucis de dopage mais qui en fait souffre de l’asthme et soigne sa maladie en faisant du vélo. Quel beau message pour tous ceux dont la vie est pourrie à cause de cette maladie et qui savent qu’en escaladant les cols hors catégorie du Tour, ils seront en voie de guérison.
N°9: Manuel Valls parti en campagne en Catalogne. il montre qu’il n’est pas sectaire car il soutient tous les partis qui sont opposés à la sécession. De toutes façons, les Catalans ont été fermes, ils ne nous reprendront pas Valls. C’est comme ça!
N°8: Laurent Wauquiez, l’élève de Patrick Buisson, qui s’est imposé face à lui-même pour être à la tête des Républicains. En parlant de tête pour Wauquiez, c’est peut-être un peu présomptueux pour aborder de face la question du Front.
N°7: Booba, le rappeur qui s’en prend à Didier Deschamps pour son attitude vis-à-vis de Karim Benzema. Autant d’intellos d’un seul coup, ça fait peur. Booba, comme Benzema a un succès énorme partout mais se plaint de ne pas passer sur les grosses radios. C’est vrai que c’est dommage; s’il était sur toutes les radios, les auditeurs seraient rassasiés et passeraient à autre chose.
N°6: Philippe Manoeuvre, qui, parmi le flot des envolées lyriques entendues après la mort de Johnny a prononcé cette phrase qui impose le respect: « Il va falloir maintenant apprendre à vivre sans Johnny. »
N°5: Jean-Guy Talamoni, l’indépendantiste corse qui après l’élection territoriale et la victoire avec 56,5% de 50% de votants, (ce qui prouve que quand on sait compter, on prend conscience de ce qu’est un raz de marée démocratique) a dit: « Nous pensons qu’il faut d’abord enrichir la Corse pour que les Corses soient assurés d’uns stabilité sur le plan matériel. » Ah quel stratège !
N°4: François Bayrou qui vient d’être réélu à la tête du MODEM avec 94% des votants dont on taira le nombre pour ne pas faire de peine à ceux qui ont le courage d’écouter un discours entier de l’illuminé du Béarn, sans broncher. Le pathétique ne tue pas plus que le ridicule, et c’est tant mieux.
N°3: Eric Dupond-Moretti qui a réussi à bloquer le procès de Georges Tron, le politicien podologue de l’Essonne. Et je dois dire que Dupond-Moretti, défenseur indécrottable de la tauromachie, impressionne pour le choix des causes qu’il choisit. Les trois dernières sont particulièrement instructives: Benzema, Abdelkader Merah et Georges Tron. Quand l’éthique remplace l’appât du gain, on obtient Dupond-Moretti, le défenseur de la veuve et de l’orphelin qu’il a été à 4 ans.
N°2: Muriel Pénicaud, Ministre du travail qui possède 7,7 millions d’euros de patrimoine, la plus riche du gouvernement. Les Français ne peuvent être qu’admiratifs de voir que la travail rapporte autant. Un Ministre du travail riche est un modèle pour encourager le bon peuple à réussir.
N°1: Nicolas Hulot, le deuxième le plus riche avec 7,3 millions et 6 voitures dont un Land Rover, tout ça pour priver des pollueurs invétérés de l’envie d’enfumer. Après avoir pris connaissance de ces informations, beaucoup ont eu envie de lui souhaiter de bonnes vacances, en dehors du gouvernement. Bientôt, les vacances de M. Hulot?
Par Thierry Rocher
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Une pensée pour nos compagnes et leur sort -ou bien devrait-on dire fardeau ?
La Femme ou le jouet de Dieu
L’actualité depuis plus de 20 ans étant rythmée par les attentats islamistes revendiqués par le GIA, Al-Qaïda, Aqmi, Boko Haram, Daech etc. nous avions tendance à penser comme Houellebecq que «la religion la plus con, c’est quand même l’islam». Or, s’il y a bien un domaine où les trois religions monothéistes se disputent le leadership, c’est bien dans celui de la «connerie».
Or ce n’est pas fortuit si la connerie, étymologiquement, vient du mot «con» c’est-à-dire le sexe féminin. Car dès que Dieu décide de déconner ce sont toujours les femmes qui en font les frais. Gardons à l’esprit que la première prière du matin d’un juif ultra-orthodoxes est: «Loué soit Dieu de ne pas m’avoir fait femme», qu’un épître aux Corinthiens de Saint Paul affirme «quand Dieu est le chef de l’homme, l’homme est le chef de la femme», et que dans le Coran il est stipulé «qu’il est interdit à une femme de se refuser à son mari fût-ce sur le bord d’un four embrasé».
C’est ainsi qu’au Salvador, pays cul-bénit catholique, Teodora Vasquez vient d’être condamnée en appel à 30 ans de prison pour une fausse couche. Une fausse couche qui est comparable aux yeux de ses «juges» à un homicide. Une religion se définissant principalement par ses interdits et non par ce qu’elle tolère, voilà où l’on en est lorsque la religion fait la loi. Et parmi toutes les joyeusetés intolérables: il y a la liberté des femmes. Depuis l’aube de l’Humanité, l’homme pense comme le disait Pythagore «qu’il y a un principe bon qui a créé l’ordre, la lumière et l’homme, et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme», et de cet ordre, les femmes en ont toujours été exclues, c’est pourquoi elles furent et sont toujours méprisées par tous les garants de la «moralité».
Si peu de média ont parlé de Teodora Vasquez, c’est surtout parce qu’il y a d’autres débats, d’autres causes bien plus importantes à défendre en ce moment comme, par exemple, le comique Tex. Mais oui, Tex, le type qui anime un jeu à la con sur France 2 et qui s’est fait lourder pour avoir fait la bonne blague que voici: «Les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? On ne lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois!»
Alors, vous comprenez, Madame Vasquez elle ne fait pas le poids face à ce genre d’injustice. Et voilà que nos plus éminents représentants du rire qui pète à table s’indignent du «politiquement correct», car c’est Desproges et Tristan Bernard qu’on assassine… et la «liberté d’expression» qui serait en danger, rien que ça!
Mais ça fait 200 000 ans que l’homme trouve marrant de «s’expliquer» avec une femme à grands coups de poing dans la gueule! Dans cette «blague» de Tex on ne «rit» pas de l’homme qui bat sa femme mais de la femme battue, alors évidement, bande de cons, que c’est inacceptable! En France, tous les 3 jours, une femme meurt parce que son mec a voulu lui «expliquer» quelque chose, et dans le monde c’est toutes les 9 minutes qu’une femme est assassinée sous les «explications» d’un connard.
Mais pour bien comprendre la blague, peut-être faut-il la transposer?
vous savez ce qu’on dit à un Juif qui a déjà les deux yeux au beurre noir? On ne lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois!
vous savez ce qu’on dit à un Arabe qui a déjà les deux yeux au beurre noir? On ne lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois!
vous savez ce qu’on dit à un dessinateur qui a déjà deux balles dans la peau? On ne lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois!
On utilise l’humour pour dézinguer les clichés et non pour les renforcer. Le rire qui s’attaque au racisme, à l’homophobie, au sexisme, à l’antisémitisme, aux religions ou à la mort n’est pas un rire moins virulent, moins féroce, c’est au contraire un rire plus exigeant. Si le rire doit être un exutoire, ce n’est pas sur le dos des victimes mais sur celui de leurs bourreaux.
Personne ne peut dire la couleur de peau, l’origine ou la nationalité du premier Opprimé de l’Histoire, en revanche, nous pouvons parier que ce fut une femme. La «blague» a assez durée, non?
par Anthony Casanova
g2loq- Co-administrateur
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Age : 70
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Super ces billets d'humeur (our).
C'est dingue c'que j'peux êt' d'acc avec tout ça.
Quand je vois toutes ces merdes faites avec la religion comme alibi, je remercie dieu de m'avoir fait athée.
Et tous ces gros cons qui battent leur femme ou qui les prennent pour de la merde non seulement ils sont pas foutus de faire des gosses mais en plus ils devraient se poser la question de savoir comment ils sont arrivés.
An ouais, ils sont trop cons pour y réfléchir.
Invité- Invité
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Mad Max returns ?
par Koud'Pied o'Kick | 09.01.2018 à 07:00
Les futures motos légendaires de nos ancêtres
Dans 200 ans, comment se rappellera-t-on notre époque ?
Quelles histoires raconterons-nous à nos enfants les soirs d'hiver ?
De quelles motos se souviendront-ils ?
- Et celle-là roulait à dix fois la vitesse d'un cheval lancé au grand galop. En dix battements de coeur seulement, elle traversait tout le vallon. Tellement vite qu'ils annonçaient les changements de direction trois jours de marche à l'avance ! C'est là-dedans qu'ils versaient l'Essence de Vitesse, dit le vieil homme en effleurant le réservoir cabossé à des traces de peinture jaune subsistent.
- On en trouve où de l'Essence de Vitesse ? demande le plus hardi des enfants.
- Aaah... On n'en trouve plus. Les Anciens ont tout brûlé et le secret de l'Essence de Vitesse a été perdu.
- Et pourquoi elle marche plus ? s'interroge un autre enfant.
- Parce qu'on en a perdu la Clef, soupira le vieil homme. Mon grand-père était un enfant comme vous quand son grand-père l'a fait fonctionner pour la dernière fois. Depuis, la Clef a été perdue. Je me souviens très bien qu'elle allait là, indique le vieil homme en désignant du doigt le contacteur soudé par la rouille.
- Mais si on retrouve la Clef, on pourra faire revivre le cheval à roues ? insiste le premier enfant qui a fait un pas de plus vers la relique.
- Non, non, soupire le vieil homme en secouant la tête. Les chevaux à roues ne se réveilleront jamais. Le secret est perdu. Les Anciens l'ont voulu ainsi. Mais nous n'oublions pas et c'est pour ça qu'à la prochaine lune, vous participerez pour la première fois à la cérémonie Moto-Suzuki. Vous apprendrez où se met l'Huile de Moteur et où se met l'Essence de Vitesse. L'un d'entre vous, le plus brave, pourra monter sur le cheval à roues et il sera porté dans tout le village.
Le vieil homme s'éloigne, avec dans son sillage une poignée de mouflets surexcités. L'un d'eux est resté en arrière et détaille sans comprendre l'aluminium blanchi et l'acier rougi, le plastique pulvérulent et le verre dépoli d'une SV 650 N premier modèle immatriculée en Seine-et-Marne -du temps où cela signifiait quelque chose. L'épave est posée sur un piédestal en bois sculpté. Tout autour : des offrandes. Depuis cinq générations, la moto fait l'objet d'un culte à la mémoire des fabuleux Anciens, ces humains qui avaient des pouvoirs fantastiques et qui ont tout gâché.
Un peu partout sur la planète, des tribus entretiennent la mémoire de quelques épisodes des 19e, 20e et 21e siècles. Ils conservent dans des chapelles des voitures, des camions, des motos, parfois même des avions ; tout le bric-à-brac de la société moderne qui a perdu jusqu'à sa signification maintenant qu'il n'y a plus d'électricité : pompes à vide, moteurs synchrones, claviers tactiles, terminaux de paiement, grille-pains, compteurs à gaz...
Quand le pétrole ne sera plus rentable et qu'on aura pris cinq autres Fukushima dans les gènes, comment les anciens parleront-ils de la période que nous vivons ? Quelles motos échapperont au brasier qui vient ? Notre époque sera maudite avant d'être contée à la veillée ; des récits fantastiques de machines qui transportaient à l'autre bout de la Terre entre le lever et le coucher du soleil, de boîtes qui parlent, d'appareils qui voient à travers la peau ou à travers les nuages. Et de motos qui allaient à 10 fois la vitesse d'un cheval au galop.
g2loq- Co-administrateur
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Dénoncer Les Violences Domestiques En Adaptant Carmen?
On n'en fait pas un peu trop là, pour le penser-Korrekt ?
09 janv. 2018
Dénoncer Les Violences Domestiques En Adaptant Carmen?
Pourquoi Pas Mme Bovary?
L'affaire Carmen
Un metteur en scène italien vient d'adapter le livret de la Carmen de Bizet dans l'intention de "dénoncer les violences domestiques", et en a changé la fin afin d'éviter qu'on "applaudisse le meurtre d'une femme".
L'intention est indiscutable, mais est-elle pertinente au regard de l'histoire de Carmen?
Pour ceux qui connaîtraient la musique mais peut-être pas l'histoire, voici un bref résumé de Carmen:
Don José c'est le mec un peu con! Il est de la trempe du jeune Werther qui s'éprend d'une femme mûre, mariée, qui aime son mari, et qui souffre de ne pas la séduire.
Aussi Don José est un gars réglo, carré, très discipline, discipline. Il est militaire. Et plutôt que de s'enticher d'une fille sérieuse, un peu communiante qui n'aurait jamais tripoté que des chapelets, il s'éprend d'une bohémienne qui fait tomber les mecs, qui vit de contrebande et de prostitution. Quand une fille la fait chier, elle sort un couteau et la massacre en lui tailladant une croix au visage. C'est ça Carmen.
Comme elle est condamnée, ce merlan frit de Don José la laisse filer et c'est lui qui prend deux mois fermes.
A sa sortie il court ventre à terre aux pieds de Carmen qui veut bien de lui à condition qu'il déserte et qu'il vienne vivre de contrebande dans la montagne. Il refuse quand la police fait une descente. Par chance les amis de Carmen s'interposent. Puisqu'il est compromis, Don José gagne la montagne avec celle qu'il aime.
Mais là il découvre que Carmen est déjà passée à autre chose. Elle a séduit le torero Escamillo. Don José est à bout. Alors qu'il la somme de choisir. Elle l'humilie en jetant la bague qu'il lui avait offerte. Il la poignarde.
Alors si personne, à mon sens, ne peut reprocher à Léo Muscato son adaptation pour le théâtre Del Magio à Florence, on peut tout de même en critiquer la pertinence: Carmen n'est pas une triste histoire de "la violence domestique" qu'il entend dénoncer. Don José n'est pas un homme violent. C'est lui qui est malmené. Il est seulement près à tout par amour. Carmen, c'est un crime passionnel.
Ce dont on peut discuter plus volontiers, je crois, dans cette histoire, c'est de la notion des circonstances atténuantes: ce n'est pas parce que Carmen le traite comme une merde, que Don José doit la tuer.
Don José est coupable.
On ne peut pas le plaindre. Il pouvait passer son chemin cent fois, et souffrir de ne pas être aimé par celle qu'il convoitait. Au lieu de quoi il s'est obstiné.
Werther, lui, s'est suicidé.
Christian Creseveur
g2loq- Co-administrateur
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Age : 70
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Les théories du complot gagnent du terrain !
Le rasoir d'Hanlon est une règle de raisonnement permettant d'éliminer des hypothèses.
Formulée en 1980 par le programmeur américain Robert J. Hanlon, cette règle s'énonce de la manière suivante : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer ».
ah bon, vous me rassurez, Mr. Hanlon, le nombre de malveillants de par chez nous, est stable! Par contre, le nombre de c......
Bonne année, Hanlon !
Putain, 80% ! 80%, c’est pas rien, sur une population, faut bien le reconnaître. Tiens, vu que d’après les derniers chiffres du recensement de 2015, nous serions 66 990 826 de Français et de résidents sur le territoire national, comme ça, à la louche, ça vous donne 53 592 660.8, pour le 0.8 on se démerde avec un type plus petit, c’est le problème de la statistique.
Et donc, nous avons 50 592 660 femmes et hommes de France qui croient au moins à une théorie du complot !
Putain, ça en fait un paquet de gogos, ça ne m’étonne plus qu’Hanouna ait autant de succès ! De l’assassinat de Kennedy par la CIA au danger des vaccins, en passant par le Sida, arme de la CIA, et Daesh, marionnette de la CIA – ils sont super efficaces, ces mecs-là, même s’ils ne sont pas foutus de planquer trois bombinettes moisies au fin fond du désert irakien pour faire croire au gros mensonge des Armes de Destruction Massive de Bush… -, il y a plus de 50 millions de vos voisins et de vos copines de sport qui pensent qu’on vit dans un vaste complot. Sans en avoir la moindre preuve. Et c’est là que ça me vrille le neurone à logique.
Putain de merde, au pays de Descartes, au pays des Lumières, au pays de Pasteur et de la pensée rationnelle, qu’on arrive à croire à des conneries non pas parce qu’il y a des preuves, mais parce que, justement, il n’y en a pas, ce qui est bien la preuve du complot, ça, ça me transperce une seconde fois le fondement.
Car des complots, ne nous leurrons pas, il y en a. Plein. Des tas. Suffit de lire les journaux. Depuis les petits arrangements entre amis des multinationales sur les émissions de gaz à effet de serre au bidonnage institutionnalisé des logiciels de gestion du diésel, en passant par les appels d’offre bidonnés entre boites du CAC 40 pour pomper toujours plus de fric à cette bonne vache des Fonds Publics, pas de soucis, il y a de quoi hurler au scandale.
Vous en voulez d’autres, des complots ? Pour un pays libre et démocratique, défenseur des droits humains et tout et tout, vendre des armes à Y, car vous savez qu’elles seront revendues dans la demi-heure à W, qui est sous embargo international, en tournant pudiquement la tête, en voilà un beau de complot, avec des morts, mais ça, on s’en branle, c’est pas la CIA ou la MOSSAD – et quand c’est effectivement la CIA ou le MOSSAD, on s’en branle quand même, pas assez mystérieux – alors, c’est moins sexy. Organiser le transfert des immigrés clandestins vers un pays d’accueil hors Schengen, en feignant de croire qu’ils vont y être bien reçus mais en sachant pertinemment qu’ils seront expulsés vers leur pays d’origine, avec tortures en prime. En voilà, de beaux complots, pas durs à trouver.
Mais ils ne valent pas les autres, ceux qu’on subodore, ceux dont on n’a pas la moindre preuve, mais qui sont tellement plus marrants. Le Printemps arabe ? Un complot des services occidentaux – et de BHL, bien sûr – car, comme vous le dit votre beau-frère qui connait parfaitement le monde arabo-musulman pour être allé deux fois au Club Med à Agadir, « les Arabes préfèrent la dictature ». Les vaccins ? Un crime contre l’humanité, c’est certain, même le Professeur Grognon, le dit, oui, oui, le même qui explique l’avortement, c’est le mal et qu’on ne vit pas plus de 6 mois après une greffe d’organe, il s’y connait, on lui a implanté un cerveau de pintade ! Les tours du WTC ? Mais, hé, connard, l’acier se vaporise à 1749° C, fond à 1482° C et le kérosène ne brûle qu’à 550° C max, ha, t’es bien baisé, comment ça, il suffit que l’acier soit soumis à une chaleur de 500° C pendant assez longtemps pour qu’il perde ses capacités et commence à se tordre sous le poids du béton, mais, heuuu, oui, mais bon, t’as vu le dernier Star Wars ? Sérieux, il y a 50 millions de con… de personnes capables d’avaler des âneries pareilles, ou même une seule d’entre elles, sans se poser de questions ou s’en posant de tellement stupides que ça devient terrifiant ? Si c’est effectivement le cas, je trouve ça nettement plus flippant que n’importe quel complot !
Au fait, allez-vous me dire, tout ça est bel et bon, tu rages contre les complotistes –que tu mélanges sciemment en un grand tas informe, alors que tu sais que c’est nettement plus compliqué que ça-, tu protestes, tu râles, mais tu souhaites « Bonne année » à Hanlon, en titre. C’est qui, ce mec ?
– Hanlon ? C’est l’inventeur du rasoir d’Hanlon, un outil d’analyse intellectuel
– Et qui dit quoi ?
– Et qui dit : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer »
Naqdimon Weil
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
oui complot il y a mais il ne faut pas chercher bien loin, il tourne autour des dollars, petrole et gaz!
Maxrunner31- Membre incontournable !
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Age : 61
Les airbags me gonflent !
Les airbags me gonflent !
Rappel de nos airbags jusqu'aux GL modèles 2016, airbags obligatoires en MotoGP cette saison et peut-être sur route avec les bottes, avant 2022 (lire ici)....
Les airbags font exploser mon humeur, ces jours-ci !
Le modèle ci-dessous sera-t-il remboursé par la sécu, pour nos vieux jours ?
Faut-il ouvrir une pétition ?
Morgan 10 Jan 2018, 12:01
HELITE HIP’AIR, UN AIRBAG POUR PROTÉGER LES PERSONNES ÂGÉES DES CHUTES
L'un des risques chez une personne âgée vivant seule, c'est la chute.
Il devient alors souvent difficile de se relever pour appeler de l'aide. Il existe aujourd'hui moult solutions high tech pour répondre à ce problème. Voici Helite Hip'Air, un airbag d'un genre nouveau.
Comme son nom le suggère, Hip’Air protège la zone des hanches de son porteur. Helite est un spécialiste sur le marché des airbags, proposant des produits ciblant notamment les amateurs de sports extrêmes.
Avec Hip’Air, c’est une autre cible qui est visée. Mais avec un temps de réaction de 200 millisecondes maximum et seulement 80 millisecondes de déploiement, l’airbag saura se mettre en place pour réduire au maximum les dégâts provoqués par la chute.
L’airbag intègre sa propre batterie, laquelle offre selon Helite une autonomie d’une semaine, et l’ensemble est réutilisable. Le Helite Hip’Air sera commercialisé en Europe dans les semaines à venir au tarif de 600€.
g2loq- Co-administrateur
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Date d'inscription : 29/04/2013
Age : 70
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
T’as raison Christian, c’est une belle connerie ! Parce que lorsque la personne tombera, même si l’airbag protège le bassin, elle se cassera quand même un poignet voire une épaule, en essayant de se rattraper... et peut-être que la tête morflera aussi !
On assiste depuis quelques années au développement de l’industrie de la silver économie qui s’adresse aux personnes âgées ayant des moyens financiers conséquents. Les autres y se dėmerdent !
On assiste depuis quelques années au développement de l’industrie de la silver économie qui s’adresse aux personnes âgées ayant des moyens financiers conséquents. Les autres y se dėmerdent !
Invité- Invité
Elle aurait été comment, ma vie, si mon père avait été motard ?
Mon papa à moi n'est plus là lui, mais je me suis posé la même question, parfois
par Koud'Pied o'Kick | 06.03.2018 à 07:00
Papa motard
Elle aurait été comment, ma vie, si mon père avait été motard ?
On aurait partagé quoi de plus, lui et moi ?
J'arrive à cette époque de l'existence où mon père n'a plus qu'une poignée d'années à vivre. Encore fais-je partie des fortunés qui peuvent écrire cela à l'approche de la cinquantaine et pas de ceux qui, hébétés, se tiennent au bord d'une tombe leur ours en peluche préféré à la main. J'envisage la perspective tout en sachant que rien dans ma vie ne m'y a préparé. Et je me demande...
Je me demande quelle aurait été ma vie si mon père avait été motard. Si j'avais été élevé au parfum du deux-temps ou dans la syncopée de twins italiens, allemands, anglais ou -si, si- français. Si nous avions pu avoir cela en commun, lui et moi. Si j'avais pu aller le visiter dans cet atelier assombri, rempli d'objets défendus, d'activités mystérieuses et de mots nouveaux, malgré les sourcils froncés de ma mère. Si j'avais connu, dès tout petit, l'étrange lien tissé entre ceux qui roulent courbés face au vent. Si, plutôt que l'odeur des vestiaires, de la peinture à l'huile ou du bois dont on fait les guitares, il restait, tapi au fond de ma mémoire la plus freudienne, celle du cuir mouillé et du métal refroidi.
De quel prestige immédiat aurais-je joui si mon père était passé me chercher à moto à la sortie de l'école ? Prestige immédiat auprès des copains et fiévreusement espéré auprès des filles -hélas ! En vacances, je me serais forcé à rester éveillé jusqu'à entendre le bruit du moteur au bout du chemin quand il serait arrivé le vendredi soir pour passer le week-end avec nous. Alors, seulement j'aurais pu dormir. A l'inverse de ma mère, je n'aurais jamais douté de son retour quand la pluie gifle les vitres, parce que mon père était immortel. J'aurais appris à lire dans Moto Journal plutôt que dans Pif Gadget pour snober les copains à la récré. Mes héros auraient été Rougerie, Pons et Sarron plutôt que Buck Danny, Rahan ou les X-Men.
Avec lui, j'aurai suivi du doigt les hiéroglyphes de schémas électriques, suivi du regard son index qui pointe des pièces de métal brillant, pleines d'huile, qu'il nomme, dont je mémorise les noms, que je répète parce que c'est ainsi que je rentre dans la confidence, que les autres me regardent d'un oeil admiratif, que je grandis, que je deviens un fils de motard.
J'aurais essayé de comprendre pourquoi en cette fin d'août 1980, il se tient un peu voûté, la tête penchée, soufflant quelques mots au téléphone ; ma mère me retient par les épaules. Cette même mère qui, plus tard, m'explique que non, Tonton Jacques ne viendra pas nous voir dimanche avec les copains et que Mamie va venir nous garder mardi prochain parce qu'ils doivent aller "quelque part". Et puis la vie continue.
Tout, jusqu'au tragique privilège de l'entendre dire un jour pas si lointain : "oh, si tu la veux, tu peux la prendre. Moi je ne m'en servirai plus", la main si peu tremblante sur le réservoir, comme s'il lâchait un autre brin, effiloché, qui la rattache à la vie.
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Mon papa qui a été motard n'avait plus de 2 roues quand je suis arrivé mais il me racontait ses longues chevauchés tout en démontant des moteurs de voiture aussi bien à la maison que chez mon grand pere qui avait un garage automobile... puis ce fut aussi les avions et autres machnes volantes bref je ne montais pas sur une moto pour revenir de l’école mais le lundi je racontais le vol de planeur ou avion que j'avais fait le WE.....
magnifique texte Cristian!
V
Maxime
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Au fait le salaire, ça rémunère quoi au juste ?
Maintenant que je suis retraité je me pose les mêmes questions que Frico, parfois !
(quoiqu'il n'ait pas l'air de s'en poser au final, ce motard des années militantes...)
Publié le 28 mars 2018 par frico-racing
Au fait le salaire, ça rémunère quoi au juste ?
Présenté comme une évidence, le mythe du salaire comme "paiement du travail" est tenace, et pourtant c'est faux !
Si nous acceptons que ce sont des valeurs "égales" qui s’échangent et que chacun reçoit, en échange de ce qu’il donne, une valeur équivalente, il faut se demander d’où vient le profit. D’où vient cette accumulation d’une masse de plus en plus importante de valeurs que nous appelons le capital ?
La seule source de création de valeur, c’est le travail (1). A première vue, le travail serait une marchandise qui se vend et qui s’achète (contre un salaire). Si le capitaliste achète le travail à sa valeur et vend le produit du travail contre des équivalents, comment expliquer que ces opérations lui procurent un excédent de valeur que nous appelons le profit ?
La j'en vois qui commence a se gratter la tête !...Pour mieux comprendre le processus réel de la création de "survaleur" (plus-value), il est indispensable de s'armer d’une compréhension du fonctionnement du capitalisme...
La force de travail (a ne pas confondre avec "Le travail")
Avant Marx, ce problème a souvent été évoqué par de grands penseurs et économistes, comme par exemple Adam Smith. Mais aucun n’a pu fournir une explication suffisante. On a avancé l’idée que le capitaliste, par ruse, achetait en dessous ou vendait au-dessus de la vraie valeur des choses. Mais puisque chacun est tantôt acheteur, tantôt vendeur, les bénéfices de cette tricherie s’annuleraient réciproquement. Les capitalistes savent tricher, bien sûr. Mais dans le meilleur des cas, ce procédé expliquerait un déplacement des richesses – et non leur création.
Marx a résolu cette énigme en démontrant qu’il existe une marchandise dotée d’une propriété particulière : sa consommation est créatrice de nouvelle valeur. Et cette marchandise, ce n’est pas le travail en tant que tel, mais "la force de travail" (1), c'est à dire la "capacité du travailleur à travailler". C’est cela, et non le travail lui-même, que le capitaliste achète. A partir de cette prémisse, Marx a pu expliquer la source du profit et le processus de formation du capital.
La journée de travail
La force du travail est matérialisée sous la forme du travailleur vivant (1) qui, pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches, a besoin d’une quantité déterminée de moyens de subsistance (nourriture, vêtements, etc. à une époque et dans une société donnée). La valeur de la force de travail du travailleur est déterminée, comme toute autre marchandise, par le temps de travail nécessaire à la production de ses moyens de subsistance. Supposons qu’à la fin de la cinquième heure d’une journée de huit heures, le salarié ait produit une quantité de richesses équivalente, en valeur, à celle de sa force de travail (que représente son salaire pour une journée). Le capitaliste a acheté sa force de travail, non pour cinq heures, mais pour toute la journée. Par conséquent, le salarié continuera de travailler pendant trois heures. Le travailleur réalise alors un "surtravail" de trois heures, au-delà des cinq heures de travail nécessaire. En cinq heures, il fournit au capitaliste l’équivalent de son salaire journalier. Ceci représente la valeur de sa force de travail pour une journée. Ce qu’il donne au capitaliste pendant les trois heures restantes, c’est la plus-value, ou le profit.
Nous avons pris l’exemple d’une journée de huit heures. Mais puisque le capitaliste achète non pas le travail effectué, mais la force de travail pour une journée, il a intérêt à la prolonger au-delà de huit heures (c'est ce qu'il fait en imposant souvent des heures supplémentaires). La concurrence entre les salariés, le chômage institutionnalisé tendra à réduire les salaires à la valeur de cette force de travail, que la journée de travail soit de huit ou de dix heures, ce qui fait augmenter dans les mêmes proportions la part du profit. En augmentant le nombre d’heures travaillées, les capitalistes augmentent ce que Marx appelle la plus-value absolue. Mais la journée ne peut pas être rallongée à l’infini, et les capitalistes s’efforcent, par conséquent, d’augmenter aussi la plus-value relative, c’est-à-dire la part de profit extraite de chaque heure de travail...(également le WE, en équipes, la nuit, etc)... Ils augmentent la plus-value relative au moyen de la technologie ou en accélérant les cadences. Dans les deux cas, la productivité du travail augmente.
Une partie du salaire est payé individuellement aux salariés, c’est le salaire net. L’autre partie formée des cotisations est versée dans « un pot commun ». Il est conçu pour satisfaire les besoins de tous en raison de la maladie, de la maternité, des charges familiales, du chômage, de l’invalidité, de la retraite ; c’est un salaire indirect appelé aussi salaire socialisé, il représente environ 40 % du salaire. La cotisation n’est pas un prélèvement, une charge, un impôt, une taxe, une épargne, une assurance, un placement pour le futur, c’est du salaire, c’est notre salaire !
L'énigme est donc résolue.
Le capitaliste paie la force de travail (1) à sa vraie valeur. Il vend aussi le produit de cette force de travail à sa vraie valeur. Et c’est la différence entre les deux qui constitue le profit. Le capitaliste, malgré ses prétentions, ne crée absolument aucune richesse. Il s’enrichit par l’appropriation d’une partie de la richesse créée par les travailleurs.
CQFD...Le profit, c’est le travail impayé du salariat.
Comprendre cela c'est comprendre pourquoi tout ce qui touche au salaire (temps de travail, salaires direct, socialisé, Smic, protection sociale, retraite etc), constitue un des enjeux fondamentaux de la lutte des classes.
NB - (1)
Tous les travailleurs ne sont pas tous ouvriers...En théorie seuls le sont celles et ceux qui participent au processus de production de marchandises et dont le patronat extrait directement la plus-value. (les ouvriers représentent encore environ 25% des actifs salariés)...
Tous proletaires ! ?
Oui, si la classe ouvrière est le cœur du prolétariat (productrice directe de plus-value), Indispensable au fonctionnement et à la pérennité de la société, les employés, AM et cadres, les enseignants, soignants, etc participent pour une part là ou ils sont et leur rôle indispensable pour le fonctionnement de la société , au processus de production...Ils ont les mêmes intérêts que la classe ouvrière (ceux qui ne possèdent que leur force de travail)...Tous ces salariés composent le prolétariat (ouvriers et non ouvriers)...
Les "alliés" du prolétariat :
Dépendant du degré de contradiction que ces classes ou parties de classe ont avec le capitalisme, la petite et moyenne paysannerie, la petite-bourgeoisie (intellectuels, commerçants, artisans,…), ont sur le fond aussi les mêmes intérêts que la majorité du peuple !
Pour aller plus loin voir également ci dessous :
Qu'est que le salaire socialisé ?
LA FINANCE POURRIT L'ECONOMIE REELLE
g2loq- Co-administrateur
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Les privilégiés!
T'ite déconnade du mercredi
Karak
Les privilégiés!
Nous sommes tous des privilégiés, à commencer par le SDF, tiens.
Pas d’attaches, pas d’impôts à payer, pas de bagnole ni d’appart à entretenir, la liberté absolue, si c’est pas un privilège ça, qu’on me le dise. Puis, ils ont la santé pour trainer et dormir dans la rue l’hiver.
Pareil pour le chômeur, c’est un peu comme un SDF, mais en plus on le paye à rien foutre, comme le retraité, ne me dis pas, c’est pas normal !
Si tout travail mérite salaire, tout salaire mérite travail. Prend le gars en CDD, il a un travail : c’est un privilège aujourd’hui, il le sait ça au moins ! qu’est-ce qu’il vient pleurnicher ? Celui en CDI c’est pire c’est un privilégié à durée indéterminée. Le fonctionnaire, le cheminot, pareil des privilégiés à vie.
Je vais même te dire les handicapés avec leurs emplois réservés, leurs places de parking réservées, quand d’autres galèrent pour garer leur 4x4 et se déplacer toujours assis, c’est pas un privilège ? Même les morts sont des privilégiés, pas de soucis, pas de stress, pas de bruit la nuit, pas de problème avec les voisins. Le paradis même pour certains.
Non ! A mon avis ceux qui vivent l’enfer sont ceux qui doivent suer sang et eau pour optimiser leur fiscalité, faire des placements dans des pays étrangers, risquer leur fortune en bourse; Normal qu’ils exploitent les privilégiés.
Alors on les accuse de manquer de patriotisme, n’importe quoi ! En fait, ils n’ont qu’une peur c’est d’être pauvre, de devoir travailler et devenir des privilégiés.
C’est un sentiment honorable, non !
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Qu'est ce que c'est bon et tellement vrai !!!
Sans compter que lorsqu'on demande si les gens ont déjà roulé en groupe pour leur rappeler un peu les règles, ils mentent honteusement... qu'est ce que ça coûte de dire "non, je n'ai jamais ou rarement roulé en groupe" ? Comme si on allait se moquer d'eux... et ensuite, c'est la misère sur la route. Ils n'attendent pas les suivants aux carrefours de peur d'être largué et ne regardent jamais dans leurs rétros pour voir si ça suit, ne profitent pas du paysage tellement ils sont tendu à surveiller celui qui est devant... Christian a résolu le problème, il fait plusieurs fois le tour des rond-points pour recoller le groupe.
Bonne route
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Excellente vidéo, sujet traité avec énormément d'humour, mais tellement vrai.
Invité- Invité
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Au fait à partir de combien on considère que c'est une groupe?
kuczynski- Membre incontournable !
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Je me souviens des «Dossiers de l'écran» et de sa musique infernale
Qui ne se souvient des dossiers de l'écran. Une autre époque...
Laurent Sagalovitsch — 24 avril 2018
Je me souviens des «Dossiers de l'écran» et de sa musique infernale
Tous les mardis soirs, je regardais cette émission culte d'Antenne 2. Et tous les mardis soirs, quand le générique retentissait, je priais pour que la fin du monde n'arrive pas tout de suite.
Joseph Pasteur sur le plateau des «Dossiers de l'écran», entouré d'Alain Peyrefitte et d'Honoré Gevaudan, le 6 novembre 1979 | Jean-Claude Delmas / AFP
Je me souviens que les «Dossiers de l'écran» passait tous les mardis soirs sur Antenne2
Je me souviens que ce soir-là, mon frère et moi avions le droit de veiller et de regarder l'émission avec mes parents: il n'y avait pas école le lendemain et surtout, comme le programme proposé était toujours de qualité, nous étions susceptibles d'en tirer un quelconque profit. Sait-on jamais, peut-être pourrait-il nous servir dans le futur, quand nous serions amenés à entreprendre des études si savantes que nous serions les seuls à passer avec succès l'examen.
La musique qui a traumatisé toute une génération
Je me souviens qu'Alain Jerôme, l'un des deux présentateurs, avait plutôt un visage jovial et malicieux, tandis que Joseph Pasteur, qui le remplaçait de temps à autre, donnait toujours l'impression au moment d’apparaître à l'écran qu'il venait d'apprendre que sa femme s'était suicidée après avoir égorgé leurs trois enfants. Avec une hache. Ou bien alors qu'il allait surgir du poste, me traîner par les oreilles jusqu'à mon bureau et veiller à ce que j'apprenne à réciter mes déclinaisons latines sans aucune faute.
Je me souviens surtout de la musique qui me foutait une telle pétoche que sitôt que je l'entendais, je n'avais qu'une seule envie: celle de me planquer sous le canapé, de filer droit dans ma chambre, de me blottir dans les bras de ma mère. Ou d'avouer la liste de tous mes forfaits commis durant la semaine écoulée, du chapardage de bonbons à l'imitation de la signature paternelle sur un billet d'absence, sans oublier les innombrables mensonges assenés avec l'aplomb d'un enfant paré depuis sa naissance de mille et une vertus.
Je me souviens que sitôt que cette musique retentissait dans l'appartement, nous nous regardions tous –mes parents, mon frère et moi– comme si les gendarmes venaient de frapper à la porte pour nous emmener visiter le Vél' d'Hiv. Tout le temps qu'elle durait, personne n'osait émettre le moindre son, échanger la moindre parole, comme si elle était une musique descendue du ciel pour mieux nous juger et nous condamner aux enfers éternels.
C'était la musique de la chute de l'homme, c'était la musique qui a traumatisé toute une génération, c'était la musique qu'on devrait passer à chaque fois qu'on se souvient qu'on est mortel et qu'on le restera jusqu'à la nuit des temps.
La voix de Guy Darbois et le visage de Joseph Pasteur
Je me souviens que durant le débat qui suivait la projection du film, il n'y avait que des hommes –exclusivement– assis sur des chaises inconfortables, où ils passaient leur temps à se contorsionner tandis qu'ils s'invectivaient les uns les autres, dans des échanges souvent courtois et policés où perçait l'ombre de leur courroux, qu'Alain Jerôme essayait d'apaiser par des paroles aimables et avenantes.
Je me souviens de Guy Darbois qu'on ne voyait jamais, de sa voix qui semblait surgir de nulle part et se répandait, immanente, dans le studio comme les chapelets d'une confession qui aurait pesé sur sa conscience depuis des temps immémoriaux.
Je me souviens des questions qu'il relayait et qui venait tout droit du standard où il prétendait officier, des questions récitées sur un ton si martial, si peu enjoué, si atone qu'on aurait juré entendre le procureur général lors du procès de Nuremberg au moment de lire le verdict final –si bien que j'ai toujours pensé que Guy Darbois devait être encore pire que mon professeur de mathématiques, un de ces êtres malfaisants qui tapaient sur leurs gosses au moindre prétexte et abandonnaient leur chien sur l'autoroute.
Je me souviens que c'est aux «Dossiers de l'écran» que j'ai entendu parler pour la première fois de l'Holocauste, des camps de concentration et de la solution finale. C'est aussi à ce moment-là que j'ai compris que ma vie était mal barrée et que j'allais passer le reste de mes jours à essayer de comprendre comment, si Dieu existait, il avait permis un tel massacre.
Je n'ai toujours pas trouvé la réponse mais je suis arrivé à la conclusion que Dieu existant, il devait avoir la voix de Guy Darbois et le visage de Joseph Pasteur, et qu'il passait ses journées à écouter le générique des «Dossiers de l'écran» en maudissant les hommes et leur fichue paresse.
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Puisqu'on est dans les souvenirs...
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Hier et aujourd'hui
Savons-nous encore pourquoi et comment?
Publié le 30 avril 2011 par frico-racing
« Fête du travail » ou « Journée internationale de lutte des travailleurs » ?
C’est Vichy* qui décrète que le 1er mai est la "fête du travail et de la concorde nationale" en 1941, tentant ainsi d’effacer l’origine réelle du 1er mai...ce que continuent de faire les "collabos" d'aujourd'hui !
En fait, l’histoire du 1er mai est étroitement liée à celle du mouvement ouvrier:
-Le 1er mai 1886 éclate à Chicago des émeutes pour réclamer la journée de 8 heures.
-En 1889, le congrès international ouvrier socialiste (IIe internationale) se réunit à Paris à l'occasion du centenaire de la Révolution française et vote la résolution suivante:
Il sera organisé une grande manifestation à date fixe, de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail...
-Cette revendication sera accordée, en France, au lendemain de la première guerre mondiale.
-Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire, qui permettra les premiers congés payés.
-En 1947 après la seconde guerre mondiale, le 1er mai devient jour férié.
-En 1968 interdites depuis des années, les manifestations sont autorisées ! (de fait)
La génèse :
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures. Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard, à instituer une «journée internationale des travailleurs». Bien que prêtant à confusion, cette journée est aujourd'hui appelée par les « maitres a penser de la désinformation » «Fête du Travail».
Au cours du IVe congrès de l'American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis s'étaient donné deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures.
Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entamaient ce jour-là leur année comptable. Arrive le 1er mai 1886. Beaucoup de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction de leur employeur.
Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340.000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago.
Une marche de protestation a lieu le lendemain mais dans la soirée, une bombe explose tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.
Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré l’absence de preuve.
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, Augustin Spies : «Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui».
Trois ans après le drame de Chicago, la IIe Internationale réunit donc à Paris son deuxième congrès. Celui-ci se tient au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, pendant l'exposition universelle qui commémore le centenaire de la Révolution française.
Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé). Jusque-là, il est habituel de travailler dix ou douze heures et plus par jour (en 1848, en France, un décret réduisant à 10 heures la journée de travail n'a pas résisté plus de quelques mois à la pression patronale).
Le 20 juin 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu'il sera «organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»
Le 1er mai 1891, à Fourmies, une petite ville du nord de la France, la manifestation tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers.
Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devient le symbole de cette journée.
Avec le drame de Fourmies, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens.
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
L'horizon paraît s'éclaircir après la première guerre mondiale.
Le traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 fixe dans son article 247 «l'adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n'a pas encore été obtenue» !
En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour férié et payé...Mais pas pour autant une fête légale.
Autrement dit, le 1er mai s’il est aujourd’hui férié n'est toujours pas désigné officiellement comme "Fête nationale"
*Sous l'occupation allemande, le 24 avril 1941, le 1er mai est désigné comme "la Fête du Travail et de la Concorde sociale" et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy.
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Pourquoi les assistants intelligents ont-ils des voix de femmes ?
Femme ? Homme ou robot ?
Amélie CHARNAY 05/05/2018 à 12h32
Cortana, Siri, Alexa... pourquoi les assistants intelligents ont-ils des voix de femmes ?
Cortana, Siri, Alexa, la plupart des assistants personnels intelligents sont dotés d’une voix, d’un prénom et d’une personnalité féminine. Un choix qui n’a pourtant aucun fondement technique.
Faites l’expérience d’interroger Siri sur son sexe, l’assistant intelligent vous répondra qu’il n’en a pas, comme la plupart des assistants vocaux du marché. Pourtant son identité féminine ne fait pas de doute vu son prénom, et même s’il est disponible aussi en une voix masculine.
Parmi les derniers-nés du marché, on compte Léa de Carrefour qui va bientôt aider les clients à gérer leurs listes de courses. Mais il existe aussi déjà Alexa (Amazon), Cortana (Microsoft), tandis que Google Assistant n'est accessible qu'avec une voix de femme pour le moment en France.
Cette situation s’explique-t-elle parce qu’il serait plus simple de développer une voix féminine ? Pas du tout. C'est même l'inverse. « Il est plus difficile de créer une voix de synthèse féminine qu’une voix masculine : la fréquence vocale est généralement plus élevée, plus aigüe, plus variable ; c’est plus complexe à gérer », nous explique Christophe Couvreur, vice-président de Nuance et en charge de la synthèse vocale dans cette société. Nuance est célèbre pour avoir fourni les bases de la voix de Siri, mais aussi des assistants vocaux de nombreuses banques, constructeurs automobiles, fabricants de smartphone ou encore opérateurs télécom.
Les demandes des clients de Nuance penchent pourtant majoritairement en faveur des voix de femmes, à l'exception de Domino’s Pizza, ou de certains secteurs particuliers. Cela dépend de la fonctionnalité visée et de l’effet que l’on veut obtenir sur l’utilisateur. Si votre assistant intelligent a une vocation globale de service et doit avoir l’air d’être toujours à votre écoute, il écopera d’une voix féminine, selon Nuance. S’il est attendu sur des conseils précis et des questions d’argent comme un prêt immobilier, on lui infusera davantage de testostérone. Vous commencez à vous dire qu’il s’agit là de stéréotypes misogynes ? Vous avez raison. Des clichés dont nous sommes tous esclaves inconsciemment car nous attendons d’abord d’être servis... par des femmes.
Nous attendons tous d'être servis par une voix féminine
Une étude fait référence sur le sujet chez les géants de la Tech. Celle de Clifford Nass, professeur de communication de l’Université Stanford aujourd'hui disparu, qui a prouvé en 1997 que nous réagissions différemment à une voix synthétique suivant son sexe. Lors de son expérience, les voix masculines étaient perçues comme inspirant davantage de respect et de compétence, tandis que les voix féminines étaient mal ressenties quand elles faisaient preuve d’autorité mais positivement quand elles se montraient compatissantes et sociables. Et cela vaut encore aujourd'hui.
Il est très difficile d’échapper à ces clichés.
Tout simplement parce que nous vivons dans une société où les femmes sont majoritaires dans les métiers d’aide à la personne, où l’on donne plus souvent des ordres à des femmes qui occupent des positions professionnelles davantage subalternes ou encore parce qu'elles s’occupent davantage des soins et de l’éducation portés aux enfants. Avec tout l’imaginaire fantasmatique qui va avec de l’hôtesse de l’air à la soubrette, en passant par l’infirmière. Mais ce n’est pas la seule raison. « Les assistants vocaux sont développés par un groupe homogène de développeurs plutôt blancs et hétérosexuels qui ne voient pas de problème à choisir des voix féminines parce que c’est tout simplement cela qu’ils ont envie d’entendre », nous fait observer Isabelle Collet, informaticienne de formation et spécialiste des questions de genre dans l’éducation
Les géants de la Tech renforcent les stéréotypes
Quand on interroge Microsoft sur les raisons qui l’ont poussé à se fixer sur Cortana, la réponse fuse. « Après des recherches approfondies, nous avons découvert qu’une voix de femme correspondait a priori mieux à ce qu’attendent nos utilisateurs. » Mais c’est le seul à assumer honnêtement son choix, Apple n’ayant pas daigné nous répondre et Google préférant nous avancer une excuse un peu légère. « La voix féminine était déjà disponible sur le moteur de recherche », nous a-t-on ainsi répondu. Voilà qui n’élude pas le problème, puisque la décision a bien été prise à un moment donné de se concentrer sur une voix féminine. Pas très étonnant, vu l’étude citée plus haut. Les entreprises tech ne sont pas philanthropes et vont au plus efficace pour que leur produit fonctionne auprès des utilisateurs. Pas question de les déstabiliser en allant contre leurs idées reçues.
Le problème, c’est qu’en allant dans le sens du public, les géants de la Silicon Valley aggravent le problème. « Donner des voix de femmes aux assistants vocaux, c’est comme une caricature. On sert la soupe aux stéréotypes qui existent déjà. Donc il y a forcément un risque de les renforcer », souligne Isabelle Collet. De quoi alarmer le Centre Hubertine Auclert, qui œuvre pour l’égalité femme-homme et qui a organisé l’année dernière un colloque intitulé « La Belle et le Bot. L’intelligence artificielle est-elle sexiste ? ».Cet écueil ne vaut d’ailleurs pas que pour le genre. « La projection de stéréotypes sur les voix vaut aussi pour l’âge et la catégorie sociale. Les assistants personnels intelligents comme Siri ont 20 ans pour donner une impression de dynamisme, tandis que celles des banques auront plutôt 30 ans pour inspirer confiance », nous détaille Christophe Couvreur. Et bien entendu, pas question de les affubler d’un accent régional ou social autre que celui de la catégorie dominante de chaque pays.
Suivre le modèle des emojis
La solution se trouve-t-elle dans l’élaboration d’une voix neutre, aujourd’hui tout à fait possible ? C’est ce que Nuance a tenté, à la demande de la société Aldebaran quand elle a développé les robots Nao et Pepper. Il a suffi pour cela d’altérer une voix de femme avec une voix masculine. Mais ce n’est pas une solution pour Isabelle Collet. « Nao et Pepper sont des robots de compagnie. Cela ne peut pas fonctionner dans toutes les situations. Le neutre ne va pas dans le sens d’une logique commerciale. Et notre inconscient est rassuré lorsqu’il peut identifier un sexe féminin ou masculin lorsque l’on nous vend quelque chose ».Pepper et sa voix neutre
Le modèle à suivre serait plutôt celui des emojis. Au début de leur popularisation vers 2011, il n’existait que des figures d’hommes blancs et hétérosexuels, censés être universels. Depuis trois ans, les catalogues d'emojis se sont singulièrement diversifiés, affichant des peaux de toutes les couleurs et de tous les âges, ainsi que des orientations sexuelles variées. L’idéal serait donc qu’aucune voix ne soit imposée par défaut lorsque l’on achète une enceinte vocale ou que l’on utilise pour la première fois un assistant intelligent. Et que l'on puisse choisir la voix qui nous convient. Ce sera le premier pas pour lutter contre les stéréotypes. A condition toutefois que la société évolue aussi dans le même temps. Car tant que la place des femmes n'évoluera pas dans la société, nous continuerons d'attendre que les assistants vocaux se conforment aux stéréotypes qui nous entourent.
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
alors une chose que je n'ai pas vu dans cet article c'est que par exemple "bitching betty" la jolie voix qui dans les avions de chasse (surtout US et Russe, la c'est nadia!) t'avertit d'un danger quelconque genre "pull up" (redresse connard tu vas encadrer la planete NDT) est une voix feminine car le gars assis sur le siege ejectable est plus sensible à une voix feminine dans le stress (genre combat) et cela a aussi l'avantage parait-il de faire baisser la tension nerveuse.
Voilà c’était les 5 mn d'information aéronautique!
V
Maxime
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Jupiter a un an
Le 8 mai à qui ? le 8 mai acquis ?
Par Anthony Casanova , le 8 mai 2018
Jupiter a un an
On ne rappellera jamais assez l’intérêt qui reste, somme toute, inversement proportionnel à l’importance que l’on accorde aux anniversaires. L’armistice de la Seconde Guerre mondiale a 73 ans, Mai 68 a 50 printemps, et Macron souffle sa première bougie à l’Élysée. Que de dates, de célébrations, et d’occasions de ramener le présent au passé pour lui donner une consistance.
C’est dans le beau théâtre du Kärntnertor, à Vienne, le 7 mai 1824, que Beethoven fit entendre pour la première fois sa neuvième symphonie en ré mineur. N’aurait-il pas trouvé cocasse que 193 ans plus tard, jour pour jour, le suffrage universel accouche d’un Président de la République française célébrant son élection en faisant résonner cette même œuvre ?
365 jours pour faire une année, il ne faut pas être un fin statisticien pour admettre la forte probabilité que votre naissance coïncide avec un événement qui marqua plus ou moins l’Histoire. Ce hasard, que les mégalomanes nomment le « destin », n’est qu’un clin d’œil du temps qui fait son job. Un célèbre chanteur anarchiste, qui resta monégasque jusqu’à sa dernière déclaration d’impôt, disait que « La lumière ne se fait que sur les tombes ». Il avait raison. Nous ne retenons d’ailleurs que les ornements des pierres tombales: deux dates, un nom et une représentation. Même les « grands » de ce monde, imbus de leur petite personne, savent qu’il arrivera un jour où le commun des mortels les oubliera. Ne pouvant être décisionnaires des dates de leur gloire ou de leur chute, ils choisissent gravure, peinture ou photo pour les «immortaliser». C’est trop d’honneur qu’ils nous font. D’ailleurs, en voyant Napoléon se prendre pour César sous le pinceau de David, ne pensons-nous pas que si le ridicule tuait, le Premier Empire n’aurait pas duré longtemps ?
En France, il est coutume d’accrocher le portrait du Président dans les mairies. C’est la photo officielle, celle qui se retrouvera dans les livres d’histoire si tant est qu’il reste un peu de place. L’initiateur de la chose fut le premier Président de la Troisième République, Adolphe Thiers, bourreau de la Commune de Paris et nostalgique de la monarchie. A chaque élection, on se plaît à analyser la fameuse photo. Cependant, il semblerait que la personnalité de l’artiste, derrière l’objectif, en dit bien plus que tous les symboles grossiers que le prince éphémère a souhaité nous livrer.
Le général de Gaulle avait fait appel à Jean-Marie Marcel, photographe des modèles de la haute couture. De Gaulle se pensait être sur-mesure pour la France, il fut « immortalisé » par un spécialiste. Pompidou, qui essaya toujours d’avoir les faveurs des médias, préféra François Pagès, un photographe de Paris-Match.
C’est à partir de Valéry Giscard d’Estaing que le portrait présidentiel se changea en un petit coup de communication. Giscard qui rêvait d’être dans le vent voulu être photographié par Jacques-Henri Lartigue, 80 ans, dont la renommée tardive n’est due qu’au hasard de sa présence dans un portfolio du magazine Life lors du numéro annonçant la mort de JFK. Le magazine fut énormément vendu, et Lartigue fut connu. Il n’en fallait pas plus pour que VGE le trouve moderne.
Gisèle Freund, photographe allemande qui avait fuit le nazisme, était renommée pour avoir photographié de grands écrivains (Joyce, Yourcenar, Gide, Beckett…). Mitterrand, homme de lettres, se tourna vers elle pour « l’immortaliser » avec en main les Essais de Montaigne.
Chirac demanda les services de Bettina Rheims, photographe de stars telle que Madonna. Sarkozy se tourna vers Philippe Warrin, paparazzi notoire dont on peut retrouver les meilleurs clichés dans Voici. C’est Raymond Depardon, journaliste et réalisateur engagé, qui eut la charge de photographier Hollande.
Et pour finir avec la Ve République, Macron a fait un choix qu’il réitéra plus tard avec ses députés: L’anonyme qui était là au départ de son « projet » et qui fera où on lui dit de faire. Il s’agit de Soazig de la Moissonnière, jeune photographe de bonne famille, qui avait notamment suivit Bayrou en 2012, puis Macron lors de la campagne électorale.
Une image. Officiellement pour l’histoire, officieusement pour le jeu de la communication. Des images sages et solennelles de ces princes du moment, cyniques et arrogants. Comment ne pas avoir envie de faire comme le gamin du poème de Prévert qui regardait l’image d’un enfant sage comme une image ?
« Il détache la page avec soin, la déchire, lance les morceaux
En l’air et attend que ça retombe, en désordre.
Et il ordonne ce désordre à sa guise, et bientôt découvre
Une autre image qui représente un enfant turbulent, comme
Il l’est lui-même souvent, secrètement et qui transforme, en
Souriant, le langage des images, comme il réforme et reforme
Les images du langage qu’on lui apprend habituellement,
Quand elles lui semblent être, et c’est souvent,
Les messages du mensonge. » (Jacques Prévert, Imaginaires)
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Propaganda
Allez, le petit coup de gueule matinal pour bien lancer la journée!
par Koud'Pied o'Kick | 22.05.2018 à 07:00
Propaganda
Comment manipuler l'opinion en démocratie
La Sécurité Routière dresse un bien étrange bilan, où est occulté bien plus qu'il n'est dit. Forcément : c'est de la bonne grosse propagande.
Propaganda:
Actions exercées sur une population pour l'amener à faire ou à penser d'une certaine manière. Voilà l'une des définitions de la propagande, outil chéri des dictateurs -même élus au suffrage universel. Pour faire simple, la propagande consiste à "trouver la bonne excuse" et la répéter sans relâche devant chaque micro qui se présente.
La "bonne excuse" du 80 km/h, c'est que ça va "sauver des vies". Tout comme les premières limitations de vitesse ou la ceinture de sécurité obligatoire l'ont fait en leur temps. On va montrer des courbes qui vont dans le "bon" sens et s'en attribuer le mérite en passant sous silence les avancées techniques, au premier rang desquelles on retrouve les pneus, qui ont fait des progrès gigantesques en cinquante ans -combien de vies ont été sauvées par Michelin, Dunlop, Pirelli ou Bridgestone ? On va glorifier les forces de police en oubliant l'état du réseau routier français au début des années 70.
On va encenser le permis à points en laissant de côté l'ABS, les progrès des suspensions, des châssis, de l'absorption des chocs, de l'airbag et de toutes les améliorations qui ont rendu les véhicules moins mortels.
La sécurité routière en tant que telle présente au moins deux avantages.
Le premier est d'ordre rhétorique : il est facile d'excommunier ceux qui s'opposent à ses propositions, dans cette forme de terrorisme intellectuel familière aux éditorialistes parisiens qui consiste à faire de tout contradicteur un criminel.
Le deuxième est d'ordre économique : sous couvert de sécurité, il est possible de faire plein de sous. Les ronds-points sont une aubaine pour les amateurs de dessous de table. Les autoroutes sont l'occasion de pugilats homériques entre élus avides de pouvoir et de fric. Le marché des radars arrose à tout va, sans même mentionner le juteux business des prunes. La pilule passe avec cette même bonne excuse : il faut "sauver des vies". Il paraît qu'à ce point il est de mauvais goût de citer le docteur Paul-Joseph, pas le père nourricier, l'autre.
C'est bien connu : on fait le bien du peuple à son insu, parce que le peuple est trop bête pour savoir ce qui est bon pour lui -c'est du calvinisme en action. Tu te souviens de la fois où "non", en fait, c'était quand même "oui" et ta gueule ?
Le peuple n'est souverain que quand il suit la voie tracée par ses maîtres. Ces derniers, régulièrement, par réflexe, presque par habitude, doivent vérifier que le peuple leur est bien soumis en donnant un tour de vis. N'importe quelle vis réglementaire fait l'affaire. C'est comme ça que le dominant évite son vide existentiel.
Les arguments que tu avances contre le 80 km/h tombent dans l'oreille du pire sourd qui soit. Le gouvernement ne les écoutera même pas : il se contentera de répéter les siens, en boucle, soûlé par son propre discours, complètement paniqué à l'idée de reculer. Reculer, c'est perdre la face et la face, c'est tout ce qu'ils ont.
Dans quinze ans, le gouvernement d'alors tordra le bras aux statistiques pour montrer que les 80 km/h ont "sauvé des vies", comme il passe sous silence les progrès des normes pour justifier a posteriori les 50 km/h en ville -alors même qu'il tolère encore les bourrés au volant.
Toi, contribuable, n'a qu'une seule option : te soumettre. La rébellion est vaine : tu es seul face à un appareil répressif rodé, efficace et sans âme. Il ne t'est pas permis de demander par quelle absurdité se tiennent sur les bords des routes des militaires qui se mêlent de la manière dont tu conduis. Eux sont armés et pas toi ; leur dire d'aller se faire voir est, paraît-il, défendu.
Au final, je "rigole" d'un gouvernement sauveur de vies qui par ailleurs bombarde sans vote ni mandat et s'enorgueillit d'être le 3ième plus gros vendeur d'armes dans le monde. Dissonance habituelle.
Mais du coup, une CB 125 R m'irait bien avec ses 120 km/h à toc.
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Par Thierry Rocher , le 12 juin 2018
A t-on les dirigeants qu’on mérite?
A force de voir les gesticulations de grands de ce monde, après un G7 mouvementé, cette question vient inévitablement à l’esprit. Quand on évoque les grands dirigeants, on met sous silence les dictateurs, car il est difficile de trouver une quelconque symbolique avec le peuple qui subit. Il s’agit plutôt de mettre en lumière des responsables élus même si c’est l’irresponsabilité qui marque leur bilan et leurs points communs.
La figure emblématique illustrant la question posée, c’est bien sûr le Président de carnaval, Donald Trump.
Trump qui ne pourrait être que le macho obsédé répugnant avec les femmes. Malheureusement, l’incompétence politique a pris le dessus dans tous les domaines: économique, sociétale, diplomatique. Le dernier G7 en est une illustration pathétique avec en parallèle la rencontre avec le loukoum coréen Kim Jong-Un. En voyant ce pantin, je me suis toujours posé la question: la maladie mentale de Trump est-elle plus inquiétante que la réaction de millions d’Américains qu’il ne choque pas et qui le trouvent normal ? La véritable angoisse n’est pas Trump mais les millions d’électeurs qui l’ont porté au pouvoir et qui sont contents de lui, tout comme les millions de Russes qui se reconnaissent en Poutine, l’homme fort, la grande Russie et tout le tintouin qui fait bander les frustrés d’un siècle de communisme. La justification des résultats électoraux rend-elle plus crédible le comportement des décideurs? Le blanc-seing attribué n’est pas un gage de responsabilité face à un peuple qui délègue, en permanence, par démission collective.
L’exemple de Trump est symptomatique et montre qu’une grande démocratie n’est pas à l’abri d’une mascarade de pouvoir apte à générer tous les abus, tous les dangers avec les nuisances planétaires que cela comporte. Les modifications des règles commerciales mondiales voulu par l’allumé de la Maison Blanche n’est même pas ce qui va donner de la sécurité et du travail aux prolos ricains enroulés dans le drapeau national. Le raisonnement du président provisoire est tellement artificiel et électoraliste que les décisions vont se retourner contre ceux qu’elles sont censées protéger. Des matières premières étrangères surtaxées vont faire flamber les prix des produits fabriqués sur le sol américain que les braves prolos auront plus de mal à acheter et par conséquent que les entreprises locales peineront à vendre. « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con » chantait Brassens qui ne doit pas être le chanteur favori de Donald le demeuré, mais la population doit se dire qu’il reste en matière d’économie un stratège puisque ces multiples faillites sont les preuves renouvelées des réussites de sa vie.
On comprend que Macron lui sourit et lui tape dans le dos car placé à côté d’un abruti on a tendance à paraitre plus intelligent qu’on ne l’est vraiment.
La question posée en titre vaut aussi pour nous: Le fait de paraître a-t-il éliminé la notion d’être noyée dans des wagons d’outils de communication ?
Quand le point de départ ne laisse pas présager d’une arrivée, l’angoisse monte. Alors, chez nous, « je pense donc je suis », c’est dépassé, place dorénavant à « Je communique donc je nique ». Ça n’est pas un grand changement, juste une question d’habitude à prendre.
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Par Thierry Rocher, le 12 juin 2018
Macron maître ès communication
On parle tout le temps de Macron comme le roi de la com’ donc tout ce qu’on nous sert tous les jours est parfaitement volontaire et maîtrisé. En écrivant ça, j’entends qu’on va me dire que j’enfonce des portes ouvertes. Mais quelques fois, on se laisse emporter à la vue d’élans de sincérité en oubliant qu’ils sont calibrés, provoqués.
Sans remonter bien loin dans le passé, on a eu des exemples significatifs. Juste quatre événements récents.
Le coup des prestations sociales avec un « pognon dingue dépensé », c’est maîtrisé. Le message est clair: on dépense beaucoup et ça ne va pas mieux. Alors, quitte à ce que ça n’aille pas mieux, autant arrêter les dépenses. Le résultat sera le même. Et voilà la solution pour faire des économies.
On pourrait évoquer les migrants et le feuilleton dramatique de l’Aquarius. Les migrants à la dérive et Macron, la main sur le cœur, en train de donner des leçons d’humanisme aux méchants Italiens inhumains. Une communication maîtrisée pour montrer que la France avec son président a un cœur qui bat, même si le pays des Droits de l’Homme, au niveau de l’accueil, n’est pas à la hauteur de ses engagements . Eh voilà! Après Mamoudzou Gassama, on continue dans l’humanisme à effets de manches qui ne coûte rien puisqu’en fin de compte les Italiens en colère sont venus manger chez nous.
Et l’écologie made in Macron, c’est du poulet ? L’écologie toujours estampillée Nicolas Hulot , ça calme beaucoup de monde grâce à des annonces bien amenées. Evidemment, ça ne calme pas ceux qui luttent pour l’écologie mais vous savez comment sont les écologistes: jamais contents à force de s’éclairer à la bougie et de manger du quinoa. L’art de transformer une défaite en victoire à l’image de la décision pour le Glyphosate. Encore trois ans, c’est vite passé et à l’arrivée, ceux qui vont mourir ne viendront pas se plaindre et donc forcément moins de mécontents.
Et la vaisselle de l’Elysée, une belle illustration de la morale des gouvernants. Le prestige de la France est en jeu et donc l’ensemble de la vaisselle remplacée pour un montant qui reste encore à préciser puisqu’il est question de 50 000 € ou 500 000 €. On a du mal à connaitre le nombre de zéros. Mais il parait que la vente de l’ancienne va rapporter plus que le coût de la nouvelle. Champion le Macron. Une plus-value sans que Brigitte soit obligée de tenir des stands aux vide-greniers et aux brocantes de l’été. Ah c’est pas les Sarkozy ou Hollande qui auraient réussi un tel coup de maître de solidarité et de défense du bien commun.
Voilà, chers amis, l’agence de communication présidentielle tourne à plein régime alors bravo Macron ! On a une petite idée du métier qu’il pourra exercer quand il ne sera plus président s’il ne veut pas rejoindre le monde merveilleux de la banque qui lui est chère.
Par Thierry Rocher
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