Déjà roulé sous la grêle ?

 

Failli me faire rattraper par un bel orage de grêle hier.

ça m'a rappelé la fois, où j'ai du finir la descente du Pas-De-La-Case d'avant l'Hospitalet et jusqu'à Merens-Les-Vals sans pouvoir m'arrêter sous des grelons gros comme des oeufs de pigeon. 
Et j'étais en petit gilet à manches courtes... Je te raconte pas les appels de phare et coups de klaxons des voitures que je croisais et dont les conducteurs se tapaient la tempe... Ni les bleus sur les avant bras, une fois arrivé à la maison...

Bon, c'était avec ma R100 RS. Je ne sais pas si j'aurais pu le faire avec l'envergure de la GL1800 et les dimensions de son pare-brise ?
Quelqu'un a déjà expérimenté rouler quelques kilomètres dans un orage de grêle en GL ?
 
Ou  bien quel est ton souvenir de pire condition de roulage ?

Salut Christian 
Plusieurs fois mais une en particulier qui aurait pu tourner au drame 
C était il y a quatre ou cinq ans lorsque la région parisienne avait été ravagé par plusieurs épisodes de grêle (dont ma voiture). Nous revenions de Dieppe et avons traversé le début de l orage   Moto chahutée très fort , branche sur la route  grêle (ma passagère se rappelle des bleus sur les bras), nous avons dû notre salut à un tunnel à hauteur de Beaumont sur Oise 

g2loq a écrit:...Quelqu'un a déjà expérimenté rouler quelques kilomètres dans un orage de grêle en GL ?
 
Ou  bien quel est ton souvenir de pire condition de roulage ?

Sous la grêle, la vraie, celle qui laisse des traces? Pas de souvenir, ni moto, ni voiture. Pourtant à moto j'aimerai bien, ça fait sortir un peu de l'ordinaire .
Pire souvenir? Pas de pire souvenir mais des moments un peu hard à gérer sur le coup .
La pluie, une averse d'enfer en plein été sur l'autoroute du côté de Nice. Tu ne vois plus rien, obligé de s'arrêter sur les bas-côté car à ralentir trop on risquait de se faire percuter par une voiture ou un camion qui nous aurait vu au dernier moment.
Le vent de côté, en Bretagne, un truc d'enfer genre "ohé capitaine abandonné". Ca j'aime bien, faut quand même se bagarrer pour garder le cap dans ces conditions.
La neige qui tombe sur autoroute en hiver entre Paris et Metz. Là ça fout un peu la trouille quand le bitume commence à blanchir. On alterne au gré de la géographie les zones dégagées et les zones ou ça commence à coller...
Donc tant que tu ne te retrouves pas par terre ou avec les pompiers autour pour te mettre sur une civière, toutes les conditions extrêmes laissent plutôt de bons souvenirs.

C'est bien loin de mon rêve secret tout ça...
Séance de psy en off : me retrouver dans un avion genre Cessna ou Robin seul avec le pilote qui aurait un malaise et obligé de prendre les commandes pour essayer d'arriver à bon port ... C'est grave docteur?

oui un bien mauvais souvenir d'un orage de grêle terrible sur l'autoroute du côté de béziers avec , manque de chance , l' aire de repos suivante  fermée ce qui nous a obligé à parcourir une bonne vingtaine de kilomètres sous des conditions totalement inadaptées à la moto . visibilité nulle .
 C'est vraiment long et objectivement dangereux surtout que nous avions aussi la remorque derrière .
A part cette difficile expérience, beaucoup d ' orages croisés mais à chaque fois un arrêt rapide pour laisser passer le plus gros de la perturbation.

Estérel83

La grêle oui en gold non.

De retour d'une mission en Corse, mon avion se pose sur la base d'Évreux, pour rentrer radada dans les nuages pour arriver à bon port. Sportif et un peu dingue mais bon ...

De retour sur le plancher des vaches, je fonce à mon unité pour récupérer ma fidèle meule. Ma belle 900 Diversion et gaaaaaaaaaaaz vers ma Bretagne natale.

Quelques bornes plus loin après Nonancourt, j'ai pris un orage de grêle aie aie aie tellement dur obligé de me mettre à l'abri sous un pont ! Après 10 bonnes minutes à se faire tabasser , la pluie est arrivée,  des seaux de flotte...

Vive les vacances.  Le temps s'est calmé mais j'étais déjà trempé ! Et il me restait un paquet de bornes à faire. 

Une autre fois,  il y a un bon nombre d'années direction le sud en vacances , vers biarritz. Un soir petite balade avec mon 400 XJ pas de casque et une petite route dans la pinède ... Orage oh désespoir ho bordel comme on a dégusté ! Des trombes d'eau mêlée avec de la grêle , ça pique dur . Ça aura été ma seule fois sans casque. Vacciné le garçon.

Hello

Hors sujet rapide et je sors : en chute libre lorsqu'on traverse des nuages de grêle, on se met sur le dos, donc en moto y'a qu'à faire la même chose et se retourner

Pour moi pas en Gold mais en Intruder..... L'an passé un ami nous fais un super rallye surprise à moto. Dans les gorges du Verdon on a tout eu, la neige, la grêle et la pluie, mais on à passé une super journée .......

Pris sous un orage d'été violent sur l'autoroute en rentrant du boulot, la pluie tombait déjà à seaux, s'est transformée en grêle... la circulation s'est figé à cause d'une coulée de boue en travers de la chaussée (que je découvrirais plus tard), j'ai cru avoir la bonne idée de me réfugier entre deux semi-remorque... mal m'en a prit car la pluie et la grêle qui tombait en biais (venant de la droite), rebondissait sur les bâches des remorques et je m'en prenait de tous les côtés !!! je me suis sauvé vite fait de cet endroit, pire au final que si je n'étais pas protégé.   

Le pire dans ces situations pour moi n'est pas la pluie ou la grêle (tant que ce ne sont pas des œufs de pigeons ou des balles de tennis), c'est plus la buée qui se forme à l'intérieur de la visière quand on est pas équipé de Pinlock....     ça m'est arrivé plusieurs fois, on y voit plus rien ! j'ai enfin trouvé un produit adaptatif pour palier à ce soucis.

Bonjour,
En Pan Euro 13 pour ma part et c'était pas de la grêle à proprement parler puisque je roulais dans les traces des véhicules... c'était sur voie rapide... il grêlait mais ça ne touchait plus le sol tellement il y avait du vent de droite... j'étais penché au point que mon bras gauche était tendu à fond et que j'aurai pu faire la bise à ma main droite... ça roulait à 40 - 50 km/h... la voiture derrière moi se tenait à 300 m... il n'y avait que deux bandes de roulement disponibles sur la chaussée et naturellement je me tenais sur celle de droite jusqu’à ce que le vent se coupe net d'un coup, peut être une haie ou autre, réflexe: je me redresse pour rester en ligne et là, le vent revient pareil qu'avant et sans rien faire me voilà sur la bande de gauche... adrénaline quand tu nous tiens...ça roule toujours, pas de pont à l'horizon, le véhicule derrière à 400 m maintenant... Le vent toujours à l'horizontal, les bras arque boutés pour tenir la moto en ligne et la grêle qui fouette... la buée s'invite, bizarre j'ai le système Pin Lock... le champ de vision se rétrécit par la droite... horreur! c'est la grêle qui s'accumule entre mon épaule et le casque... petit mouvement de tête: la voilà partie...
Le vent s'amoindrit la moto se redresse naturellement puis le sol s'assombrit à nouveau laissant apparaître le bitume bien noir.. je reprends une allure normale et aperçois là bas le Mont Saint Michel ... Venant de Caen, une courbe à gauche m'envoie vers le sud et une station essence me permet enfin un arrêt...
Un gars s'approche de moi, me demande d'où je viens... De CAEN ??? il me regarde, doit se dire que je suis fou ou en manque de cerveau et repart vers sa voiture... je le regarde amusé quand il fait demi tour, revient vers moi et me demande où je vais... A CAPBRETON ???? Dans les Landes ??? Je crois que sa bouche ne s'est pas fermée avant de remonter dans sa voiture...
Le reste du parcours s'est fait sous la pluie... J'étais bien...
A+
Bertrand

Bien belle histoire... C'est ça la moto, plein d'anecdotes à raconter à l'arrivée. Comme si chaque sortie était destinée à remplir le réservoir de souvenirs  .

Bonjour à tous,

Il y a déjà au moins 20 ans, je roulais tranquille, en ville, sur Dunkerque. D'un coup, le ciel s'est chargé et a déversé une violente averse de grêle sur la chaussée. Au point que j'étais obligé de rouler au pas, les pieds glissants au sol. Je finis par m'arrêter au feu, sans tomber, cherchant un abri du regard pour me mettre en sécurité. Je suis à l'arrêt, au feu rouge, dans mes pensées, quand j'entends un freinage-glissade de voiture qui part en vrille. Dans mes rétros, je vois que c'est celle qui arrive derrière moi. Pas possible dégager rapidement, et surtout trop surpris. La voiture s'est arrêtée à 20 cm de ma roue arrière avec une conductrice complètement paniquée à l'idée d'avoir failli me percuter.

Pas prêt d’oublier ce jour là........

Jean Bart a écrit:Bonjour à tous,

Il y a déjà au moins 20 ans, je roulais tranquille, en ville, sur Dunkerque. D'un coup, le ciel s'est chargé et a déversé une violente averse de grêle sur la chaussée. Au point que j'étais obligé de rouler au pas, les pieds glissants au sol. Je finis par m'arrêter au feu, sans tomber, cherchant un abri du regard pour me mettre en sécurité. Je suis à l'arrêt, au feu rouge, dans mes pensées, quand j'entends un freinage-glissade de voiture qui part en vrille. Dans mes rétros, je vois que c'est celle qui arrive derrière moi. Pas possible dégager rapidement, et surtout trop surpris. La voiture s'est arrêtée à 20 cm de ma roue arrière avec une conductrice complètement paniquée à l'idée d'avoir failli me percuter.

Pas prêt d’oublier ce jour là........

Salut Franck
Rien de pire que la grêle .....  pris il y a quelques années dans le massif central dans un fourgon ... 
j'avais l'impression que le camion se prenait des milliers de coups de marteaux , 
quand j'ai vu le pare brise se fendre en deux la j'ai commencé à avoir une sacré trouille ... j'ai continué à rouler et d'un coup j'ai traversé un rideau , de l'autre coté grand beau temps 
j'ai enragé car ci les voitures qui étaient devant n'avaient pas stoppé quand ça a commencé par des petits grêlons inoffensif  , on serait sortie de l'orage sans une égratignure .
La résultat un fourgon à refaire complètement au niveau carrosserie ...

salut et assez souvent, sous la grele, par exemple en mai 2017 juste apres le visu.

et en general, ont cherche rapidement un endroit pour ce mettre a l'abri quitte a perdre 10 ou 20minutes le temps que cela passe, la vie n'a pas de prix.

A+

Roulé sous la grêle en Gold? Nan,enfin pas encore et c'est tant mieux! Mais en Pan,yesse,l'année passée,en novembre,on est parti d'Avranches sous un ciel qu'il était bleu.On a pris l'autor pour aller plusse vite! Arrivés pas loin de Deauville ousqu'on devait aller,une barre noire à l'horizon proche,c'est pour nous;on quitte l'autor,on fait deux kilo et le déluge de grêle s'abat sur les tarmos! En cinq minutes krono,la route est blanche,la vitesse tombe de de 50 à 5 puis à 2 puis à rieng! On a roulé sous et sur les grêlons pendant 15 bornes,ça nous a pris caïman une plombe! Arrivés sans tomber,transis,les pieds et les mains gelés,les muscles tétanisés:la grêle a mis plus de cinq heures à fondre:cheyenne de vie!