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LE GPS a 10 ans
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LE GPS a 10 ans
Le GPS, tel que nous le connaissons sous la forme d'un boîtier qui se fixe avec une ventouse au pare-brise de la voiture, fête ses dix ans, ce mardi 17 juin. Dix bougies pour un appareil né d'une start-up de quatre personnes devenue multinationale de 3.600 salariés : TomTom.
La société - qui s'appelait alors PalmTop Software et qui développait des logiciels pour PDA (l'ancêtre du smartphone) - a été fondée à Amsterdam (Pays-Bas) en 1991, et se veut familiale avec les quatre fondateurs toujours aux commandes, dont la directrice générale Corinne Vigreux.
A l'occasion de l'anniversaire de son bébé, l'assistant de navigation GPS, cette Française de 49 ans originaire de Vaulx-en-Velin (Rhône-Alpes), revient sur le parcours d'une petite boîte qui allait révolutionner la conduite.
Interview.
Agrandir cette image
Comment est né le premier assistant de navigation GPS ?
- Il faut d'abord se resituer dans le contexte. Nous sommes en 1991, l'informatique est alors précaire. Je travaillais à Londres chez [l'éditeur de logiciels] Psion, quand j'ai décidé de rejoindre deux ingénieurs dont Harold Goddijn [qui deviendra et est toujours son mari, NDLR] à Amsterdam pour lancer une société de logiciels pour PDA (Personal digital assistant, PC de poche). Nous proposions à l'époque des dictionnaires, de la gestion financière...
En 1995, nous avons créé la marque TomTom pour nos logiciels de navigation. Le premier a été lancé sur le Series 5 de Psion. Avec "Route Planner", l'utilisateur du PDA pouvait calculer des itinéraires pour relier les grandes villes sur les grands axes, et avec "City Map", il pouvait naviguer à l'intérieur des villes. C'était rudimentaire, mais ça fonctionnait.
C'est là que vous avez eu l'idée de créer ce boîtier GPS dédié ?
- On s'est vite rendu compte que les logiciels de navigation se vendaient dix fois plus que les autres. Mais, à l'époque, ils n'étaient disponibles que sur un ordinateur ou sur un PDA. Or, il fallait que le logiciel soit dans la voiture. Nous avons eu l'idée de fabriquer un produit transportable qui comprenait nos logiciels et une cellule GPS. En 2001, nous avons lancé un produit tout-en-un, le premier TomTom Navigator.
Et vous avez explosé.
- Quand nous avons lancé le premier TomTom, nous étions une start-up de 25 personnes avec un petit chiffre d'affaires de 40 millions d'euros. Cinq ans plus tard, nous étions à 1,8 milliard de chiffre d'affaires, et le TomTom Go, sorti en 2005, se vendait à plus d'un million d'exemplaires.
Tout le monde se doutait que le GPS allait arriver dans les voitures pour nous guider. Mais l'industrie était partagée : la moitié pensait que ça arriverait par les constructeurs automobiles, l'autre misait sur le PDA. Nous avons pris tout le monde de vitesse et à contre-courant. Je me souviens, quand nous avons présenté notre produit au salon CeBit [à Hanovre, en Allemagne, NDLR], les gens nous disaient que ça ne marcherait jamais... Mais ça a marché.
La concurrence vous a-t-elle rapidement imité ?
- Garmin a vite été sur nos talons [aujourd'hui, leader du secteur, NDLR]. Et comme sur chaque marché qui décolle, les concurrents se sont multipliés. Tout le monde s'est mis à produire des GPS, jusqu'à Sony. En 2008, nous avions plus de 500 concurrents. Puis, ils ont progressivement tous disparus pour qu'on ne reste plus que deux acteurs.
Comment analysez-vous le succès du GPS ?
- Ça a surtout libéré un usage. Il y a dix ans, nous voulions changer la façon de conduire, changer et faciliter la vie des gens. Et nous l'avons fait. Des centaines de personnes nous ont écrit pour nous raconter comment le GPS a sauvé leur mariage, ou comment il les a rassuré et leur a permis de conduire à nouveau. Nous avons révolutionné la façon de conduire.
Depuis son lancement, le GPS n'a pas arrêté d'évoluer. Il y a 10 ans, il permettait d'aller d'un point A à un point B. Aujourd'hui, il affine l'itinéraire en fonction de l'heure, donne des informations sur le trafic. L'idée est toujours d'aller de A à B, mais le plus vite et le mieux possible.
En 2001, aviez-vous imaginé l'ampleur que prendrait le GPS ?
- Non, pas du tout. On sait toujours d'où on démarre, mais jamais où on finit... On savait que le produit répondait à un besoin, mais on ne pensait pas que ce serait un tel raz-de-marée. Depuis 2004, nous avons vendu plus de 75 millions de GPS !
Au passage, l'entreprise a beaucoup grandi. Nous sommes entrés en Bourse [à Amsterdam], nous avons racheté le cartographe Tele Atlas. Nous avons ouvert 52 bureaux dans 35 pays. TomTom est d'ailleurs la seule marque d'électronique grand public à s'être exportée au-delà de l'Europe.
L'appli TomTom sur iPhone (Matt Rourke/AP/SIPA)
A l'heure du smartphone, beaucoup de Français disposent d'un GPS dans leur poche. Quel avenir voyez-vous pour TomTom ?
- 2008 a été un tournant, aussi bien pour la crise économique que pour l'explosion des smartphones. Le GPS reste un produit important. Nous en vendons toujours un million par an en France et cinq millions dans le monde. C'est le troisième produit électronique le plus acheté. Nombre de consommateurs aiment disposer d'un produit dédié qui fonctionne aussi bien quand on traverse les frontières ou quand on ne capte pas.
Mais il est sûr que le produit n'a plus la même croissance. Le marché s'est stabilisé. Nous avons des courbes plates ou en légère décroissance selon les marchés [en France, l'institut GFK évoque une chute des ventes de boitiers GPS de 14% en 2013, tandis que les applis GPS se vendent bien, NDLR]. Mais je reste confiante sur l'avenir de ce type de produit. Le smartphone est plutôt un couteau-suisse qui sert en appoint. Il suffit de voir tous ces touristes qui continuent de s'orienter avec des cartes papiers plutôt qu'avec leur appli de localisation.
Nous devons aussi nous réinventer. C'est d'ailleurs l'idée de notre diversification. Notre cartographie est utilisée sur les iPhone d'Apple par exemple. Nous vendons des licences pour les systèmes intégrés de plusieurs constructeurs (Renault, Peugeot...). Nous sommes aussi sur le marché du sport avec des montres connectées qui intègrent un cardio-fréquencemètre.
Comment voyez-vous arrivez les voitures connectées bientôt autonomes ?
- C'est encore du long terme, on table plus sur 2020. l'un des trois cartographes mondial... La navigation commence à être partout. Et à l'avenir, on en aura encore plus besoin.
Dans "Libération", vous vous êtes définie comme une femme de gauche. Quel est votre regard sur la politique économique actuelle du gouvernement ?
- En ce moment, je m'inquiète du désengagement vis-à-vis de l'Europe. L'avenir appartient aux start-ups, ce sont elles qui créeront les emplois de demain. Seulement, pour qu'elles grossissent, il faut qu'elles visent un marché européen. C'est bien de s'implanter en local, mais l'Europe dispose d'une échelle suffisamment importante pour servir de tremplin. Chez TomTom, nous n'avons jamais pensé que nos produits serviraient seulement aux 15 millions de Hollandais.
Et pour aider les start-ups à se développer, il faut créer un marché européen unique pour les entreprises, avec une harmonisation des règles et une flexibilité dans l'emploi. Je suis un peu déçue de ce qu'il se passe aujourd'hui en France : les investisseurs sont encore trop frileux, et les Français ne respectent pas les entreprises. Il faut croire que c'est possible, encourager l'esprit d'entreprendre en soutenant les succès et les gens qui prennent des risques. Je crois beaucoup au tissu de PME françaises pour créer de nombreux emplois.
L'entreprenariat, ça peut être difficile, mais ça apporte une grande satisfaction. Pour moi, c'est quand je vois les gens avec un GPS. Je me dis : "Si je n'avais pas été là, ça n'aurait peut-être pas existé..."
Interview de Corinne Vigreux, cofondatrice et directrice générale de TomTom, par Boris Manenti, mardi 17 juin
La société - qui s'appelait alors PalmTop Software et qui développait des logiciels pour PDA (l'ancêtre du smartphone) - a été fondée à Amsterdam (Pays-Bas) en 1991, et se veut familiale avec les quatre fondateurs toujours aux commandes, dont la directrice générale Corinne Vigreux.
A l'occasion de l'anniversaire de son bébé, l'assistant de navigation GPS, cette Française de 49 ans originaire de Vaulx-en-Velin (Rhône-Alpes), revient sur le parcours d'une petite boîte qui allait révolutionner la conduite.
Interview.
Agrandir cette image
Comment est né le premier assistant de navigation GPS ?
- Il faut d'abord se resituer dans le contexte. Nous sommes en 1991, l'informatique est alors précaire. Je travaillais à Londres chez [l'éditeur de logiciels] Psion, quand j'ai décidé de rejoindre deux ingénieurs dont Harold Goddijn [qui deviendra et est toujours son mari, NDLR] à Amsterdam pour lancer une société de logiciels pour PDA (Personal digital assistant, PC de poche). Nous proposions à l'époque des dictionnaires, de la gestion financière...
En 1995, nous avons créé la marque TomTom pour nos logiciels de navigation. Le premier a été lancé sur le Series 5 de Psion. Avec "Route Planner", l'utilisateur du PDA pouvait calculer des itinéraires pour relier les grandes villes sur les grands axes, et avec "City Map", il pouvait naviguer à l'intérieur des villes. C'était rudimentaire, mais ça fonctionnait.
C'est là que vous avez eu l'idée de créer ce boîtier GPS dédié ?
- On s'est vite rendu compte que les logiciels de navigation se vendaient dix fois plus que les autres. Mais, à l'époque, ils n'étaient disponibles que sur un ordinateur ou sur un PDA. Or, il fallait que le logiciel soit dans la voiture. Nous avons eu l'idée de fabriquer un produit transportable qui comprenait nos logiciels et une cellule GPS. En 2001, nous avons lancé un produit tout-en-un, le premier TomTom Navigator.
Et vous avez explosé.
- Quand nous avons lancé le premier TomTom, nous étions une start-up de 25 personnes avec un petit chiffre d'affaires de 40 millions d'euros. Cinq ans plus tard, nous étions à 1,8 milliard de chiffre d'affaires, et le TomTom Go, sorti en 2005, se vendait à plus d'un million d'exemplaires.
Tout le monde se doutait que le GPS allait arriver dans les voitures pour nous guider. Mais l'industrie était partagée : la moitié pensait que ça arriverait par les constructeurs automobiles, l'autre misait sur le PDA. Nous avons pris tout le monde de vitesse et à contre-courant. Je me souviens, quand nous avons présenté notre produit au salon CeBit [à Hanovre, en Allemagne, NDLR], les gens nous disaient que ça ne marcherait jamais... Mais ça a marché.
La concurrence vous a-t-elle rapidement imité ?
- Garmin a vite été sur nos talons [aujourd'hui, leader du secteur, NDLR]. Et comme sur chaque marché qui décolle, les concurrents se sont multipliés. Tout le monde s'est mis à produire des GPS, jusqu'à Sony. En 2008, nous avions plus de 500 concurrents. Puis, ils ont progressivement tous disparus pour qu'on ne reste plus que deux acteurs.
Comment analysez-vous le succès du GPS ?
- Ça a surtout libéré un usage. Il y a dix ans, nous voulions changer la façon de conduire, changer et faciliter la vie des gens. Et nous l'avons fait. Des centaines de personnes nous ont écrit pour nous raconter comment le GPS a sauvé leur mariage, ou comment il les a rassuré et leur a permis de conduire à nouveau. Nous avons révolutionné la façon de conduire.
Depuis son lancement, le GPS n'a pas arrêté d'évoluer. Il y a 10 ans, il permettait d'aller d'un point A à un point B. Aujourd'hui, il affine l'itinéraire en fonction de l'heure, donne des informations sur le trafic. L'idée est toujours d'aller de A à B, mais le plus vite et le mieux possible.
En 2001, aviez-vous imaginé l'ampleur que prendrait le GPS ?
- Non, pas du tout. On sait toujours d'où on démarre, mais jamais où on finit... On savait que le produit répondait à un besoin, mais on ne pensait pas que ce serait un tel raz-de-marée. Depuis 2004, nous avons vendu plus de 75 millions de GPS !
Au passage, l'entreprise a beaucoup grandi. Nous sommes entrés en Bourse [à Amsterdam], nous avons racheté le cartographe Tele Atlas. Nous avons ouvert 52 bureaux dans 35 pays. TomTom est d'ailleurs la seule marque d'électronique grand public à s'être exportée au-delà de l'Europe.
L'appli TomTom sur iPhone (Matt Rourke/AP/SIPA)
A l'heure du smartphone, beaucoup de Français disposent d'un GPS dans leur poche. Quel avenir voyez-vous pour TomTom ?
- 2008 a été un tournant, aussi bien pour la crise économique que pour l'explosion des smartphones. Le GPS reste un produit important. Nous en vendons toujours un million par an en France et cinq millions dans le monde. C'est le troisième produit électronique le plus acheté. Nombre de consommateurs aiment disposer d'un produit dédié qui fonctionne aussi bien quand on traverse les frontières ou quand on ne capte pas.
Mais il est sûr que le produit n'a plus la même croissance. Le marché s'est stabilisé. Nous avons des courbes plates ou en légère décroissance selon les marchés [en France, l'institut GFK évoque une chute des ventes de boitiers GPS de 14% en 2013, tandis que les applis GPS se vendent bien, NDLR]. Mais je reste confiante sur l'avenir de ce type de produit. Le smartphone est plutôt un couteau-suisse qui sert en appoint. Il suffit de voir tous ces touristes qui continuent de s'orienter avec des cartes papiers plutôt qu'avec leur appli de localisation.
Nous devons aussi nous réinventer. C'est d'ailleurs l'idée de notre diversification. Notre cartographie est utilisée sur les iPhone d'Apple par exemple. Nous vendons des licences pour les systèmes intégrés de plusieurs constructeurs (Renault, Peugeot...). Nous sommes aussi sur le marché du sport avec des montres connectées qui intègrent un cardio-fréquencemètre.
Comment voyez-vous arrivez les voitures connectées bientôt autonomes ?
- C'est encore du long terme, on table plus sur 2020. l'un des trois cartographes mondial... La navigation commence à être partout. Et à l'avenir, on en aura encore plus besoin.
Dans "Libération", vous vous êtes définie comme une femme de gauche. Quel est votre regard sur la politique économique actuelle du gouvernement ?
- En ce moment, je m'inquiète du désengagement vis-à-vis de l'Europe. L'avenir appartient aux start-ups, ce sont elles qui créeront les emplois de demain. Seulement, pour qu'elles grossissent, il faut qu'elles visent un marché européen. C'est bien de s'implanter en local, mais l'Europe dispose d'une échelle suffisamment importante pour servir de tremplin. Chez TomTom, nous n'avons jamais pensé que nos produits serviraient seulement aux 15 millions de Hollandais.
Et pour aider les start-ups à se développer, il faut créer un marché européen unique pour les entreprises, avec une harmonisation des règles et une flexibilité dans l'emploi. Je suis un peu déçue de ce qu'il se passe aujourd'hui en France : les investisseurs sont encore trop frileux, et les Français ne respectent pas les entreprises. Il faut croire que c'est possible, encourager l'esprit d'entreprendre en soutenant les succès et les gens qui prennent des risques. Je crois beaucoup au tissu de PME françaises pour créer de nombreux emplois.
L'entreprenariat, ça peut être difficile, mais ça apporte une grande satisfaction. Pour moi, c'est quand je vois les gens avec un GPS. Je me dis : "Si je n'avais pas été là, ça n'aurait peut-être pas existé..."
Interview de Corinne Vigreux, cofondatrice et directrice générale de TomTom, par Boris Manenti, mardi 17 juin
GOLDTH- Membre incontournable !
- Messages : 378
Date d'inscription : 18/06/2013
Age : 65
Re: LE GPS a 10 ans
cela n'empêchera pas cet merveille d'envoyer les gens dans les chemins de terre ! dont moi avec mon semi remorque , de nuit !
finalement et par expérience ,je peux dire que cet appareil n'est bon que pour trouver une adresse et pas planifier un long parcours !
le calibrage de l'appareil doit être bien fait sinon vous ferez de grandioses détours avant d'arriver à destination !
un GPS va de pair avec un bon atlas ,histoire de vérifier le bon parcours !
finalement et par expérience ,je peux dire que cet appareil n'est bon que pour trouver une adresse et pas planifier un long parcours !
le calibrage de l'appareil doit être bien fait sinon vous ferez de grandioses détours avant d'arriver à destination !
un GPS va de pair avec un bon atlas ,histoire de vérifier le bon parcours !
Invité- Invité
Re: LE GPS a 10 ans
Une autre application du gps pour les jaloux : mais ou est passé Alice
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/le-gps-se-glisse-dans-la-lingerie-pour-localiser-sa-femme_1411448.html
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/le-gps-se-glisse-dans-la-lingerie-pour-localiser-sa-femme_1411448.html
gwpa- Membre incontournable !
- Messages : 2328
Date d'inscription : 18/02/2013
Age : 60
Re: LE GPS a 10 ans
GOLDTH a écrit:Le GPS, tel que nous le connaissons sous la forme d'un boîtier qui se fixe avec une ventouse au pare-brise de la voiture, fête ses dix ans, ce mardi 17 juin. Dix bougies pour un appareil né d'une start-up de quatre personnes devenue multinationale de 3.600 salariés : TomTom.
La société - qui s'appelait alors PalmTop Software et qui développait des logiciels pour PDA (l'ancêtre du smartphone) - a été fondée à Amsterdam (Pays-Bas) en 1991, et se veut familiale avec les quatre fondateurs toujours aux commandes, dont la directrice générale Corinne Vigreux.
C'est l'anniversaire de création du GPS à ventouse Tomtom ok mais Garmin était sur le segment bien avant avec les premiers street pilote monochrome.
_________________
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Avant je roulais en Goldwing, mais ça c'était avant
DenisFont85- Membre incontournable !
- Messages : 11234
Date d'inscription : 22/08/2013
Age : 65
Re: LE GPS a 10 ans
C est koi cette gloire a Tom?? ...^^
Garmin :
1998
Premier système de navigation embarqué pour voiture StreetPilot
Il offre une navigation avec vue 2D sur un écran LCD noir et blanc et des cartes chargées sur cartouches de 8 ou 16 Mo. Il n’offre pas de guidage vocal, mais permet de créer manuellement des itinéraires détaillés dans le logiciel
Et moi j ai eu mon premier Gps Garmin Street Pilot III etanche et couleur sur la Gold en 2001 ou 2002, pas trop sur
Avant on se debrouillait avec les PDA sous Windows Ce, et il y avait plein de logiciel (Copilot, Igo et j en oublie)
Et surtout grosse difference entre Tom et Garmin, la possibilité de créer des itineraires sur le Pc et de les utiliser apres sur le Gps
Et cela fait une sacré difference d utilisation
Désolé pour mon irritation
Garmin :
1998
Premier système de navigation embarqué pour voiture StreetPilot
Il offre une navigation avec vue 2D sur un écran LCD noir et blanc et des cartes chargées sur cartouches de 8 ou 16 Mo. Il n’offre pas de guidage vocal, mais permet de créer manuellement des itinéraires détaillés dans le logiciel
Et moi j ai eu mon premier Gps Garmin Street Pilot III etanche et couleur sur la Gold en 2001 ou 2002, pas trop sur
Avant on se debrouillait avec les PDA sous Windows Ce, et il y avait plein de logiciel (Copilot, Igo et j en oublie)
Et surtout grosse difference entre Tom et Garmin, la possibilité de créer des itineraires sur le Pc et de les utiliser apres sur le Gps
Et cela fait une sacré difference d utilisation
Désolé pour mon irritation
Invité- Invité
Re: LE GPS a 10 ans
Comme Serge, je suis un peu déçu par le Tom Tom qui ne permet pas autant de "waypoints", c'est-à-dire des détails d'un parcours préparé. Le Tom Tom autorise un minimum de ces points et entre les deux il calcule à sa façon, alors que le Garmin permet de programmer autant de points que nécessaire. J'ai chargé un des itinéraires Michelin des "90 balades en moto" ("Les rivières de la Brie") sur un Tom Tom Rider (acheté avec la Gold pour connecter le téléphone) et un Garmin 510 et j'ai fait le trajet avec les deux. Seul le Garmin suit complètement l'itinéraire. Avec le Tom Tom, on manque la plupart des jolis coins. Mais peut-être ai-je loupé une fonction? Il me semble que les versions récentes du Tom Tom ont amélioré les choses, mais je ne sais pas si ceci est applicable rétrospectivement à mon modèle 2011
Invité- Invité
Re: LE GPS a 10 ans
Intéressant cet article
J'aime bien Tom Tom, c'est facile et intuitif pour aller d'un point A a un point B, j'aime aussi sa capacité à recalculer un itinéraire lorsqu' on se trompe de route ou lorsqu'on rencontre un nouveau sens interdit par exemple.
Mais je suis d'accord que pour composer un itinéraire ou bien en charger un sur la machine c'est autre chose, d'ailleurs ça n'a jamais fonctionner pour moi
J'aime bien Tom Tom, c'est facile et intuitif pour aller d'un point A a un point B, j'aime aussi sa capacité à recalculer un itinéraire lorsqu' on se trompe de route ou lorsqu'on rencontre un nouveau sens interdit par exemple.
Mais je suis d'accord que pour composer un itinéraire ou bien en charger un sur la machine c'est autre chose, d'ailleurs ça n'a jamais fonctionner pour moi
Vax- Membre incontournable !
- Messages : 533
Date d'inscription : 25/03/2014
Age : 71
Re: LE GPS a 10 ans
Tomtom et tous les autres peuvent dire merci à Bill Clinton. C'est lui qui a libéré les donnés GPS issues du réseau de satellites américain. Auparavant la précision des données civiles étaient de l'ordre de la centaine de mètres et donc impossible d'utiliser un appareil qui ne disposait que des satellites pour se repérer. J'ai eu mon premier GPS en 1996. C'était un Magnetti Marelli équipé d'un gyroscope et de capteurs sur les roues... Et bien pour aller d'un point à un autre ça fonctionnait aussi bien que les appareils actuels... Donc en France ( je précise ) le GPS a 18 ans. La cartographie grand public ne fut disponible qu'à cette date.
kuczynski- Membre incontournable !
- Messages : 6220
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: LE GPS a 10 ans
Castellan a écrit:Comme Serge, je suis un peu déçu par le Tom Tom qui ne permet pas autant de "waypoints", c'est-à-dire des détails d'un parcours préparé. Le Tom Tom autorise un minimum de ces points et entre les deux il calcule à sa façon, alors que le Garmin permet de programmer autant de points que nécessaire. J'ai chargé un des itinéraires Michelin des "90 balades en moto" ("Les rivières de la Brie") sur un Tom Tom Rider (acheté avec la Gold pour connecter le téléphone) et un Garmin 510 et j'ai fait le trajet avec les deux. Seul le Garmin suit complètement l'itinéraire. Avec le Tom Tom, on manque la plupart des jolis coins. Mais peut-être ai-je loupé une fonction? Il me semble que les versions récentes du Tom Tom ont amélioré les choses, mais je ne sais pas si ceci est applicable rétrospectivement à mon modèle 2011
Salut Yves,
J'utilise à chaque grande sortie un Tomtom Rider2 avec le Garmin intégré de ma 2014 et 2008 avant. La remarque que tu fais concernant la réinterprétation du Tomtom des itinéraires Michelin, je la remarque aussi avec mon Garmin Goldwing. En effet je fais mes parcours dans un premier temps par le logiciel Tyre qui prend comme carte de base, les éléments de la même cartographie que mon Tomtom Rider2. Dans ce cas (sauf si la mise à jour carte n'a pas été faite) les parcours sur mon écran d'ordi sont les mêmes que sur mon TTR2!
Dans ton cas les itinéraires Michelin ont probablement été fait sur un logiciel type BaseCamp utilisant la cartographie Garmin ou directement enregistrés par un GPS Garmin, d’où la réinterprétation du Tomtom.
Par ailleurs les Tomtom peuvent avoir autant de points de passages ou waypoints que tu veux, il suffit que tu mets précisément là ou tu veux passer, c'est tout.
Les GPS grand public existent depuis peu mais ils ont chacun leurs propres spécificités et fonctionnement, pas toujours compréhensibles pour le consommateur final.
Pour t'éclairer un peu sur ce sujet regarde ce post
http://goldwing.forumactif.com/t2060-difference-de-calcul-d-itineraires-site-internet?highlight=difference+gps
Par rapport à cette date d'anniversaire, il semblerait que c'est un Français qui aurait inventé les applications GPS pour auto au niveau mondial dès 1982, M. Gérard de Villeroché.
"Mon brevet a été confirmé par la justice française et par la justice allemande. Inventeur mondial des appareils de navigation dits GPS, dont les brevets ont été reconnus par le TGI de PARIS et le Bundespatentgericht de MUNICH." A vérifier...
Dernière édition par xav49 le Mer 2 Juil 2014 - 9:36, édité 1 fois
_________________
Santé, prospérité et jouissance éternelles!
xav49- Membre incontournable !
- Messages : 2680
Date d'inscription : 26/08/2013
Age : 63
Re: LE GPS a 10 ans
Merci Xavier de tes explications. Cependant, d'autres font les mêmes remarques que moi, par exemple dans ce post de 2010:
"J'ai mis un moment à comprendre que mon TomTom ne lisait que les 48 1ers points du fichier généré (= au moins 15 fichiers de 48 points par jour à gérer + des manips hasardeuses au guidon en gros toutes les 1/2 h).
Il est vrai que le Garmin permet une quantité infernale de waypoints. (points de passage)
Quelques 10.000 points pour des appareils standards....pour un seul trajet, et ce en fonction du choix de marquage des waypoints fait par l'utilisateur."
Les 48 points sont bien suffisant pour le quotidien, mais pas assez pour une balade détaillée comme celle là que j'ai faite, où TomTom m'a gentiment guidé sur ... 14 kilomètres sur 251. On peut toujours saucissonner le parcours, mais il faut régulièrement changer manuellement d'itinéraire et ça prend un temps fou à préparer. Enfin, TomTom semble assez rigide sur les points de passage et exige qu'on soit passé "sous le soleil exactement, pas à côté", faute de quoi il nous assaille ensuite de "si c'est possible, faites demi-tour". Garmin est plus tolérant et passe à l'étape suivante tout seul si on est passé près de l'endroit indiqué.
Tu as raison, il s'agit d'itinéraires en format GPX, et pour les charger sur TomTom, il faut les convertir par ITN Conv ou Tyre par exemple.
Maintenant, je suis très loin d'être un expert en GPS, alors peut-être que je n'ai pas bien lu le mode d'emploi. J'ajoute que mon TomTom s'acquitte parfaitement depuis 3 ans de sa tâche quotidienne de guidage en jungle parisienne et banlieusarde. Mais pour la balade, je vote Garmin sans hésitation.
"J'ai mis un moment à comprendre que mon TomTom ne lisait que les 48 1ers points du fichier généré (= au moins 15 fichiers de 48 points par jour à gérer + des manips hasardeuses au guidon en gros toutes les 1/2 h).
Il est vrai que le Garmin permet une quantité infernale de waypoints. (points de passage)
Quelques 10.000 points pour des appareils standards....pour un seul trajet, et ce en fonction du choix de marquage des waypoints fait par l'utilisateur."
Les 48 points sont bien suffisant pour le quotidien, mais pas assez pour une balade détaillée comme celle là que j'ai faite, où TomTom m'a gentiment guidé sur ... 14 kilomètres sur 251. On peut toujours saucissonner le parcours, mais il faut régulièrement changer manuellement d'itinéraire et ça prend un temps fou à préparer. Enfin, TomTom semble assez rigide sur les points de passage et exige qu'on soit passé "sous le soleil exactement, pas à côté", faute de quoi il nous assaille ensuite de "si c'est possible, faites demi-tour". Garmin est plus tolérant et passe à l'étape suivante tout seul si on est passé près de l'endroit indiqué.
Tu as raison, il s'agit d'itinéraires en format GPX, et pour les charger sur TomTom, il faut les convertir par ITN Conv ou Tyre par exemple.
Maintenant, je suis très loin d'être un expert en GPS, alors peut-être que je n'ai pas bien lu le mode d'emploi. J'ajoute que mon TomTom s'acquitte parfaitement depuis 3 ans de sa tâche quotidienne de guidage en jungle parisienne et banlieusarde. Mais pour la balade, je vote Garmin sans hésitation.
Invité- Invité
Re: LE GPS a 10 ans
Yves,
On sort un peu du sujet initial, Didier va sûrement repositionner cette conversation mais je vais répondre à tes interrogations.
Dans le post que tu cites, les utilisateurs extraient des itinéraires réalisés sur une base Garmin avec 800 points par jour. Mais c'est une fois de plus la façon de travailler des Garmin. Les Tomtom n'ont pas besoin d'autant de points de passages et pourtant avec un Tomtom on passe là ou on lui demande de passer avec 100 fois moins de détails.
Pour être plus précis et juste, les Garmin peuvent travailler aussi avec beaucoup moins de Waypoints dans leur utilisation "itinéraire" et là tu te retrouves sur un mode de fonctionnement similaire à Tomtom.
Pour faire simple et court, si tu veux utiliser un itinéraire utilisable sans risque sur un Tomtom, réalise toi même tes itinéraires sur Tyre ou télécharge des fichiers itn, le format de Tomtom. A l'inverse si tu as un Garmin fait de même avec BaseCamp ou télécharge au format gpx. Les conversions dans un sens ou dans l'autre ne sont pas toujours compatibles d'autant plus qu'ils ne travaillent pas exactement sur le même modèle cartographique et pas mise à jour à la même époque!!! Au bout du compte cela fait de sacrées différences sur un itinéraire d'une journée.
Pour une journée complète rares sont les itinéraires de plus de 48 points de passages utiles sur Tomtom. Mais je viens d'en réaliser un fictif à l'instant sur Tyre avec plus de 60 repères, cela fonctionne très bien sur mon TTR2 de 2008!
En revanche tu as raison sur un point si tu ne passes pas à l'endroit indiqué initialement, le tomtom te le rappelle en permanence. Dans ce cas il suffit de cliquer sur l’icône "point marqué comme visité" et l'appareil te conduit au prochain point. Tu peux même programmer une icône "Aller à l'étape suivante" pour quelle soit dans ton menu abrégé, accessible directement au premier écran.
On sort un peu du sujet initial, Didier va sûrement repositionner cette conversation mais je vais répondre à tes interrogations.
Dans le post que tu cites, les utilisateurs extraient des itinéraires réalisés sur une base Garmin avec 800 points par jour. Mais c'est une fois de plus la façon de travailler des Garmin. Les Tomtom n'ont pas besoin d'autant de points de passages et pourtant avec un Tomtom on passe là ou on lui demande de passer avec 100 fois moins de détails.
Pour être plus précis et juste, les Garmin peuvent travailler aussi avec beaucoup moins de Waypoints dans leur utilisation "itinéraire" et là tu te retrouves sur un mode de fonctionnement similaire à Tomtom.
Pour faire simple et court, si tu veux utiliser un itinéraire utilisable sans risque sur un Tomtom, réalise toi même tes itinéraires sur Tyre ou télécharge des fichiers itn, le format de Tomtom. A l'inverse si tu as un Garmin fait de même avec BaseCamp ou télécharge au format gpx. Les conversions dans un sens ou dans l'autre ne sont pas toujours compatibles d'autant plus qu'ils ne travaillent pas exactement sur le même modèle cartographique et pas mise à jour à la même époque!!! Au bout du compte cela fait de sacrées différences sur un itinéraire d'une journée.
Pour une journée complète rares sont les itinéraires de plus de 48 points de passages utiles sur Tomtom. Mais je viens d'en réaliser un fictif à l'instant sur Tyre avec plus de 60 repères, cela fonctionne très bien sur mon TTR2 de 2008!
En revanche tu as raison sur un point si tu ne passes pas à l'endroit indiqué initialement, le tomtom te le rappelle en permanence. Dans ce cas il suffit de cliquer sur l’icône "point marqué comme visité" et l'appareil te conduit au prochain point. Tu peux même programmer une icône "Aller à l'étape suivante" pour quelle soit dans ton menu abrégé, accessible directement au premier écran.
Dernière édition par xav49 le Mar 1 Juil 2014 - 19:08, édité 1 fois
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Re: LE GPS a 10 ans
OK. Merci pour ces précisions, qui seront aussi utiles à d'autres j'en suis sur !
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