Attention aux gazs d'échappement

 
Ci dessous , récit d'un membre du FGWCF:



"salut tous
les TROIS mousquetaires
on cherche une panne électrique sur une 1500,moteur qui coupe des que l'on mets les lumières,
dans le garage a Pat bien étanche y a de la place pour 3 voitures , la gold démontée on cherche, de temps en temps on est bien oblige de mettre le moteur en marche ,juste 1 a 2 mn, , d'un coup le Pat s’écroule
je pensais ,plaisanterie... on avait une super ambiance,mais de suite j'ai constate oh c sérieux il était inconscient ,30 sec il revenait a lui , jean MI l'autre winger il reste moi je fais prévenir les pompiers, je reviens au chevet de notre copain , y a le Jean Mi qui s’écroule mème chose mais pas de perte de connaissance C A CE MOMENT QUE J'AI COMPRIS LES GAZ D’ÉCHAPPEMENT moi c’était OK mais après les mesures des POMPIERS tout le monde a l'hosto jusqu’à ce mat a 2 heures sous oxygène alors méfiez vous ouvrez les portes ou installez des détecteurs"

pas étonnant ...

Quand même pas fut fut les trois mousquetaires

DenisFont85 a écrit:
Quand même pas fut fut les trois mousquetaires

à tous 

D'accord avec toi Denis , ils auraient du sentir la forte odeur de CO qui régnait dans ce garage 


En cette période de froid qui s'abat  sur notre pays commencent hélas les premières interventions pour oxycarbonés , alors prudence 


  petit rappel 




LE  CO OU MONOXYDE DE CARBONE: 

Gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone CO se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul ou bois, carburants )


La source principale est le trafic automobile. Des taux importants de CO peuvent être rencontrés quand un moteur tourne au ralenti dans un espace clos ou en cas d'embouteillages dans des espaces couverts, ainsi qu'en cas de mauvais fonctionnement d'un appareil de chauffage domestique.

Le CO participe aux mécanismes de formation de l'ozone troposphérique. Dans l'atmosphère, il se transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l'effet de serre.

- Effets sur la santé humaine : le monoxyde de carbone a un effet toxique à partir d’une concentration en volume inférieure à 0.1%, en exposition prolongée. Le CO se fixe sur l’hémoglobine pour former une molécule stable, la carboxyhémoglobine. L’hémoglobine s’associe préférentiellement avec le CO plutôt qu’avec l’oxygène, et cette fixation est irréversible. Pour une concentration de 800 ppm de CO dans l’air, 50% de l’hémoglobine se bloque sous forme de carboxyhémoglobine. Il en résulte une diminution de l’oxygénation cellulaire, nocive en particulier pour le système nerveux central. Le CO est responsable de 300 à 400 décès par an en France, en milieux clos, et de plus de 5000 hospitalisations.
Les causes en sont :
- le manque d’aération dans des locaux chauffés par une combustion,
- le mauvais réglage des appareils entretenant une combustion,
- l’obstruction du conduit de cheminée, provoquant le refoulement des gaz brûlés,
- la mauvaise conception de certaines cheminées, empêchant l’évacuation des gaz brûlés.
La région de Dehli (Inde) est l'exemple parfait de teneurs excessives en CO. Seuil maximal admissible pour l'OMS : 10 milligrammes/m3 de moyenne horaire sur 8 heures, 30 milligrammes/m3 sur 1 heure.

Le monoxyde de carbone absorbe le rayonnement infra-rouge et la méthode européenne de référence repose sur la mesure de son absorption, ainsi que sur le principe de la corrélation par filtre gazeux. Un rayonnement infra-rouge, émis par un filament chauffé, traverse une roue de corrélation, un banc optique, puis un filtre, pour être mesuré par le détecteur infrarouge.


                           

Les risques ne sont pas imputables au seul CO , bien que très toxique la quantité émise n'est pas obligatoirement suffisante (des calculs théoriques sont possibles et pas très compliqués mais les paramètres sont très variables).
S'ajoute le CO2 bien moins dangereux émis en plus grande quantité, mais aussi la baisse de la teneur en oxygène due à la combustion moteur. De mémoire, un décès en 1980 dans une fosse de garage avait été imputé à ces 2 dernières raisons.
Reste que comme décrit dans l'article le CO a un effet cumulatif puisque qu'il se fixe sur l'hémoglobine de manière quasiment irréversible (hors respiration oxygène) et suit la durée de vie de celle-ci soit environ trois semaine.
(explications reprises d'une formation pompier des années 1980).
Informations sans prétentions les formations "sécurité" ont fait d'énormes progrès depuis.

ident14 a écrit:
Reste que comme décrit dans l'article le CO a un effet cumulatif puisque qu'il se fixe sur l'hémoglobine de manière quasiment irréversible (hors respiration oxygène) et suit la durée de vie de celle-ci soit environ trois semaine.
(explications reprises d'une formation pompier des années 1980).
Informations sans prétentions les formations "sécurité" ont fait d'énormes progrès depuis.

jean François 


D'accord avec toi , le CO se fixant 200 fois plus facilement que 02 sur les globules rouges forme  la carboxyhémoglobine donc très néfaste pour la santé .


Bien sur le premier traitement est de mettre la victime sous inhalation d'oxygène direction le CH pour  prise de sang afin de vérifier  le taux de CO  et dans les fortes intoxications le seul moyen de chasser ce Co fixé est de diriger  le patient   sur un  caisson hyperbare .( même procédé pour un scaphandrier sous marin qui n'a pas respecté ses paliers de décompression : dans ce cas  on ne parle  de CO mais de l'azote ( N) en excès dans l'organisme qu'il va falloir évacuer en surpression . )

   

c'est ballot quand même. heureusement vous allez bien.

Encore un peu, vous deviez passer par l'hyperbar, mais là, le remède aurait sans doute été pire que le mal.
- "T'es pas bien ?"
- "J'suis dans l'gaz"
- "Hyperbar et tournée pour tout le monde"