24H du Mans 20/21 avril 2019

Quelques photos de mon W.E au Mans....

https://photos.app.goo.gl/vDHBgVugxtpMB6fy7

 Merci pour le partage Patrick 

Merci

Cool tu as du te régaler avec ce temps………
Quel final cette course………………..

Merci pour les photos Patrick 


Et pour résumer cette édition au suspens haletant: 




JÉRÔME FOUQUET Sergeï Papail. Publié le 22/04/2019 à 15h07

24 Heures motos. Honda grand perdant, mais aussi grand gagnant

Ce n'est pas encore cette année que Randy De Puniet remportera les 24 Heures motos. Mais il reviendra tenter sa chance. | JÉRÔME FOUQUET

Alors qu'elle menait à une heure de l'arrivée, la Honda n°111 a vu la victoire lui échapper de peu dans les dernières minutes des 24 Heures motos. Sans deux petits pépins, dans une course au chrono, elle aurait certainement gagné.

On ne peut jamais refaire l'histoire d'une course de 24 Heures. Mais la tentation est trop grande. La Honda n° 111 aurait dû les gagner ces 24 Heures. Elle est allée jusqu'au bout d'une course infernale de rebondissements, de passes d'arme à répétition. Jusqu'au coup de grâce du safety car dans le dernier quart d'heure de course qui a vu s'engouffrer dans le sprint final, la Kawasaki n° 11 victorieuse. Et laissant la Honda britannique aller chercher ses ultimes gouttes de vitamines dans son stand. Une première place ratée à 1'30''...

Du coup on est bien tenté de refaire le film depuis le début. Les essais du Honda Endurance Racing n'ont pas enflammé la chronique. Une maigre 6e place. Rien de bien méchant quand le drapeau à damier est 24 heures plus tard. D'ailleurs, Randy De Puniet passait au bout de quelques tours en tête en lutte d'abord avec la Suzuki du Sert, puis avec la Kawasaki n° 11 et sa soeur nippone du FCC TSR.

Mais le premier coup dur, dans cette lutte coude à coude digne d'un Grand Prix survenait au bout de trois heures de courses, à cause d'un problème d'éclairage mineur qui immobilisait la machine pendant quatre minutes. Puis cette petite chute du même Randy pendant la nuit et 35 secondes de déficit en plus.

Randy de Puniet a fait une petite chute pendant la nuit. | JEROME FOUQUET

« Une course de fou »

Pourtant la n° 111 pensait bien gommer cette année ses soucis électriques de l'an dernier qui l'avait fait descendre à la 39e place dès les débuts de la course. Et une chevauchée fantastique qui l'avait hissé sur le podium à la 2e place.

Sébastien Gimbert aussi aurait bien voulu. Lui qui, pour sa dernière participation aux 24 Heures, rêvait de clore sa carrière par une victoire comme il l'avait commencé il y 20 ans, avec le n° 111.

Pour le triple vainqueur de l'épreuve, « je voulais vraiment faire la course sur cette 111 qui, pour moi, est une super moto. Je me suis éclaté, j'ai eu deux tops coéquipiers. Dans chaque tour que j'ai fait, même à la fin, j'ai essayé de m'imprégner de cette ambiance. »

Pour Randy De Puniet, « ce problème d'éclairage a fait que je me suis mis un peu dans le rouge. Plus la chute, tout ça a fait effectivement boule de neige. Heureusement que pendant l'arrêt, les mécaniciens ont aussi vu que la prise du feu arrière était également coupée, sinon on aurait dû revenir au stand et perdre cette deuxième place ».

L'ex-pilote de MotoGP était cependant heureux de cette performance. « D'habitude je fais la gueule quand je finis 2e mais là je suis vraiment content. On s'est éclaté, c'était vraiment une course de fou. Franchement cette année j'y croyais à cette victoire. Il nous reste trois courses de huit heures et si ça se passe bien, pourquoi pas continuer l'année prochaine. »

Randy de Puniet au guidon de la Honda n°111 devant la Honda n°1 du FCC TSR. | JEROME FOUQUET

Pour sa soeur franco-japonaise, la Honda n°1 du FCC TSR, championne du monde en titre, le scénario a été beaucoup plus compliqué. Elle aussi aurait pu prétendre à la victoire s'il n'y avait eu cette chute de Mike Di Meglio après 40 minutes de course, à cause d'un problème de feeling de pneus. Ce qui immobilisait la machine pendant un quart d'heure. Du coup, « nous avons demandé aux pilotes de cravacher pour rattraper le retard. A cause de la fatigue, pendant la nuit, la moto a chuté », expliquait-on dans le box Honda. Avec un carter cassé qui a nécessité de multiplier les arrêts, la moto est restée aux stands pendant plus de deux heures. Résultat : 35e.

L'autre résultat de la course 



André Lecondé Le 22 Avril 2019

24 Heures Motos : le bilan de la police route

Météo estivale, 59 équipages ultra-motivés, trois catégories extrêmement disputées, une fête magnifique en piste et hors-piste pendant plus de 24 Heures… Autant de facteurs qui ont attiré tous les publics, passionnés ou simples amateurs, à venir participer et assister à cette 42e édition des 24 Heures Motos. À l’extérieur du circuit, il y avait même un comité d’accueil…



En 2019, 76 000 spectateurs ont assisté ce week-end à la 42e édition des 24 Heures Motos, deuxième manche du Championnat du Monde d'Endurance FIM EWC 2018-2019. Une belle audience pour une course référence internationale de la discipline. L'Automobile Club de l'Ouest, organisateur de cette épreuve majeure, remercie les spectateurs pour leur participation et leur enthousiasme.

Certes. Mais au dehors, il s’agissait de canaliser ce même enthousiasme. De nombreux contrôles routiers ont été réalisés par la gendarmerie et la police tout au long du week-end, sur l'ensemble du département, permettant de relever au total : 589 excès de vitesse ; 14 conduites sous l'emprise d'alcool (pour 1 598 contrôles) et 21 dépistages positifs aux stupéfiants (pour 101 contrôles). L'ensemble de ces contrôles a donné lieu à 40 rétentions de permis de conduire.

Pour parfaire le bilan humain, voici les données livrées par le secours civil. Il y a eu moins de prises en charge médicales du côté des 76 000 spectateurs, selon la préfecture au terme des 24 Heures motos. Dans le détail, les secours ont procédé à 830 interventions dont 49 ont nécessité une évacuation (contre 924 et 51 l'an passé).

Cependant, des comportements dangereux en lien avec l'usage du feu (feux de motos, barbecues, feux de matériels) continuent d'être observés au sein des campings et ont conduit, cette année, à une augmentation des cas de blessés par brûlures - dont certaines très graves notamment chez un enfant.