Rechercher
Derniers sujets
» Fin de ma période Goldwingpar dagobert Aujourd'hui à 19:14
» Comparatif régulateurs redresseurs pour 1000/1100 GL
par sky.fred Aujourd'hui à 19:02
» Consommation d'huile et fumée blanche
par charpentier09 Aujourd'hui à 18:36
» Besoin de conseils de briscard.e.x
par charpentier09 Aujourd'hui à 18:20
» Visu Ariège Septembre 2025
par Jife Aujourd'hui à 15:38
» Citations
par g2loq Aujourd'hui à 11:17
» elle est bonne ! (vos blagues du jour ici)
par Larititi Aujourd'hui à 10:07
» Une image marrante ou insolite par jour...en forme toujours
par Larititi Aujourd'hui à 10:04
» Vidéos à la suite....
par g2loq Aujourd'hui à 9:09
» Goldwing > 2018 . Tuto pose de déflecteurs supérieurs pour les nuls
par ledany Hier à 22:08
» Joyeux anniversaire aujourd'hui à ...
par Pépé69 Hier à 10:27
» Malus pour voitures neuves et d'occasion, le gouvernement veut tout augmenter
par chris5 Ven 22 Nov 2024 - 21:10
» Météo
par DenisFont85 Ven 22 Nov 2024 - 11:07
» changement d'embrayage sur GL 1200 Aspencade ?
par Philoup61CH Ven 22 Nov 2024 - 8:14
» Un belge en plus en Goldwing (Axelfoley)
par charpentier09 Mer 20 Nov 2024 - 22:55
» Balade des Papas Noël motards Toulousains con
par chris5 Mer 20 Nov 2024 - 19:34
» Château Lavardens et ses expositions dont des santons
par chris5 Mer 20 Nov 2024 - 18:33
» Rencontres toulousaines
par chris5 Mar 19 Nov 2024 - 20:48
» origine de votre pseudo
par Axelfoley Mar 19 Nov 2024 - 18:43
» Malus bruit sur les motos en 2025
par boris-jc Lun 18 Nov 2024 - 17:21
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1047 utilisateurs en ligne :: 13 Enregistrés, 0 Invisible et 1034 Invités :: 3 Moteurs de rechercheCad, charpentier09, chris5, Chrismargab, dagobert, Etche, jb62, jcdu47, Jife, Pany59, Pépé69, sky.fred, tlpg
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 1170 le Mar 5 Déc 2023 - 20:42
Connexion
Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : Confirmation réussie !
2 participants
Page 1 sur 1
Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : Confirmation réussie !
Plaisir simple et rustique ?
Benoit Lafontaine Le 03 Juillet 2020
Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : Confirmation réussie !
Elle est celle que l'on retrouve avec plaisir pour partir à l'aventure. Celle en qui l'on a confiance et dont on sait qu'elle sait et qu'elle peut tout faire ou presque, dès lors que l'on y met les formes pour le lui demander. Elle, c'est la V85 TT. Lookée comme une exploratrice, elle met son sac à dos et devient voyageuse. Nous l'avons retrouvée pour un petit périple.
Sommaire
1. Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : Confirmation réussie !
2. Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : La grande évasion
3. Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : l'avis de la rédaction
Note de la rédaction
14,8/20
Heureux qui comme elle a fait un beau voyage et s'en est revenue pleine d'usage et de raison vivre en région parisienne le reste de son âge. La V85 TTque nous découvrons aujourd'hui a pris du galon. Parée d'une rampe feux longue portée, d'une bulle haute et englobante et d'une paire de valises étanches, le best seller Moto Guzzi joue encore une fois la carte de la sobriété classe. Elle attire encore et toujours le regard, se démarquant du reste de la production.
Asymétriques. La bonne capacité d'emport est contrastée par l'asymétrie des valises. Les malles sont de bonne qualité.
Pourtant, son coloris sable demeure discret, mais il se dégage de cette mécanique et de cette ligne sculpturale un je-ne-sais-quoi d'attirant. Magnétique, donc, la TT Travel n'a rien perdu de son côté pratique. Elle conserve la molette de réglage de la pré contrainte de l'amortisseur arrière, que l'on peut associer à une fourche réglable sur un fourreau seulement. Une simplicité à la mesure du reste de l'accastillage, qui fleure bon la production classique de l'usine de Mandello Del Larrio.
Style original. Avec son bicylindre en V en position transversale, la V85 TT Travel Edition se démarque immédiatement. La bulle haute et englobante paraît très protectrice. Elle est également bien rigide. Un bel ensemble pour cette Travel.
Le réservoir de 21 l offre une grande autonomie. 400 km environ selon l'instrumentation. Un peu moins en réalité.
On apprécie la qualité des valises ajoutées. En plastique certes, avec inserts aluminium, elles sont aussi pratiques et logeables que l'on peut l'imaginer en les voyant. Pour autant, l'échappement en position latérale droite supérieur réduit le volume de la valise de gauche. Un casque intégral tiendra donc uniquement dans celle de droite. Seul reproche : la double serrure : une pour les fixer sur leur support (une opération rapide et aisée) et une pour les ouvrir. À noter une petite fragilité du capotage du mécanisme interne. Destiné à protéger le contenu et le crochet de verrouillage lors de la fermeture, il s'en va sans demander son reste si on l'accroche en chargeant. Autant le savoir.
Belle belle belle. Elle a tout pour plaire. Ses volumes comme sa ligne emportent les suffrages des passants
Le porte paquets arrière et son support en acier tubulaire contribuent à la ligne. Elle sert de poignées passager et de support aux valises.
830 mm de haut. C'est la valeur annoncée, mais les suspensions souples permettent de poser facilement le pied au sol dès 1,70 m à la toise.
Au chapitre des remarques désobligeantes, notons deux choses : une béquille latérale à l'ergot ennuyant à trouver du bout du talon et surtout un contacteur inséré dans une cuvette et horripilant à manipuler. Soit ils ont de longs doigts fins, soit ils n'ont jamais vraiment essayé de verrouiller la direction chez Moto Guzzi, mais dans un cas comme dans l'autre, on lutte pour tourner la clef au verrouillage. Chiant, tout simplement et sans autre mot.
Le contacteur, trop enfoncé, n'est assurément pas pratique lorsqu'il faut tourner la clef… Dommage.
À propos de clefs, celle de contact officie également sur les valises à 2 serrures. une pour fixer, une pour ouvrir.
Enfin, les commodos ne sont pas des plus agréables à manipuler, notamment la commande de clignotant offrant peu de retour. On apprécie la simplicité générale, surtout celle du régulateur de vitesse par bouton-poussoir, mais la commande des feux de jour/longue portée/éclairage n'est pas si qualitative que cela.
Le clignotant n'est pas agréable à manipuler, tandis que régulateur de vitesse l'est. Lequel utiliserez-vous le plus ?
Mode pour piloter l'instrumentation, et bouton de démarreur pour piloter les modes moteur. On s'y perd.
À propos d'ergonomie, toujours. Il est impossible d'accéder au menu de configuration de la moto pendant que l'on roule. De plus, si l'on désactive le contrôle de traction après une manipulation fastidieuse, il revient dès que l'on coupe le contact. Dommage que le switch "Mode", pratique et permettant de naviguer dans les informations du petit compteur LCD, ne serve pas pour sélectionner les modes moteur disponibles ou pour les configurer, y compris en roulant. Pour alterner entre Road, Rain et Off Road, l'un des 3 modes moteur, il faut appuyer sur le démarreur. Une logique à prendre, mais une contrainte aussi.
Petite, certes, peu contrastée, certes, peu coloré, certes, mais pratiques, cette instrumentation LCD ! Les mnue sont accessibles et lisibiles. Lunettes non fournies...
Depuis le pouce droit, on peut désactiver l'ABS, mettre l'anti patinage sur OFF et régler le shift light. Par contre, à l'arrêt seulement. Dommage et juste pour cette session.
Terminons sur des notes très positives, à commencer par la présence d'une pratique prise USB, indispensable pour les gros rouleurssouahitant alimenter le téléphone/GPS. Vient ensuite le régalge de l'écartement du levier de frein, et surtout la présence d'étriers Brembo à fixation radiale.
2. Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : La grande évasion
Cette image d'ouverture en dit long sur ce que l'on peut faire (ou non) avec cette V85 TT Travel. S'envoyer en l'air n'est pourtant pas exclu, à condition de ne pas aller trop haut ! Saut en longueur plus que saut en hauteur, donc, au guidon de la "nouveauté". Il convient de bien évaluer le potentiel de la moto, limité par naissance, et surtout régler les suspensions si l'on veut en faire davantage.
Mais telle n'est pas la vocation de la V85 TT Travel. Ce que l'on retient, c'est plus le côté Travel que le côté TT. Déjà, le débattement des amortisseurs avant/arrière n'a rien d'adapté ni de suffisant, malgré les honorables 170 mm annoncés. En cause également, le poids de la moto, qui ne tarde pas à tasser tout ce petit monde à la réception et à rappeler que l'agilité est moins importante pour elle que la stabilité. Le sabot n'est d'ailleurs pas loin du sol sur les compressions modestes et il vaut mieux faire du tout chemin à allure modérée en serrant les jambes (et parfois un peu plus haut…) que s'imaginer enquiller aussi vite dans la terre que sur la route. Même une fois le mode Off Road engagé, libérant la roue arrière de l'ABS, il faut désactiver manuellement l'anti patinage et le refaire à chaque remise de contact. Clairement
La route, justement, le domaine de prédilection de la V85 TT Travel Edition. Fidèle à la lignée, elle exploite pleinement une partie cycle au-dessus de tout reproche, tout comme un excellent freinage. Fourni par les étriers Brembo radiaux et la centrale ABS Bosch, il offre puissance, précision, rigueur. Tout est là pour un contrôle précis et précieux. L'anti blocage n'est par contre pas actif sur l'angle. Qu'à cela ne tienne, la direction ne verrouille pas davantage qu'elle ne se relève lors de la prise de levier.
Rassurante et précise au possible, la TT absorbe les difficultés et se cale sur ses trajectoires, imperturbable. Même la bulle, pourtant haute, ne parvient pas à perturber l'équilibre général. Bien plus protectrice que celle d'origine, elle ne provoque aucune turbulence et dévie suffisamment le flux d'air pour rendre n'importe quel voyage agréable et confortable. D'autant plus que l'assise dispose d'un excellent compromis entre fermeté et douceur. Seule une sélection un peu plus lente vient perturber ce tableau quasi idyllique d'une moto bonne en tout domaine dès lors que l'on reste sur le bitume.
La transmission par cardan officie avec douceur et de manière très discrète, tandis que le moteur ne tarde pas à faire ses preuves en tant que compagnon efficace et coupleux à souhaits. Ses relances permanentes trahissent un cœur volontaire, tandis que son tempérament bien dosé le rend pleinement agréable au quotidien comme sur longue route. Restent des rétroviseurs au réglage difficile et demandant des outillages pour tenir en place. Les nôtres se sont rapidement desserrés, du fait de bonnes vibrations, toujours présentes. La vue se trouble volontiers dans les miroirs.
Autre détail : la forme de la commande des clignotants peu judicieuse pour permettre de bien ressentir ce que l'on fait et l'instrumentation certes propre, mais de petite taille et de résolution moins agréable que la plupart des TFT et à la présentation trop sobre, pour ne pas dire fade. On sent le potentiel de la chose, mais on ne peut pas l'exploiter. Tout le contraire de la V85 TT Travel !
Nous avons pu parcourir de très nombreux kilomètres au guidon de la V85 TT. plus de 2 500 pour être précis, dont 1 100 km en une longue journée (4h du mat', 21h…).
L'occasion de profiter d'une belle autonomie, située aux environs de 310 km lorsque l'on opte pour un rythme soutenu ou autoroutier et plus de 380 si l'on prend garde à ne pas dépasser le deuxième tiers du compte-tours. Plus excitant, certes. Alors oui, il faudra parfois cravacher un peut la bête, et tirer sur les rapports, pour profiter de ce que la Guzzi a à offrir. Mais une fois en mains, elle devient une compagne de route impériale, sobre et valeureuse. Une moto de garde, assurément.
3. Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : l'avis de la rédaction
C'est l'histoire d'un aigle qui se prend pour un canard (et inversement), avec son bec et ses pattes palm… non, nous n'irons pas jusque-là. Une fable racontée par Lafontaine, mais Benoît au lieu de Jean De. Sur ma particule bien assis, au guidon de cette Guzzi, je compte les kilomètres et le plaisir pris au guidon. Un plaisir simple, fait de poussées justes et mesurées, ainsi que d'un sentiment de contrôle permanent. Certes elle n'est pas aussi parfaite que sa tenue de rote et quelques détails ergonomiques fâchent temporairement. Pour autant, la V85 TT Travel demeure une rouleuse de premier ordre et surtout une moto à la fois originale est totalement exploitable.
Les ajouts de la version Travel sont appréciables. Les valises ne perturbent aucunement l'équilibre, tandis que leur utilisation relève de l'évidence. Accueillantes, elles sont agréables d'utilisation, même si elles contraignent à user de deux serrures là où la plupart des concurrentes peuvent n'en utiliser qu'une. Le gain de protection apporté par la bulle est appréciable, tandis que l'on profite d'une moto de caractère. Un caractère latin qui donne des ailes, celles d'un aigle, bien entendu, et une mécanique vivante et vibrante apportant une personnalité rare dans le monde du trail privilégiant aujourd'hui performances brutes et potentiels inexploitables.
À l’opposé de toute influence, la V85 TT continue son bonhomme de chemin, et seul ou accompagné, on prend la route à son guidon avec satisfaction. Elle a cette beauté rare d'une moto discrète et pourtant aussi charmante que charmeuse. Une réussite, assurément, même avec ses défauts.
Moto Guzzi V85 TT Travel - Fiche Technique
Moteur
- Type : Bicylindre transversal en V à 90°, deux soupapes par cylindre (admission en titane)
- Refroidissement : Air
- Cylindrée : 853 cm
- Alésage et course : 84 x 77 mm
- Taux de compression : 10,5 : 1
- Puissance maximale : 80 CV (59 kW) à 7 750 tr/min
- Couple : 80 Nm à 5 000 tr/min
- Injection : Injection électronique ; papillon monobloc de 52 mm de diamètre, Ride-by-wire, Euro 4
- Réservoir carburant : 23 litres (5 litres de réserve)
- Consommation : 4,9 l/1000 km
- Emissions CO2 : 118g/km
Transmission
- Boîte de vitesses : 6 vitesses
- Embrayage : Monodisque à sec
Partie cycle
- Cadre : Tubulaire en acier haute résistance
- Suspension avant : Fourche télescopique hydraulique à tubes renversés de 41mm de diamètre, réglable en extension au niveau de la précharge du ressort et de l’hydraulique.
- Débattement avant : 170 mm
- Suspension arrière : Bras oscillant à double bras en aluminium moulé avec mono-amortisseur latéral droit, réglable en extension au niveau de la précharge du ressort et de l’hydraulique.
- Débattement arrière : 170 mm
- Frein avant : Double disque flottant en acier inox, 320 mm de diamètre, étriers Brembo à fixation radiale à 4 pistons opposés.
- Frein arrière : Simple disque en acier inox, 260 mm de diamètre, étrier flottant à 2 pistons.
- Roues : A rayons
- Jante avant : 2,50’’ x 19’’
- Jante arrière : 4,25’’ x 17’’
- Pneu avant : Avec chambre à air 110/80 - R19’’
- Pneu arrière : Avec chambre à air 150/70 - R17’’
Dimensions
- Hauteur de selle : 830mm hauteur standard (accessoires : selle basse 810mm ; selle haute 850mm)
- Poids à sec : 208 kg
- Poids en ordre de marche* : 229 kg
g2loq- Co-administrateur
- Messages : 22947
Date d'inscription : 29/04/2013
Age : 70
Re: Essai - Moto Guzzi V85 TT Travel : Confirmation réussie !
Je l'ai essayée peu après sa sortie.
C'est un moto bien née, très agréable a conduire et efficace mais pour avoir eu des Guzzi ancienne génération, comme souvent les motos modernes, je l'ai trouvée trop "lisse". Il lui manque le caractère et l’âme des moteurs à carbu que savait faire Guzzi.
Et dans ce créneau, ma 100 GS un peu préparée me donne plus de plaisir ... surement parce que plus imparfaite.
Il n’empêche que si je devais m'acheter une moto moderne, elle ferait partie de mes choix possibles.
C'est un moto bien née, très agréable a conduire et efficace mais pour avoir eu des Guzzi ancienne génération, comme souvent les motos modernes, je l'ai trouvée trop "lisse". Il lui manque le caractère et l’âme des moteurs à carbu que savait faire Guzzi.
Et dans ce créneau, ma 100 GS un peu préparée me donne plus de plaisir ... surement parce que plus imparfaite.
Il n’empêche que si je devais m'acheter une moto moderne, elle ferait partie de mes choix possibles.
Sujets similaires
» Essai Moto Guzzi MGX-21 – Batmobile
» Essai Moto Guzzi V100 Mandello (+vidéo)
» Moto Guzzi 1200 Sport : une Moto d'Homme
» Les cousines Benelli / Moto Guzzi 254 (Années 70)
» Présentation Moto Guzzi V100 Mandello (+vidéo)
» Essai Moto Guzzi V100 Mandello (+vidéo)
» Moto Guzzi 1200 Sport : une Moto d'Homme
» Les cousines Benelli / Moto Guzzi 254 (Années 70)
» Présentation Moto Guzzi V100 Mandello (+vidéo)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum