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Vélomobiles : la mobilité du futur ? + vidéo(s)
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Vélomobiles : la mobilité du futur ? + vidéo(s)
Allez ! On régale l'ami Denis dont c'était l'anniversaire ce lundi
par Jean-François Robert | 14.10.2020
Vélomobiles : la mobilité du futur ?
Avec ou sans assistance électrique, sportifs, utilitaires... définition et revue du vélomobile
Un cycle protégé par une carrosserie aérodynamique comme un peu de vélocipède et d'automobile, mais pourquoi ?
Vous avez peut-être déjà croisé ces drôles d’engins, mi suppositoire, mi bolide de l’éco-marathon Shell, en vous demandant ce que c’était, comment ça avançait et qui avait bien pu le fabriquer ? Pour changer un peu d’air, le Repaire des Motards.com vous invite à découvrir les vélomobiles et vous présente quelques modèles emblématiques du marché.
Vélomobiles : la mobilité du futur ?
Le contexte environnemental
Déplacer une personne de 50/100 kg dans près d’une tonne et demie de ferraille*, c’est l’alternative que nous propose la voiture électrique qui n’a pour le coup pas grand-chose d’écologique. Au rapport poids/personne transportées, la moto fait déjà largement mieux qu’elle. Mais le top du top, dans ce domaine, c’est la patinette (pour peu qu’on la fasse durer), ou le vélo, qui offrent un ratio matière utilisée/ émissions nocives/personne transporté idéal. C’est pour cette raison que les états font la promotion de ces modes de transports individuels. Génial, certes, mais pas très rapide, soumis aux intempéries et au risques de chutes. Bref quand la brise fut venue, les candidats se trouvèrent fort dépourvus. Et pour les plus longues distances, idem, c’est vite compliqué. Dans ce contexte, le vélomobile peut constituer un élément de réponse.
* En 2017, le taux d’occupation moyen d’une voiture en ville était de 1,06 personne (source pouvoir public)
Vélomobile késako ?
Conjonction de vélocipède (ensemble des cycles à propulsion humaine) et d’automobile (véhicule qui se déplace seul, sans traction animale ou humaine), le vélomobile, est un mélange entre le vélo couché et la voiture à pédales. Sa carrosserie, qui met son utilisateur à l’abri du mauvais temps a surtout des vertus aérodynamiques. Légalement, qu’il ait deux, trois ou quatre roues, c’est toujours un vélo, dès lors qu’il est propulsé par l’homme. Il peut bien-sûr disposer d’une assistance électrique. Tiens puis qu’on en parle….
Vélomobile DF
Assistance électrique… ou pas ?
Les vélos à assistance électrique (VAE), sont limités à 250 w et 25 km/h. Il existe une nouvelle catégorie de VAE, prosaïquement baptisée « speedbike », qui permet de porter la puissance à 1000 w et la vitesse à 45 km/h, sous réserve d’être immatriculé et assuré, comme un cyclomoteur. De fait, le casque « moto », c’est-à-dire homologué, devient obligatoire. En outre, ces vélos qui n’en sont plus vraiment, ne sont pas autorisés à circuler sur les pistes cyclables. Pas vraiment géniale cette réglementation…
Sachez aussi que face à la recrudescence des débridages de VAE (c’est facile), la loi a changée. On encoure désormais jusqu’à 30.000 € d’amende et un an de prison en plus de la confiscation du vélo, en cas d’infraction ! Des sanctions très (trop !) lourdes qui visent surtout un effet dissuasif, car le risque du débridage (comme en moto à l’époque), c’est qu’en cas de gros carton, les assurances vérifient la conformité du vélo et refusent d’assurer son utilisateur. Là ça peut coûter beaucoup plus cher…
Le terme de gros carton en vélo peut prêter à sourire, mais 147personnes ont perdu la vie en vélo en 2019, c’est presque un mort tous les 2 jours et 1392 utilisateurs ont été hospitalisée (+ 2936 blessés légers). Bref, ça cartonne, même en vélo. Et le vélomobile dans tout ça ? revenons-y. Concernant l’assistance, la question se pose, surtout si l’on habite une région vallonnée. En effet, ces engins pèsent entre 25 et 45 kg et ne permettent pas de se mettre « en danseuse » dans les côtes. De fait, les montées ne sont pas leur terrain de prédilection. En revanche, si c’est pour rouler sur le plat, en respectant la limite légale qui interrompt l’assistance dès 25 km/h, vous aller traîner l’assistance bien plus qu’elle ne vous traînera et en plus de faire grimper le poids de votre vélomobile, elle en fera grimper le prix. Donc à priori, mieux vaut s’en passer.
Vélomobile vs Moto
Légèreté et efficience
Pour vaincre la résistance à l’avancement et aller plus vite qu’un vélo, il faut réduire sa surface (S), ce que propose le vélo couché et réduire sa trainée aérodynamique, ce que traduit le coefficient de forme, appelé Cx. La carrosserie profilée du vélomobile réalise cette prouesse, offrant un SCx record, à faire pâlir d’envie un planeur… ou presque. Ainsi, 200 ou 250 W, la puissance développée par un homo erectus moyen, soit environ 1/3 de cheval (736 w), suffisent pour atteindre entre cinquante et soixante km/h selon les modèles. Aucun autre engin terrestre n’y parvient. Parmi les meilleurs vélomobiles du commerce, à 3 ou 4 roues, le Milan SL revendique des performances hors normes grâce à un Cx hallucinant (0,076, Scx 0,0311). A titre de comparaison la voiture de série la plus aérodynamique du monde (Mercedes classe A berline 2018) : Cx 0,22, Scx 0,482 : (source constructeur Mission Melan*)
145 w pour atteindre 50 km/h avec un Milan SL et 191 W pour 60 km/h.
Il y a encore mieux avec les purs engins de record à 2 roues qui demandent un assistant pour les tenir debout avant le départ. Ici l’efficience atteint des sommets puisque le record mondial de vitesse est de 144 km/h !!! (avec 0,6 % de pente…) et on oublie le record de 280 km/h à vélo. Sachez tout de même que le pilote n’est pas un homme ordinaire, puisqu’il est capable de fournir 500 w pendant plusieurs minutes et même près de 600 pendant une autre minute encore. Enorme ! Mais pour revenir à l’efficience de ce bolide, comparons le à une MOTO3, ce qui se fait de mieux actuellement en terme d’efficacité aérodynamique. Pour arriver à une telle vitesse, le pilote de GP en limande a besoin de (seulement) 11 ch, soit 8100 w. C’est 13,5 fois plus que le vélomobile… En période de crise énergétique et environnementale, les vélomobiles sont donc une recette très efficace pour diviser par plus de 10 notre consommation, tout en satisfaisant à nombre de nos besoins.
Pour comparer différents modèles, le magasine américain Bicycle Evolution a fait un test de roulage en descente.
On peut le visionner là :
Concernant le poids, la plupart des modèles du marché disposent d’une coque « autoporteuse », qui réduit la structure au minimum, soit 23 à 35 kg pour les meilleurs. Au-delà de 40, l’assistance électrique est vivement conseillée.
Et à l’usage, c’est comment ?
N’ayant parcouru que 2.000 km au guidon du mien, j’ai une expérience limitée. C’est donc l’avis d’un néophyte que vous allez lire. Je précise qu’avec 59 ans au compteur et 63 kg sur la bascule, je n’ai rien d’un champion.
L’accès à bord n’est pas des plus aisé, il demande un peu de souplesse et de dextérité, surtout si vous optez pour un modèle avec une petite ouverture. Il faut aussi prendre garde à ses appuis, pour ne pas faire basculer l’engin, ni déformer, voire casser, la coque. Les points d’appuis sont limités aux nervures. Une fois dedans, la première inquiétude peut venir de la hauteur (88 cm sur mon modèle) qui nuit à la visibilité. Sur route, ce n’est jamais un problème. Les automobilistes ont le regard attiré par cet ovni et le dépassent comme une voiture, bien plus loin qu’un vélo traditionnel. Le danger se situe plus dans les ronds-points où l’on arrive plus vite que les gens ne pensent, voire caché par la végétation ou le relief. Bref, même si on cherche naturellement à perdre le moins de vitesse possible, mieux vaut ralentir en la circonstance. Mais le plus grand danger reste les parkings, d’où les voitures sortent en marche arrière et la ville en générale, où l’on peut dépasser des voitures par la droite sur les pistes cyclables. L’automobiliste qui décide de tourner ne vous aura pas vu arriver et vous avez tôt fait de vous faire écrabouiller contre le trottoir. Donc prudence, envisagez une antenne avec un fanion pour vous signaler et adoptez des couleurs qui flashent !
Vélomobile Katanga
En ville toujours, on galère un peu avec la continuité des pistes cyclables, pas toujours évidentes à déchiffrer quand on est au ras du sol. D’une manière générale, les pistes cyclables ne sont pas toujours (et même jamais) entretenues et avec 3 roues, donc 3 traces, on a du mal à éviter les débris et les bosses, que l’on découvre à la dernière seconde, d’autant qu’on arrive vite dessus. Il faut aussi faire avec un rayon de braquage de super tanker et l’absence de marche arrière. Dans certains cas, on arrive à faire tourner les roues à la main si elles sont apparentes, mais le mieux c’est d’anticiper et d’éviter les manœuvres si on peut. Bon vous l’avez compris, on est mieux sur les petites routes de campagne « le nez au vent » que dans les bouchons. Ici on file bon train et les cyclistes « ordinaires » n’ont qu’à bien se tenir. Sans être un pratiquant aguerri, on tient le 40 sur le plat sans être à fond. Le 50 voire le 60 km/h sont accessibles si les conditions et la forme sont bonnes. Dans les descentes, certains passent les 100 km/h… c’est interdit, sauf sur les voies rapides !
Sachez que les routes signalées par des panneaux à fonds bleus sont interdites aux vélos, ce qui n’est pas le cas de toutes les 2X2 voies.
Du coup les vitesses moyennes grimpent largement au-delà de 35 km/h pour moi qui débute et beaucoup plus pour les bons (50 km/h !). Les temps annoncés par maps sur les parcours vélos sont à réduire d’1/3, voire ½. Les distances raccourcirent et pour ceux qui vont bosser à 25 km ou plus, la voiture peut facilement être oubliée. Il faut bien sûr avoir de quoi se changer à l’arrivée, car on a chaud là-dedans. L’hiver et au printemps, c’est top l’été ça annonce la cocotte-minute…
A noter que les vélomobiles ont en règle générales des rétroviseurs, des clignotants, phare, feux stop, klaxon… Tout ce qu’il faut pour rouler la nuit !
Mes deux amours
Conclusion
Chers à l’achat, les vélomobiles sont extrêmement économiques à l’usage. De fait, pour qui envisage de remplacer la voiture qu’il utilise pour aller travailler par un VM, les économies générées paieront facilement un crédit à la consommation. Vous êtes couvert par votre responsabilité civile et si vous souhaitez une garantie supplémentaire, il vous en coûtera une dizaine d’euros par an. L’entretien est quasi nul, avec une transmission bien à l’abri des intempéries. Vous ne ferez guère qu’user un peu de pneus…
Par ailleurs, si vous êtes bon commercial, vous pouvez vous transformer en « homme sandwich » et vendre l’espace publicitaire que constitue votre carrosserie à une entreprise, voire à votre patron, qui bénéficiera de la bonne image offerte par ce nouveau moyen de transport. Cela vous permettra de diminuer la facture d’achat de votre VM, car vous le remarquer à l’usage, l’engin fait tourner les têtes : On vous filme, on vous salut, on vous sourit. Le capital sympathie est énorme !
L’autre aspect c’est la santé. L’activité sportive pratiquée en « temps masqué » (pas le masque de circonstances actuellement hein!), est quasi invisible sur votre emploi du temps. Oubliez l’inscription à un club X ou Y, le temps pour y aller, revenir et pratiquer la dite activité. Même si votre trajet quotidien est un peu plus long en VM qu’en voiture ou en transport, vous économisez du temps et vous améliorez votre état général. C’est tout bénéfice.
Terminons sur une dernière note positive. En hiver, vous êtes au sec et au chaud, donc pas besoin de se faire violence pour aller travailler en VM, ce qui n’est pas le cas avec un vélo traditionnel. Alors vous aussi lancez-vous, vous ne le regretterez pas !
g2loq- Co-administrateur
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Re: Vélomobiles : la mobilité du futur ? + vidéo(s)
Un sujet que je connais bien, puisque un vélomobile est un trike avec une carrosserie.
Pour ceux qui voudrait en essayer un, il y a le plus gros magasin européen à Chasnais à coté de Luçon en Vendée. Il en vend partout dans le monde.
cycles JV & Fenioux https://cycles-jv-fenioux.com
Mon couple de voisin sont passé aux vélomobile en plus de la moto. Lui un Milan MK5 et une HD 1340 + un BMW 1000 XR et madame un Waw et une Kawa 1000 Versys.
Madame à une assistance électrique pour les relances et les côtes, monsieur est en 100 % musculaire.
Les avantages :
- excellent aérodynamisme qui permet d'atteindre des vitesse importante 55 km sur le plat et des moyennes digne d'un coureur professionnel.
- le pilote est à l'abri de la pluie et du froid, et il peut emporter quelques affaires au sec.
Inconvénients :
- très bruyant à l'intérieur surtout pour la plupart des modèles actuel en carbon.
- très chaud l'été, prévoir de l'eau
- tendance au retournement si virage pris à vitesse trop élevée. En trike on peut déplacer le poids du corps pour compenser en vélomobile non.
- accès et sortie de l'engin fastidieuse surtout pour les personnes corpulentes
Je ne suis pas passé au vélomobile puisque cela limite les routes et chemins à emprunter. La garde au sol est très réduite ce qui réduit beaucoup.
Très peu de contact possible avec les monde environnant, vous êtes isolé dans votre boite.
Par contre à l'arrêt vous attirez du monde comme une Goldwing ou la dernière HD
Sinon ce sont de beau engins à regarder et lors de mes balades avec eux je suis obliger de booster un peu le moteur pour suivre.
_________________
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Avant je roulais en Goldwing, mais ça c'était avant
DenisFont85- Membre incontournable !
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Age : 65
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