Organes : tous donneurs au 1er janvier (enfin !)

Un peu tard pour mon copain Daniel qui est parti cet été, après avoir attendu depuis trois ans une greffe des poumons, comme celle qui avait sauvé son frère...
Tant mieux pour beaucoup que cette loi pourrait sauver à présent !

R.I.P Daniel
Je garde vivace le souvenir de nos balades en Ninja et BM, du temps où tu pouvais encore la conduire.
Je pense chaque fois à toi lorsque je me balade du côté de St-Gaudens... 
 


Publié le 29.12.2016 à 18h20

Consentement présumé

Organes : tous donneurs au 1er janvier

A partir du 1er janvier, le consentement au don d’organe est présumé. En cas de refus, les familles devront fournir un témoignage écrit.

Si vous mourez après le 1er janvier 2017 et que vous n’avez pas émis d’opposition claire de votre vivant, vos organes pourront être prélevés afin de sauver la vie des patients inscrits sur les listes d'attente. Votre consentement au don d’organes est désormais présumé.

En 2016, la législation sur le prélèvement d’organes a en effet évolué. Avant de procéder au prélèvement et en l’absence d’indications du défunt (registre national, témoignage écrit…), les médecins demanderont à la famille de rapporter la volonté du patient exprimée de son vivant.

Témoignage écrit
Si la personne décédée ne souhaitait pas donner ses organes, alors les proches devront l’indiquer dans un témoignage écrit, daté et signé. Le choix du défunt ainsi retranscrit sera respecté par l’équipe médicale. 

L’évolution peut sembler subtile ; auparavant, le consentement n’était pas présumé mais les familles étaient également consultées et l’équipe médicale se fondait sur leur avis. Seulement, les professionnels et les autorités sanitaires ont réalisé qu’il existait un paradoxe : alors que neuf Français sur dix sont favorables au don d’organes, le taux de refus exprimé par les familles atteint 42 % en moyenne.

Refus indus
Face au drame qu'elles vivent, les familles ont ainsi tendance à exprimer un refus à la place d’un être défunt qui, de son vivant, n’y aurait peut-être pas été opposé. Le fait de rédiger un certificat témoignant du refus exprimé par la personne défunte devrait à la fois renforcer ce droit qui appartient à chacun, et limiter les refus qui n’ont pas lieu d’être, où la famille se substitue à la volonté du défunt.

En 2015, le nombre total de patients inscrits sur les listes d'attente s’élevait à 21 464 en France ; seulement 5 746 d'entre eux bénéficié d’un greffon. Ce chiffre a toutefois augmenté de 7 % par rapport à 2014.

g2loq a écrit:
 

Organes : tous donneurs au 1er janvier

A partir du 1er janvier, le consentement au don d’organe est présumé. En cas de refus, les familles devront fournir un témoignage écrit.

Un vrai progrès pour notre société !
J'ai trop vu, et accompagné, des gamins attendant en vain une greffe de poumon qui les aurait guéri de la mucoviscidose. Aujourd'hui les chances sont augmentées. 

Pour ma part, vu la vieille carcasse, je me demande si mes entrailles ne finiront pas dans des plats de lasagnes industrielles
avec cette loi, où l'état (dans quel état!) impose en maître sa volonté, une fois de plus. Il y avait un feuilleton de très bonne qualité
où l'acteur principal Patrick Mac Goan, hurlait: " je ne suis pas un numéro".  Mais si, mais si .......... Mais non!, mais si!
Et la différence entre le messie et le plombier c'est que le messie, lui, il va venir!



Michel

Je ne suis pas contre cette modification de législation (?) bien au contraire, mais c'est la manière qui me gêne... je ne sais pas vous, mais pour ma part, je trouve que la communication est un peu légère... je ne me souviens pas avoir reçu un courrier m'informant de cette nouvelle disposition et de sa date d'application. Et vous ? 
On sait nous avertir qu'on va nous piquer plus de pognon sur nos prochains revenus mais pas qu'on peut nous prélever des organes ? 

" près de neuf Français sur dix se disent favorables au don d’organes." (extrait de pourquoidocteur.fr)
Se disent favorables , c'est pas garanti...

Quitte à dépenser de l'argent public, autant que ça serve à informer... Je ne sais pas si ça existe mais pourquoi pas un ajout de cette volonté sur notre carte Vitale ? une inscription en mairie du domicile ? 

Bon, je sais, "nul n'est censé ignorer la loi"...

  à tous

Sur la carte vitale, de son vivant, voilà une idée que j'appuierai fortement, la volonté exprimée par la famille, je n'y
crois pas un instant, attendu que pour les volontés concernant les obsèques, j'en parle en connaissance de cause,
pour mon exemple personnel, rien a été respecté. Bien sur, la mort est difficile à accepter, faute d'éducation sur le sujet
dans nos contrées, et qui plus est pour un enfant!!!


Michel