La course avec la grosse averse

Ce matin, à la lecture d'une météo optimiste, je décide d'aller au rassos d'anciennes à Auch, car c'est plein Nord-Ouest. Pile-poil d'où viennent les perturbations: Je me dis que je pourrais toujours essayer d'anticiper en gardant un œil sur l'horizon... 



Arrivé vers les 10:30. Il n'y a pas grand monde encore, dans la grande salle où sont exposées quelques anciennes





Il y a aussi les puces, avec un peu plus de stands qu' à la 3ème bourse d'échange de Candie, visité hier



Quelques autres anciennes également sur le parking, ainsi que quelques stands des vendeurs de pièces moto ou auto.



Une très brève averse me donne le signal du départ vers 12:00. Le ciel est tout noir à l'horizon Ouest. On entend tonner... Les exposants sur le parking s'empressent de remballer dans les fourgons. ça va donner ... ! 

Je pars à l'opposé. D'abord vers Grenade. Direction Est-Nord-Est, donc. Le gros nuage me talonne. 
Le vent forçi. Le nuage essaie de me déborder par la gauche. Arrivé à Cologne, je fléchis le trajet E-N-E pour foncer direct vers Toulouse. Plein Est, alors. Ce qui me redonne un peu d'avance sur l'avancée du front des nuages. 

Courbé sur la machine pour surveiller le ciel dans le rétro, je vois la barre noire qui se rapproche. Il doit y avoir un sacré vent en altitude, car bien que je cravache sérieux (pas de radars fixes sur cette route que je connais bien) les premières gouttes mouillent ma visière en passant Lévignac, du côté de chez Sergio...   
Heureusement, les larges voies sont là, je peux encore accélérer un zeste....  Le pare-brise prendra quand même une petite rincée juste en entrant dans le garage ! 
Je me suis bien amusé, avec cette course-poursuite ! 
N'empêche, faudra quand même, un de ces quatre, nettoyer les traces des gouttes de pluie et de gerbes d'eau... 

Mais au final, une course pourquoi: Le temps que je tape ce petit C.R. le ciel est à nouveau dégagé et la route quasi sèche... Mars est bien au rendez-vous, avec ses giboulées...  
J'avais bien pensé à m'arrêter dans un troquet pour laisser passer cette averse violente, mais brève... Mais, mon pauvre ami, des troquets, y'en a de moins en moins dans nos campagnes... ! 

Bon dimanche 

perso, j'aurais pris la Montréal pour rentrer !!!

Y'avait une Guzzi falcone on dirait entre les deux voitures.

certainement aussi la magie de ton destrier Christian qui fuit les gouttes