Rechercher
Derniers sujets
» Visu Ariège Septembre 2025par Flip Aujourd'hui à 11:20
» Le V6 PRV fête ses 50 ans, et il vaut mieux que sa réputation !
par g2loq Aujourd'hui à 9:33
» Vidéos à la suite....
par g2loq Aujourd'hui à 8:42
» Une image marrante ou insolite par jour...en forme toujours
par g2loq Aujourd'hui à 8:22
» elle est bonne ! (vos blagues du jour ici)
par easy rider Aujourd'hui à 7:35
» Météo
par DenisFont85 Aujourd'hui à 6:24
» Malus bruit sur les motos en 2025
par Didou57 Hier à 22:47
» Joyeux anniversaire aujourd'hui à ...
par chris 36 Hier à 9:34
» Rencontres toulousaines
par g2loq Hier à 9:25
» historique modèles goldwing et leur immatriculation (VIN)
par g2loq Sam 16 Nov 2024 - 22:29
» Fanion FGI - commande
par Buxenus Sam 16 Nov 2024 - 16:41
» Besoin de conseils de briscard.e.x
par didier Sam 16 Nov 2024 - 15:03
» [résolu]Poignées chauffantes qui ne chauffent plus.
par jcdu47 Sam 16 Nov 2024 - 14:05
» Le reportage EICMA de Patrice
par g2loq Sam 16 Nov 2024 - 11:35
» SYM TTLBT : La tortue qui vole
par teurteul73 Sam 16 Nov 2024 - 11:14
» Hello tout le monde (Clem)
par ventoura66 Sam 16 Nov 2024 - 7:39
» Présentation de Philoup61CH
par g2loq Ven 15 Nov 2024 - 16:09
» Citations
par g2loq Ven 15 Nov 2024 - 9:40
» Dashcam au quotidien
par thierry930 Jeu 14 Nov 2024 - 22:34
» Alors je laisse tomber?
par didier Jeu 14 Nov 2024 - 18:30
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 247 utilisateurs en ligne :: 12 Enregistrés, 0 Invisible et 235 Invités :: 4 Moteurs de rechercheBLACKBIRD38, chris5, Dadou, eddy tionspéciale, Etche, Flip, jacgl67, Jan, kuczynski, Papififi, patrick lille, sky.fred
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 1170 le Mar 5 Déc 2023 - 20:42
Connexion
Le V6 PRV fête ses 50 ans, et il vaut mieux que sa réputation !
Page 1 sur 1
Le V6 PRV fête ses 50 ans, et il vaut mieux que sa réputation !
Souvenirs...
Dommage que certains choix, au début de sa carrière (carburateurs, volant moteur...) aient quelque peu entaché la carrière de certains modèles. Patrice ne va pas me contredire, nan ?
Stéphane Schlesinger Le 17/11/2024
Le V6 PRV fête ses 50 ans, et il vaut mieux que sa réputation !
Décrié, voire méprisé, le V6 PRV a pourtant équipé énormément de voitures différentes.
Produit à près d’un million d’unités, il durera près de 25 ans et se fraiera même son chemin dans une supercar…
PRV. Peugeot, Renault, Volvo. Même si cette appellation suggère le contraire, le V6 PRV est français. C’est même le premier 6-cylindres en V conçu dans l’Hexagone, le maître d’œuvre en étant Peugeot. Avec Renault, le constructeur sochalien a besoin d’un gros moteur, afin de se doter d’un haut de gamme à-même de contrer la Citroën DS 21.
Quand les études débutent, en 1969, les deux blasons tricolores ne peuvent lui opposer leurs 504 et R16, limitées en cylindrée, en taille et en puissance. Cette année-là, Renault a d’ailleurs développé un prototype de grande berline qui ne sera jamais produite, arborant sous son capot un V8. Ce type de moteur entre dans le projet que les deux marques lancent, et qui devra déboucher sur deux blocs, un V8 et un V6, produits dans leur future usine de Douvrin.
En France, c'est la Peugeot 504 CC qui inaugure le PRV à la rentrée 1974.
On fait le choix d’une certaine sophistication en retenant une fabrication exclusivement en alliage léger, et en prévoyant un arbre à cames en tête par rangée de cylindrée. On prend comme base de départ le 8-cylindres, duquel on dérivera le 6-cylindres, l’inverse étant bien plus difficile à faire, comme Jaguar le constate presque simultanément à ses dépens. Dès 1971, Volvo, avec lequel Peugeot entretient de bonnes relations, entre dans la partie, à tel point que l’on crée une société spécifique codétenue à parts égales par les trois blasons.
Simultanément, la Volvo 264 étrenne le PRV, mais dans une variante à injection. Elle recevra des carburateurs plus tard.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’apport du suédois qui entre en cours de route n’est pas que financier : Volvo aura pour mission de développer plus spécifiquement le V8 ainsi que la dépollution (marché US oblige) des moteurs. Pour sa part, Renault occupe surtout une place d’observateur.
En 1975, Peugeot profite du PRV pour marquer son arrivée dans le segment des grandes routières avec la 604 SL.
Globalement, l’entente à trois se passe bien, même si Volvo ne comprend pas l’entêtement de Peugeot à utiliser une alimentation par carburateur. Surtout que le français s’est fait une image avec sa 404 à injection ! En effet, le V6, qui doit être le premier à entrer en scène, dérive du V8, donc s’ouvre à 90° et se contente d’un vilebrequin sans manetons décalés, pour des raisons de coût, ce qui empêche de le doter d’un allumage régulier.
En 1975, tout comme Peugeot, Renault monte en gamme grâce au PRV qui anime la R30 TS. Elle s'en tient à 131 ch.
L’injection permet de compenser les vibrations induites par cette particularité, et pourtant ! Peugeot préférera utiliser un lourd volant-moteur pour les amortir. Un cas qui n’est pas unique : Maserati a procédé de même pour le V6 acyclique équipant sa Merak ainsi que la Citroën SM.
En 1977, l'Alpine A310 reçoit à son tour le V6 PRV, poussé à 150 ch.
Les premières voitures dotées du PRV, d’une cylindrée de 2 664 cm3, sont présentées en septembre 1974 : les Peugeot 504 CC et Volvo 264. Conséquence du désaccord sur l’alimentation, la première reçoit des carbus (un simple corps et un double corps), alors que la deuxième bénéficie de l’injection mécanique K-Jetronic tout juste conçue par Bosch. Sa puissance est donc plus élevée : 140 ch, contre 136 ch à la française.
Compact, assez léger et fiable, le V6 PRV, ici dans la version 150 ch montée dans l'Alpine A310, présente des qualités intéressantes.
En 1975, les Peugeot 604 et Renault 30 accueillent à leur tour le PRV, dans sa version à carburateurs. Et les critiques fusent. En effet, ce bloc vibre au ralenti, manque d’entrain à prendre des tours (à cause de son volant-moteur) et surtout, il consomme beaucoup ! En pleine crise pétrolière, cela fait tache…
En 1980, Volvo, qui n'a pu développer le V8 PRV, a tout de même agrandi le V6 à 2,85 l, pour l'installer dans la 264.
A tel point que le développement du V8, qui n’intéressait réellement plus que Volvo, très présent aux USA, est abandonné. Dès 1977, Peugeot et Renault installent enfin l’injection Bosch K-Jetronic sur leur PRV, de sorte que les 604 TI et R30 TX développent 144 ch, donc gagnent en performances, tout en voyant leur consommation baisser notablement. Elles bénéficient donc du bloc arrivé à maturité qu’elles auraient dû recevoir dès le début. Mais le mal est fait : ce moteur pâtit d’une mauvaise réputation, qui nuit notoirement à la carrière des modèles qu’il équipe.
Surprise, en 1981, la spectaculaire Delorean DMC12 bénéficie du PRV 2,85 l, limité à 130 ch pour cause de dépollution. C'est la première auto n'ayant rien à voir avec Peugeot, Renault ou Volvo à s'en équiper.
Pourtant, compact (44 cm de long), bas grâce à sa grande ouverture, plutôt léger et surtout très fiable désormais (il a tout de même connu quelques soucis sous le capot des 504), ce V6 comporte bien des qualités. Toutefois, son développement ralentira nettement ensuite. Si l’Alpine A310 V6 en reçoit une variante boostée à 150 ch en 1977 (mais à carbus), il faut attendre 1980 pour voir arriver son évolution à 2 849 cm3 dans la Volvo 264, en 129 ch (carbus) et 155 ch (injection).
En 1984, Lancia préfère utiliser le V6 PRV à celui d'Alfa Romeo pour sa Thema. Le Busso arrivera sous son capot en 1992 cela dit.
Ce nouveau PRV arrive en 1983 dans la Peugeot 604 GTI qui, avec son différentiel à glissement limité, devient une excellente grande routière. Un peu tard… Ses qualités valent au PRV d’intéresser d’autres constructeurs, comme Delorean qui en installe la variante 2,8 l dans sa DMC12 dès 1981 et Lancia, qui en équipe sa Thema 6V dès 1984.
En 1985, la Renault 25 V6 Turbo apporte deux évolutions décisives au V6 PRV : les manetons décalés et la suralimentation.
Et Renault ? La R30 n’aura pas droit au 2,8 l. Mais c’est reculer pour mieux sauter. En effet, la Régie installe le PRV 2,8 l boosté à 160 ch dans son Alpine V6 GT dès 1984, puis développe une version à manetons décalés du PRV, pour qu’il tourne enfin rond. Simultanément, elle le dote d’un turbo, et le tout apparaît en 1985 dans l’Alpine V6 Turbo (200 ch), et la R25 V6 Turbo (182 ch).
Fin 1986, la Peugeot 505 V6 se dote du V6 PRV 2,85 l dans une variante à manetons décalés.
Chez Peugeot, on ne reste pas inactif, puisqu’on travaille à une variante 2,8 l du PRV, dotée de manetons décalés, qui sort fin 1986 dans la 505 V6. Développant 160 ch, le V6 rend la berline sochalienne, certes vieillissante, diablement agréable, puis se retrouve dans la R25 V6 en 1987, juste avant son restylage.
Commercialisée en 1990, la Peugeot 604 SV 24 inaugure le PRV à 24 soupapes. Avec ses 200 ch, elle passe les 230 km/h.
Peugeot continue de battre le fer pendant qu’il est chaud et prépare un PRV modernisé, qui apparaît en 1989, d’abord dans la Citroën XM V6 puis juste après dans la 605. Ce 2 975 cm3 de 170 ch anime dignement ces deux grandes routières, puis pour 1990, se dote de magnifiques culasses à 4 soupapes par cylindre. Produisant 200 ch, il fait des 605 SV24 et XM V6.24 de grandes berlines très rapides, passant les 230 km/h !
En 1993, Renault pousse le PRV vers des sommets inexplorés avec sa Safrane Biturbo, dans laquelle il produit 268 ch.
Et pourtant, ce n’est pas chez Peugeot et Renault que le PRV est le plus puissant. En effet, MVS en installe une variante suralimentée de 260 ch dans sa ravageuse Venturi SPC dès 1989 ! Renault récupère le 3,0 l atmo pour sa Safrane dès 1992, puis en 1993, dégaine sa sulfureuse Safrane Biturbo. Le préparateur allemand Hartge a conçu rien que pour elle une version à deux turbos du PRV, qui développe dès lors 268 ch !
En 1994, la Venturi 400 GT, seule supercar française de l'Histoire, booste le PRV à quelque 408 ch !
Mais Venturi fera plus fort encore, poussant le V6 à 281 ch dans sa 300 Atlantique en 1994 puis à 408 ch dans sa très exclusive 400 GT la même année. 15 unités seulement seront produites, mais que le PRV propulse une supercar à 300 km/h était totalement inimaginable lors de son apparition en 1974 ! Pour l’anecdote, une autre marque, très réputé pour son fabuleux V6, utilisera le PRV en 1996 : Alfa Romeo.
Grand spécialiste du V6, Alfa Romeo utilisera pourtant le PRV dans sa 155 DTM en 1996. Elle developpe 480 ch, ce qui n'était apparemment pas possible en conservant de la fiabilité avec le bloc maison...
Le blason milanais le retient en effet pour sa 155 DTM de course, où, largement modifié, il produit 480 ch… L’apparition du V6 ESL en 1996 sonne le glas du PRV, dont la production s’interrompt en 1998 alors qu’il équipait encore les Safrane et Espace. Quelque 970 315 unités de ce V6 controversé ont été fabriquées. Pas si mal !
Stéphane Schlesinger
Ne dites pas à ma mère que je suis co-admin chez FGI Elle croit que je suis gogo-dancer dans un bar gay
g2loq- Co-administrateur
- Messages : 22924
Date d'inscription : 29/04/2013
Age : 70
Sujets similaires
» vaut mieux s'adresser au bon dieu
» Vidéos à la suite....
» Le corona...quoi ?
» Météo
» Disponibilité du manuel d'atelier GL1800 DCT 2018 ?
» Vidéos à la suite....
» Le corona...quoi ?
» Météo
» Disponibilité du manuel d'atelier GL1800 DCT 2018 ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum