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Pollution, la théorie et la pratique
Parfois, je me demande quel monde on va laisser à Michel Drucker...
Caradisiac - Jean Savary Le 04 Octobre 2021
Billet d'humeur
Pollution, la théorie et la pratique
On peut bien durcir les normes Euro et inventer la vignette Crit’air, si les municipalités entretiennent les embouteillages pour réguler le trafic et si une partie des conducteurs « repolluent » leurs moteurs, le fond de l’air ne va pas s’éclaircir.
Je ne voudrais pas refaire mon dernier billet, mais la semaine dernière, je me suis rendu trois fois dans Paris à moto. Trois fois ma dose maxi et je le paie cher : depuis une énorme sinusite me tamponne le front avec, entre fièvre et Doliprane, les idées aussi claires que le smog parisien.
C’est que j’ai les sinus très sensibles aux hydrocarbures, un véritable avion renifleur à moi tout seul.
J’aurais pu prendre le métro, mais l’air chargé de particules des souterrains de la RATP – plus pollués que la surface – ne me réussit pas d’avantage et cela m’aurait pris le double de temps. Enfin, normalement.
Car « normalement » n’a plus cours quand on se déplace à Paris où, en cette rentrée, les embouteillages ont augmenté d’un bon quart. Officiellement, ce serait à cause de la fin du télétravail, mais personne n’y croit. Encore moins les très nombreux télétravailleurs…
Bref, dans l’effroyable capharnaüm qu’est notre capitale depuis que la barrière de travaux - sans travaux derrière, une invention municipale – tient lieu de régulateur du trafic, j’ai inhalé par demi-litres de l’essence imbrûlée.
Principalement celle de mes camarades d’interfile, à deux roues et à moteur. Il y a d’abord eu, porte de Champerret, un gars énervé sur sa BMW S1000 RR, tout aussi coincé que moi dans l’enchevêtrement mais lui, dans un genre moins fataliste. Dix bonnes minutes durant, il aura essayé de faire s’ouvrir les flots de tôle à grands coups de gaz. J’étais 50 cm derrière lui, moteur coupé, dans la trajectoire de son pot Akrapovic. Au feu suivant, je me suis faufilé à sa hauteur et lui ai demandé confirmation.
- Pardon, elle est décatalysée votre moto ?
- Ben oui.
- Et vous n’avez pas revu les réglages d’injection ?
- Ben non, pas la peine.
- Ben si, parce que là, elle est réglée beaucoup trop riche, ça pue l’essence à plein nez.
Silence, regard noir, le gars engage la première - klong - et décolle ses 200 « ch’vos » du bitume.
Sur sa bulle, la vignette violette Crit’air 1.
Interdits à Pékin et Bombay, autorisés à Paris.
À vue de nez – et ce n’est pas une figure de style – entre le cinquième et le quart des motos franciliennes, gros scooters compris, ont subi une ablation de leur catalyseur. Et le plus souvent, secret de polichinelle, dès la première révision dans l’atelier du concessionnaire, dix ans au moins que cela dure.
Même sans avoir mon talent particulier, pas besoin d’analyseur « cinq gaz », cela pourrait se vérifier en une minute d’un coup de sonde à trente euros dans le pot d’échappement. Mais j’imagine que cela outrepasse l’imagination ou la compétence technique des concepteurs de la vignette Crit’air. Et puis ça mettrait les motards en colère…
Mais le pire, ce sont les innombrables scooters de livreurs à moteur deux temps qui fument bien gras, des machins interdits à Pékin ou Bombay depuis deux décennies tant ils sont toxiques, mais qui reviennent en force chez nous. Même les ASVP de la préfecture de police en sont équipés, pour vous dire le sérieux de notre administration. Les traînées de ces fumigènes, je les renifle à cinquante ou cent mètres et parfois même, je les vois. Leurs conducteurs sont innocents, les coupables sont à la fois les constructeurs qui, pour écouler leurs moteurs 2T, les équipent de catalyseurs, un non-sens sur ce genre de mécanique. Et les législateurs qui feignent d’ignorer que ces dispositifs ne fonctionnent que le jour du test d’homologation puis, une fois colmatés par l’huile brûlée, évacuent les gaz en direct par un by-pass. D’accord, c’est moins raffiné que le logiciel truqué de VW, mais ça marche largement aussi bien - ça pollue peut-être même bien d’avantage - et le risque de sanction est nul.
Un billet de mauvaise humeur ?
Bref, je me tamponne une sinusite d’anthologie et au moment d’écrire ces lignes, j’hésite à demander à mon collègue Michel (Holtz, who else ?) de me remplacer pour cette livraison du lundi.
Plus rien ne m’intéresse ici-bas en dehors de mon prochain rendez-vous d’ORL.
Je sais, je devrais faire un billet sur la grande panne du marché automobile, l’attentisme de l’acheteur alimenté par l’incertitude réglementaire et technologique. Mais d’une certaine manière, le résultat de cette incertitude réglementaire et technologique, c’est lui qui me congestionne le lobe frontal et je ne suis pas d’humeur à écrire un billet d’humeur.
Ou alors un billet de mauvaise humeur…
Caradisiac - Jean Savary Le 04 Octobre 2021
Billet d'humeur
Pollution, la théorie et la pratique
On peut bien durcir les normes Euro et inventer la vignette Crit’air, si les municipalités entretiennent les embouteillages pour réguler le trafic et si une partie des conducteurs « repolluent » leurs moteurs, le fond de l’air ne va pas s’éclaircir.
Je ne voudrais pas refaire mon dernier billet, mais la semaine dernière, je me suis rendu trois fois dans Paris à moto. Trois fois ma dose maxi et je le paie cher : depuis une énorme sinusite me tamponne le front avec, entre fièvre et Doliprane, les idées aussi claires que le smog parisien.
C’est que j’ai les sinus très sensibles aux hydrocarbures, un véritable avion renifleur à moi tout seul.
J’aurais pu prendre le métro, mais l’air chargé de particules des souterrains de la RATP – plus pollués que la surface – ne me réussit pas d’avantage et cela m’aurait pris le double de temps. Enfin, normalement.
Car « normalement » n’a plus cours quand on se déplace à Paris où, en cette rentrée, les embouteillages ont augmenté d’un bon quart. Officiellement, ce serait à cause de la fin du télétravail, mais personne n’y croit. Encore moins les très nombreux télétravailleurs…
Bref, dans l’effroyable capharnaüm qu’est notre capitale depuis que la barrière de travaux - sans travaux derrière, une invention municipale – tient lieu de régulateur du trafic, j’ai inhalé par demi-litres de l’essence imbrûlée.
Principalement celle de mes camarades d’interfile, à deux roues et à moteur. Il y a d’abord eu, porte de Champerret, un gars énervé sur sa BMW S1000 RR, tout aussi coincé que moi dans l’enchevêtrement mais lui, dans un genre moins fataliste. Dix bonnes minutes durant, il aura essayé de faire s’ouvrir les flots de tôle à grands coups de gaz. J’étais 50 cm derrière lui, moteur coupé, dans la trajectoire de son pot Akrapovic. Au feu suivant, je me suis faufilé à sa hauteur et lui ai demandé confirmation.
- Pardon, elle est décatalysée votre moto ?
- Ben oui.
- Et vous n’avez pas revu les réglages d’injection ?
- Ben non, pas la peine.
- Ben si, parce que là, elle est réglée beaucoup trop riche, ça pue l’essence à plein nez.
Silence, regard noir, le gars engage la première - klong - et décolle ses 200 « ch’vos » du bitume.
Sur sa bulle, la vignette violette Crit’air 1.
Interdits à Pékin et Bombay, autorisés à Paris.
À vue de nez – et ce n’est pas une figure de style – entre le cinquième et le quart des motos franciliennes, gros scooters compris, ont subi une ablation de leur catalyseur. Et le plus souvent, secret de polichinelle, dès la première révision dans l’atelier du concessionnaire, dix ans au moins que cela dure.
Même sans avoir mon talent particulier, pas besoin d’analyseur « cinq gaz », cela pourrait se vérifier en une minute d’un coup de sonde à trente euros dans le pot d’échappement. Mais j’imagine que cela outrepasse l’imagination ou la compétence technique des concepteurs de la vignette Crit’air. Et puis ça mettrait les motards en colère…
Mais le pire, ce sont les innombrables scooters de livreurs à moteur deux temps qui fument bien gras, des machins interdits à Pékin ou Bombay depuis deux décennies tant ils sont toxiques, mais qui reviennent en force chez nous. Même les ASVP de la préfecture de police en sont équipés, pour vous dire le sérieux de notre administration. Les traînées de ces fumigènes, je les renifle à cinquante ou cent mètres et parfois même, je les vois. Leurs conducteurs sont innocents, les coupables sont à la fois les constructeurs qui, pour écouler leurs moteurs 2T, les équipent de catalyseurs, un non-sens sur ce genre de mécanique. Et les législateurs qui feignent d’ignorer que ces dispositifs ne fonctionnent que le jour du test d’homologation puis, une fois colmatés par l’huile brûlée, évacuent les gaz en direct par un by-pass. D’accord, c’est moins raffiné que le logiciel truqué de VW, mais ça marche largement aussi bien - ça pollue peut-être même bien d’avantage - et le risque de sanction est nul.
Un billet de mauvaise humeur ?
Bref, je me tamponne une sinusite d’anthologie et au moment d’écrire ces lignes, j’hésite à demander à mon collègue Michel (Holtz, who else ?) de me remplacer pour cette livraison du lundi.
Plus rien ne m’intéresse ici-bas en dehors de mon prochain rendez-vous d’ORL.
Je sais, je devrais faire un billet sur la grande panne du marché automobile, l’attentisme de l’acheteur alimenté par l’incertitude réglementaire et technologique. Mais d’une certaine manière, le résultat de cette incertitude réglementaire et technologique, c’est lui qui me congestionne le lobe frontal et je ne suis pas d’humeur à écrire un billet d’humeur.
Ou alors un billet de mauvaise humeur…
g2loq- Co-administrateur
- Messages : 22949
Date d'inscription : 29/04/2013
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Quand on voit ce qu'est devenu Paris avec Hidalgo je n'ai vraiment pas envie de lui confier les clefs du pays. Bon avec ses 5% au taquet dans les sondages on ne devrait pas trop s'inquiéter
kuczynski- Membre incontournable !
- Messages : 6220
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
ah les vignettes critair ... un porche cayenne critair 1 et ma modus 1.5 diesel de 2010 critair 3 du haut de ses 5litres au 100km... je ne cherche plus à comprendre, cela me dépasse très largement !!!
quant au point de vue de Kuz ... faut jamais baisser la garde tant que le combat n'est pas terminé, sinon le KO nous guette. rdv mai 2022.
bonne route à tous !
quant au point de vue de Kuz ... faut jamais baisser la garde tant que le combat n'est pas terminé, sinon le KO nous guette. rdv mai 2022.
bonne route à tous !
fiblan- Membre incontournable !
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Date d'inscription : 27/02/2020
Age : 62
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
https://actu.fr/economie/des-magasins-u-rappellent-des-pains-au-chocolat-voici-les-departements-concernes_45463345.html
Il s agit bien de pains au chocolat et pas autre chose comme nom!
Il s agit bien de pains au chocolat et pas autre chose comme nom!
chounig- Membre incontournable !
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Date d'inscription : 01/03/2020
Age : 64
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
chounig a écrit:https://actu.fr/economie/des-magasins-u-rappellent-des-pains-au-chocolat-voici-les-departements-concernes_45463345.html
Il s agit bien de pains au chocolat et pas autre chose comme nom!
je n’ai pas vu un département du sud dans la liste.....
Maxrunner31- Membre incontournable !
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Date d'inscription : 13/04/2016
Age : 61
chounig- Membre incontournable !
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Date d'inscription : 01/03/2020
Age : 64
Tatouages : ils ont l'auto dans la peau
Tu es chez FGI ? Tatoo compris !
Michel Holtz Le 08 Octobre 2021 à 21h00
Route de Nuit - Tatouages : ils ont l'auto dans la peau
Certains aiment les voitures au point de se faire tatouer la silhouette de leur modèle préféré, voir le nom leur marque favorite, sur un bras ou sur le dos.
Un site britannique a même établi un classement des constructeurs et des voitures les plus en vogue sur la peau des amateurs.
Volkswagen, champion du monde du tatouage.
Certains se contentent de bichonner leur auto dans leur garage, quand d'autres ne supportent même pas l'idée d'en être séparé un seul instant. C'est ainsi que certains adeptes des tattoos affichent directement leur auto, ou celles qu'ils aimeraient posséder, à même la peau. Le phénomène a été jugé suffisamment important pour que le site britannique Comparethemarket se penche sur la question. Spécialisé dans les comparatifs des tarifs d'assurance auto et motos, notamment, la start-up s'est amusée à compiler et trier les photos des tatouages automobiles visibles sur Instagram pour établir le classement des modèles les plus gravés à même l'épiderme. Et comme dans un championnat du monde de sport auto, elle a également établi un palmarès des constructeurs.
La Coccinelle, mieux que toutes les Ferrari
Même sans nourrir de très gros a priori, on serait en droit de penser que les habituels mythes de l'automobile virile et luxueuse, tels que Porsche, Ferrari et Lamborghini arriveraient en tête de ce sondage épidermique. C'est non seulement loin d'être le cas, mais ces marques ne figurent même pas dans les 10 premiers du classement. Le premier d'entre eux, Ferrari, arrive en 11e position et Porsche est 14e. Lamborghini se contente de la vingtième place. Le podium est occupé par des marques plus calmes et démocratiques (quoique) puisqu'y figurent Jeep et Cadillac. Mais le vainqueur de ce curieux classement constitue une réelle surprise puisqu'il s'agit de Volkswagen. les gens se feraient donc tatouer une Golf sur le biceps ? Pas vraiment.
Il suffit de consulter l'autre classement, celui des modèles les plus gravés à même le derme pour tomber sur des mythes VW qui on la peau (c'est un euphémisme) dure. Car la Coccinelle (Beetle) arrive en troisième position et ce bon vieux Combi (Transporter) se classe 8e. La petite VW fait mieux que la Ford Mustang ou la Dodge Charger, et leur suprématie en matière de puissance par rapport à l'Allemande ne change rien à l'affaire. Les deux premières places sont occupées par d'autres mythes, même s'ils sont très différents.
"Ma Chevrolet Impala ? J'en ai plein le dos".
En tête, on retrouve l'indéboulonnable Chevrolet Impala qui sévit aux US depuis 1958. Conçue au départ comme l'auto luxueuse destinée à la classe moyenne, elle s'est contentée, au fil du temps et des ans, de devenir une auto moyenne tout court. Mais son nom reste évocateur, même si on retrouve surtout, sur les poitrails et dans le dos des fans, les calandres des versions des années 60 et 70.
Une auto éphémère sur le podium et une absence totale des autos françaises
Cachée derrière L'impala, mais toujours sur le podium, on retrouve l'éphémère De Lorean DMC 12 qui aura effectué plus de kilomètres au cinéma que dans la vraie vie. C'est indubitablement la trilogie Retour vers le futur qui l'aura hissé vers la notoriété et la peau des tatoués. En troisième position, l'on retrouve, assez logiquement, la Chevrolet Corvette qui bat largement son ennemie de toujours, la Ford Mustang. À noter que dans ce TOP 10 qui se termine avec la Fiat 500, n'apparaît pas la moindre voiture française.
Le classement constructeur ne recèle pas plus de marques hexagonales et l'on ne trouve nulle trace de photo d'un dos masculin ou féminin affichant Stellantis entre les omoplates. Quoique. Il y a deux ans, nos confrères de l'Est républicain ont repéré un lion tatoué dans le dos d'Amandine. La jeune femme s'est déclarée archi-fan de sa Peugeot 206 et a gravé sur son avant-bras, le célèbre slogan "motion and emotion", en déclarant "c'est ce que je ressens au volant de ma voiture". Soit.
Amandine, fan de Peugeot 206.
g2loq- Co-administrateur
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Age : 70
Les conteneurs motos de la colère
par David Morcrette | 08.11.2021
Les conteneurs motos de la colère
Le prix des conteneurs multiplié par 10 en quelques années
Tout le monde sait ce qu'est un conteneur, une grosse boite qui sert au transport des motos, depuis leur lieu de fabrication jusqu'en Europe, voire en France. C'est gros, c'est pas beau mais c'est utile et çà peut - presque - vous sauver la vie, en tout cas celle des importateurs et filiales qui doivent importer les motos.
Le problème, c'est que le conteneur est devenu avec la pandémie un objet rare, demandé et donc cher. Et d'autant plus cher que la demande est importante et que les prix décidés à l'avance n'existent plus. Oui, vous avez bien lu. Même si vous avez acheté un conteneur à une date donnée à un prix donné, le transporteur peut revenir vers vous alors que les motos sont sur le quai pour vous dire : "je sais que vous avez payé votre conteneur 15.000 dollars, mais là, j'ai quelqu'un qui me le paye 20.000 dollars. Vous vous alignez ou sinon je le prends lui".
Les conteneurs de la colère
Et oui, ce sont les nouvelles "négociations" autour des conteneurs. Car au-delà des problèmes de pénurie de semi-conducteurs ou encore de magnésium, les importateurs manquent cruellement de motos pour faire face à la demande. Et ils doivent pourtant vendre pour répondre aux objectifs de ventes fixés par les maisons mères. Et si les motos restent sur le quai d'embarquement, il y un risque aussi qu'elles se perdent.
Et c'est bien ce que connaissent tous les importateurs français en ce moment, même quand la maison mère est en Chine. Il n'y a aucun cadeau. Et c'est ce qui explique que bon nombre de motos aient pris 400 euros d'augmentation dernièrement.
Le conteneur est pourtant très normalisé au niveau international et s'il y a plusieurs tailles, il suit un cours de bourse basé sur un caisson de 40 pieds (12 mètres). Son tarif est ainsi passé de 1325 dollars le 8 novembre 2020 contre 10321 aujourd'hui, d'après le Freight index en une année. Sur les deux dernières années, le prix a été multiplié par dix. Et si on divise le nombre de motos que l'on peut mettre dedans, cela donne un tarif autour de 400 euros par moto.
Evolution du prix du transport sur un an : Freight Rate Index
Vous me direz, au moins les conteneurs arrivent. Mais ce n'est même pas le cas. Car bon nombre de bateaux ne respectent ni les dates de départ ni les dates d'arrivées, entraînant une tension supplémentaire dans les réseaux et concessions et pas seulement en France, puisqu'il s'agit d'un problème mondial. Un problème renforcé par le déséquilibre des échanges. Car avant, dans le meilleur cas, les conteneurs tournaient autour du globe en étant toujours plein. Ce n'est plus le cas avec le déséquilibre des échanges, non seulement avec l'Europe mais avec les Etats-Unis. Et au lieu de revenir à vide, de nombreux bateaux préfèrent attendre au port d'être plein pour retourner en Asie. Le tout est renforcé par une gestion non optimisée des conteneurs. Et entre ce phénomène et une augmentation qui arrange aussi les armateurs, certains acteurs se demandent à qui profite le crime.
Alors, vous voulez votre moto tout de suite ? Et bien, il va falloir attendre mon bon monsieur.
g2loq- Co-administrateur
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Date d'inscription : 29/04/2013
Age : 70
Le limiteur intelligent rendra-t-il bête ?
On va bien vers un nivellement vers le bas. Des neurones, comme du reste...
Jean Savary Le 29 Novembre 2021
Billet d'humeur
Le limiteur intelligent rendra-t-il bête ?
Le limiteur de vitesse automatique ne sonne pas la fin de nos libertés ni l’avènement de Big Brother.
Mais, il est un pas de plus en direction des bras rassurants de Big Mother.
Cette innovation-là ne vient ni d’Allemagne, ni du Japon, ni des États-Unis, mais de France. Mais, je sens que personne ici n’a envie de crier Cocorrico !
Il y a 22 ans en effet, en 1999, le projet LAVIA (Limiteur s’adaptant à la vitesse autorisée) était lancé par la DSCR (Délégation à la sécurité et à la circulation routière) qui dépendait alors du ministère des Transports.
L’idée était déjà là : coupler le limiteur de vitesse aux informations de limitation de vitesse fournies par le GPS.
Seule différence avec le dispositif qui sera bientôt généralisé sur nos voitures (et fort bien décrit dans notre enquête), ce projet qui fut testé sans grand succès en 2006 dans les Yvelines ne prévoyait pas, en complément des informations GPS, de caméra de lecture de panneaux. Et surtout le LAVIA n’était pas « facultatif » : on pouvait « forcer » le limiteur en enfonçant la pédale d’accélérateur, mais pas le déconnecter à l’inverse de celui qui nous sera imposé.
Autre différence notable, l’appellation du machin. Il faut reconnaître que ISA (intelligent Speed Assistance ou en français AIV, Adaptation intelligente de la vitesse) évoque la bonne copine qui aide à lever le pied quand LAVIA sonne comme une marque de poire à lavement, ce qui peut prêter aux métaphores douteuses.
ISA ne va pas provoquer d’émeute
On peut grogner, hurler, y voir la fin des libertés fondamentales et l’avènement de Big Brother, promettre un effondrement du marché automobile comme dans les trois cent soixante (360 !) commentaires de l’article cité plus haut, je parie que sorti des cercles étroits de la passion automobile, le machin ne va pas provoquer d’émeute.
Et même qu’il sera fort bien accepté par l’immense majorité des automobilistes, ceux qu’excèdent les incessants changements de limitation, ceux qui passent tous les jours la frontière séparant un département à 90 km/h d’un autre à 80 km/h, ceux innombrables qui se font sans cesse flasher pour 1, 2 ou 3 km/h de trop alors qu’ils s’efforcent de rouler à l’allure réglementaire.
Pour eux, ISA sera une innovation utile et vite indispensable.
En attendant, qui se donnera la peine de le déconnecter pour s’épargner ses alertes sonores et lumineuses en forçant la bride de la pédale ? Bien sûr, les abonnés à la file de gauche des autoroutes, ceux aussi qui sur départementale dépassent avec 20 ou 30 km/h de plus. Mais ils ne sont pas si nombreux.
Et le seront de moins en moins à mesure que le dispositif se diffusera et que s’effaceront les minuscules écarts de vitesse entre ceux qui roulent à la vitesse compteur, ceux qui roulent à la vitesse GPS et ceux qui roulent à la vitesse GPS + les 3, 4 ou 5 km/h de marge de tolérance du radar. Car avec cette homogénéisation des allures, se formeront de véritables trains de voitures qu’il sera périlleux de dépasser.
Le facteur humain sonne toujours trois fois
Reste que tout ne sera pas forcément merveilleux dans le meilleur des mondes de Chantal Perrichon.
D’abord, il y a la fiabilité du système. Les actuels limiteurs « intelligents » se prennent parfois les pieds dans les panneaux de voie de décélération ou ceux destinés aux seuls poids lourds.
Même l’humain se trompe : un jour, dans une longue descente de l’A1, j’ai failli percuter un conducteur qui a freiné brutalement devant un panneau 70 dont le petit rectangle portant le logo d’une caravane était masqué par une barrière anti-éblouissement. Dix ans après, le défaut n’a pas été corrigé.
Quelle information sera privilégiée par ISA, celle de la signalisation ou du GPS ?
Et à propos de facteur humain, il est certain que beaucoup de conducteurs mettront à profit ISA pour abaisser encore un peu plus leur niveau d’attention, pour avoir encore moins les yeux sur la route, et davantage sur l’écran de son téléphone. Déjà, avec les régulateurs intelligents, les alertes de franchissement de ligne et les « redresseurs » de volant, certains n’ont plus d’autres motifs de regarder la route que d’y chercher panneaux de limitations et radars.
Ensuite, même question qu’avec les futures voitures autonomes : qui sera responsable en cas d’accident causé par une décélération ou un freinage intempestif ? Le conducteur de devant ? Celui de derrière ? Le constructeur ? Le gestionnaire de voirie ?
La question légale vaut aussi pour les PV de ceux qui se feront flasher « de bonne foi » malgré les bons soins d’Isa. Je parie d’ailleurs que c’est bien pour ceci, autant que pour ne pas dissuader l’acheteur, que le système sera déconnectable, afin que le verbalisé ne puisse opposer la défaillance technique au verbalisateur : comment prouver qu’il n’avait pas désactivé le système ?
Big mother is watching you
Reste que cette possibilité de déconnexion - en espérant qu’elle passera par un simple bouton et non via un écran à base de menus et sous menus infernaux – clôt tout débat sur l’emprise croissante de Big Brother.
Ceux qui voudront ne pas respecter les limitations le pourront encore et grand bien leur fasse.
Le « Grand Frère », ce n’est pas ISA qui, elle, serait plutôt « Little Sister », Lui, il s’annonce par la boîte noire qui, avec plusieurs aides à la conduite, sera obligatoire dans tout nouveau modèle en mai prochain, et en mai 2024 pour toute voiture neuve.
Vitesse, régime moteur, angle du volant, action sur les pédales, clignotants ou phares, violence du choc, déclenchement des airbags, position GPS, port de la ceinture, l’enregistreur de données d’événement (EDE) consignera absolument tout juste avant et juste après la collision.
À l’exception, et c’est heureux, de la conversation de l’équipage, contrairement à celle de nos avions.
Pour l’heure, il n’y a pas péril : toutes ces données ne seront accessibles qu’aux seules forces de l’ordre puis « anonymisées » avant d’être exploitées pour la recherche en accidentologie. Et, si l’on en croit ce texte du Parlement européen ni l’assureur, ni le pandore ne pourront les utiliser en recherche de responsabilité.
Il n’empêche, l’outil existe et pourrait très facilement se transformer en mouchard, bien plus intrusif que celui des chauffeurs routiers. Plus besoin de radars, il suffirait au gendarme de brancher un lecteur pour voir défiler les infractions commises. Plus simple encore, la voiture pourrait envoyer, via l’e-call, la liste des infractions commises directement au centre de Rennes.
Là encore, comme pour ISA qui ne fait qu’associer des éléments existants, il suffirait d’un vote au Parlement européen pour instituer cet espionnage généralisé.
Inacceptable et impossible dans une démocratie ? Je ne parierais pas une caisse de champagne là-dessus. Car si Big Brother fait peur, j’ai comme l’impression que de plus en plus de mes concitoyens aspirent à être tenus par la main et maternés par une Big Mother.
Jean Savary Le 29 Novembre 2021
Billet d'humeur
Le limiteur intelligent rendra-t-il bête ?
Le limiteur de vitesse automatique ne sonne pas la fin de nos libertés ni l’avènement de Big Brother.
Mais, il est un pas de plus en direction des bras rassurants de Big Mother.
Cette innovation-là ne vient ni d’Allemagne, ni du Japon, ni des États-Unis, mais de France. Mais, je sens que personne ici n’a envie de crier Cocorrico !
Il y a 22 ans en effet, en 1999, le projet LAVIA (Limiteur s’adaptant à la vitesse autorisée) était lancé par la DSCR (Délégation à la sécurité et à la circulation routière) qui dépendait alors du ministère des Transports.
L’idée était déjà là : coupler le limiteur de vitesse aux informations de limitation de vitesse fournies par le GPS.
Seule différence avec le dispositif qui sera bientôt généralisé sur nos voitures (et fort bien décrit dans notre enquête), ce projet qui fut testé sans grand succès en 2006 dans les Yvelines ne prévoyait pas, en complément des informations GPS, de caméra de lecture de panneaux. Et surtout le LAVIA n’était pas « facultatif » : on pouvait « forcer » le limiteur en enfonçant la pédale d’accélérateur, mais pas le déconnecter à l’inverse de celui qui nous sera imposé.
Autre différence notable, l’appellation du machin. Il faut reconnaître que ISA (intelligent Speed Assistance ou en français AIV, Adaptation intelligente de la vitesse) évoque la bonne copine qui aide à lever le pied quand LAVIA sonne comme une marque de poire à lavement, ce qui peut prêter aux métaphores douteuses.
ISA ne va pas provoquer d’émeute
On peut grogner, hurler, y voir la fin des libertés fondamentales et l’avènement de Big Brother, promettre un effondrement du marché automobile comme dans les trois cent soixante (360 !) commentaires de l’article cité plus haut, je parie que sorti des cercles étroits de la passion automobile, le machin ne va pas provoquer d’émeute.
Et même qu’il sera fort bien accepté par l’immense majorité des automobilistes, ceux qu’excèdent les incessants changements de limitation, ceux qui passent tous les jours la frontière séparant un département à 90 km/h d’un autre à 80 km/h, ceux innombrables qui se font sans cesse flasher pour 1, 2 ou 3 km/h de trop alors qu’ils s’efforcent de rouler à l’allure réglementaire.
Pour eux, ISA sera une innovation utile et vite indispensable.
En attendant, qui se donnera la peine de le déconnecter pour s’épargner ses alertes sonores et lumineuses en forçant la bride de la pédale ? Bien sûr, les abonnés à la file de gauche des autoroutes, ceux aussi qui sur départementale dépassent avec 20 ou 30 km/h de plus. Mais ils ne sont pas si nombreux.
Et le seront de moins en moins à mesure que le dispositif se diffusera et que s’effaceront les minuscules écarts de vitesse entre ceux qui roulent à la vitesse compteur, ceux qui roulent à la vitesse GPS et ceux qui roulent à la vitesse GPS + les 3, 4 ou 5 km/h de marge de tolérance du radar. Car avec cette homogénéisation des allures, se formeront de véritables trains de voitures qu’il sera périlleux de dépasser.
Le facteur humain sonne toujours trois fois
Reste que tout ne sera pas forcément merveilleux dans le meilleur des mondes de Chantal Perrichon.
D’abord, il y a la fiabilité du système. Les actuels limiteurs « intelligents » se prennent parfois les pieds dans les panneaux de voie de décélération ou ceux destinés aux seuls poids lourds.
Même l’humain se trompe : un jour, dans une longue descente de l’A1, j’ai failli percuter un conducteur qui a freiné brutalement devant un panneau 70 dont le petit rectangle portant le logo d’une caravane était masqué par une barrière anti-éblouissement. Dix ans après, le défaut n’a pas été corrigé.
Quelle information sera privilégiée par ISA, celle de la signalisation ou du GPS ?
Et à propos de facteur humain, il est certain que beaucoup de conducteurs mettront à profit ISA pour abaisser encore un peu plus leur niveau d’attention, pour avoir encore moins les yeux sur la route, et davantage sur l’écran de son téléphone. Déjà, avec les régulateurs intelligents, les alertes de franchissement de ligne et les « redresseurs » de volant, certains n’ont plus d’autres motifs de regarder la route que d’y chercher panneaux de limitations et radars.
Ensuite, même question qu’avec les futures voitures autonomes : qui sera responsable en cas d’accident causé par une décélération ou un freinage intempestif ? Le conducteur de devant ? Celui de derrière ? Le constructeur ? Le gestionnaire de voirie ?
La question légale vaut aussi pour les PV de ceux qui se feront flasher « de bonne foi » malgré les bons soins d’Isa. Je parie d’ailleurs que c’est bien pour ceci, autant que pour ne pas dissuader l’acheteur, que le système sera déconnectable, afin que le verbalisé ne puisse opposer la défaillance technique au verbalisateur : comment prouver qu’il n’avait pas désactivé le système ?
Big mother is watching you
Reste que cette possibilité de déconnexion - en espérant qu’elle passera par un simple bouton et non via un écran à base de menus et sous menus infernaux – clôt tout débat sur l’emprise croissante de Big Brother.
Ceux qui voudront ne pas respecter les limitations le pourront encore et grand bien leur fasse.
Le « Grand Frère », ce n’est pas ISA qui, elle, serait plutôt « Little Sister », Lui, il s’annonce par la boîte noire qui, avec plusieurs aides à la conduite, sera obligatoire dans tout nouveau modèle en mai prochain, et en mai 2024 pour toute voiture neuve.
Vitesse, régime moteur, angle du volant, action sur les pédales, clignotants ou phares, violence du choc, déclenchement des airbags, position GPS, port de la ceinture, l’enregistreur de données d’événement (EDE) consignera absolument tout juste avant et juste après la collision.
À l’exception, et c’est heureux, de la conversation de l’équipage, contrairement à celle de nos avions.
Pour l’heure, il n’y a pas péril : toutes ces données ne seront accessibles qu’aux seules forces de l’ordre puis « anonymisées » avant d’être exploitées pour la recherche en accidentologie. Et, si l’on en croit ce texte du Parlement européen ni l’assureur, ni le pandore ne pourront les utiliser en recherche de responsabilité.
Il n’empêche, l’outil existe et pourrait très facilement se transformer en mouchard, bien plus intrusif que celui des chauffeurs routiers. Plus besoin de radars, il suffirait au gendarme de brancher un lecteur pour voir défiler les infractions commises. Plus simple encore, la voiture pourrait envoyer, via l’e-call, la liste des infractions commises directement au centre de Rennes.
Là encore, comme pour ISA qui ne fait qu’associer des éléments existants, il suffirait d’un vote au Parlement européen pour instituer cet espionnage généralisé.
Inacceptable et impossible dans une démocratie ? Je ne parierais pas une caisse de champagne là-dessus. Car si Big Brother fait peur, j’ai comme l’impression que de plus en plus de mes concitoyens aspirent à être tenus par la main et maternés par une Big Mother.
g2loq- Co-administrateur
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23 décembre - back to the future
Retour d'un voyage dans l'année 2035.
Ce matin, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119 car je refuse qu’il aille à l’école en jupe et avec du vernis aux ongles.
Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non-binaire », m’a traité de « boomer » car j’ai refusé de l’appeler « iel » en parlant d’elle et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil.
Elle veut s’appeler « Jul » pour qu’on ne puisse pas supposer son genre. Et aussi parce que Jul est son chanteur à succès préféré.
Je pars au boulot à vélo car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans toutes les grandes agglomérations de France.
Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo.
Avec la chaleur de ce mois de décembre, j’arrive au boulot trempé et décoiffé. Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde, ici. Personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est maintenant passible d’une amende et éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car j’ai osé écrire un mail sans écriture inclusive hier et qu’une cliente s’en était plainte.
La prochaine fois, c’est la porte, il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis…
Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui car c’est sa semaine de « congé menstruel ». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de «permettre aux personnes possédant un vagin » (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison pour le motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
De par son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau.
En effet, après le mouvement MeToo, la France a imposé l’interdiction de « portes closes » lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble.
Certaines entreprises créent même des « espaces safe », c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
À midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats car j’en avais marre de me faire régulièrement traiter de « carniste », « spéciste » ou carrément d’arriéré par mes autres collègues, pour la majorité, devenus végans.
Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45€ le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients emplis de dégoût.
Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja (bien plus éco-responsable que mon bifteck d’antan), je peux enfin me distraire devant un film Netflix.
C’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe.
La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman.
Le film a obtenu 12 Oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes remportées par Titanic, un film désuet qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel privilégié qui voyageait dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment : "La Gloire de parent n° 1".
Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois "La Gloire de mon père" et faisait partie de la série «Souvenirs d’enfance », de Marcel Pagnol.
Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer "Le Château de parent n° 2", qui est la suite du premier. J’ai hâte!...
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
"Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! ... Des plus beaux de nos jours ! ....."
Alphonse de LAMARTINE
Pas mieux
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Triste époque...
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Salut, ah bah non,
Moi je ne vois que des signes positifs!!!
Je m'explique:
On pourrait donc faire les "Millevachesettaureaux" à la belle étoile.
On n'aurait donc qu'à embarquer un parasol et une glacière.
Olga, iel, n'aurait donc plus besoin que de quelques maillots de bain et donc plus besoin de remorque...
Que du bonheur quoi!!!
Moi je ne vois que des signes positifs!!!
Je m'explique:
On pourrait donc faire les "Millevachesettaureaux" à la belle étoile.
On n'aurait donc qu'à embarquer un parasol et une glacière.
Olga, iel, n'aurait donc plus besoin que de quelques maillots de bain et donc plus besoin de remorque...
Que du bonheur quoi!!!
Max 31- Membre incontournable !
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26 décembre - Le piquant de l'incertitude
Michel Holtz Le 25/12/2021
Vertus et déconvenues de l'auto-stop
Il est passé de mode, au profit du covoiturage payant. Mais l'auto-stop, outre sa gratuité avait un avantage que l'on ne goûte plus guère aujourd'hui : l'incertitude. Celle qui permettait d'être sûr de son heure de départ, mais pas forcément de son horaire d'arrivée.
Un historien et un écrivain se sont penchés sur cette pratique, aujourd'hui désuète.
En auto-stop, la destination n'est pas importante, c'est le voyage lui-même qui compte.
Et si le symbole de cette fameuse liberté de déplacement tant revendiquée, et tant perdue selon certains, n’était pas cette chère (et chère) auto, mais plutôt l’auto-stop ?
Car, le conducteur de la première a un fil à la patte, financier et technique, que le leveur de pouce n’a pas. Mais comme la liberté de déplacement s’amenuise, l’auto-stop en fait autant.
Mais d’où vient cette pratique ?
Elle n’est pas née avec l’automobile, mais, selon l’historien Arnaud-Dominque Houte, qui a étudié la question, elle est plutôt apparue dans les années trente et s’est surtout largement développée au temps du Front populaire lors de la naissance des congés payés de 1936. Une époque ou l’auto se généralise, mais sans se démocratiser encore. Les riches ont des voitures, et les pauvres les attendent, le pouce levé au bord des routes dans l’espoir de se faire embarquer. Mais c'est au cours des années soixante et 70, que le levage de pouce s'est popularisé, les auto-stoppeurs proliférant et ceux qui les emmènent les acceptant. Star des années baba cool, le stop s'est estompé, jusqu'à pratiquement disparaître.
Après les années baba cool, le stop a disparu petit à petit.
Aujourd’hui, c'est fini. Il y a toujours des riches et des pauvres, mais pour caricaturer, les riches s'inscrivent sur Blablacar pour gagner un peu d'argent en transportant de plus pauvres qu'eux qui s'inscrivent aussi, mais ils paient pour monter à leurs côtés.
La monétisation de tous nos biens, de nos maisons robotisées à nos courses livrées, en passant par nos sièges passagers loués, ont eu raison de l'auto-stop. Mais elle a aussi eu raison de l'un des charmes de cette pratique : l'incertitude.
L'auto-stoppeur est l'Ulysse des temps modernes
C'est un écrivain qui en parle le mieux et il s'appelle Sylvain Prudhomme. Dans son livre Par les routes, qui a obtenu le prix Femina en 2019, l'auteur évoque un type absent. Il n'a pas d'autre nom que "l'auto-stoppeur".
C'est une sorte d'Ulysse qui poursuit une improbable odyssée du hasard, tandis que sa Pénélope l'attend, mais pas très longtemps. Contrairement à la reine d'Ithaque immortalisée par Homère, elle ne tisse pas un grand voile en guettant le retour de l'être aimé : elle s'entiche du copain de celui-ci.
Sylvain Prudhomme a mis en scène l'auto-stoppeur : Ulysse des temps modernes.
Comme l'Ulysse de l'Odyssée, l'auto-stoppeur du roman est comme tous ceux qui ont un jour levé le pouce : il est à la recherche le hasard et l'aventure, quitte à changer de destination, en fonction du trajet du conducteur, ou de l'amabilité de ce dernier. Et comme le navigateur de l'Antiquité, il sait quand est-ce qu'il part, mais pas toujours à quel moment, ni ou il arrive. Un hasard et une liberté qui est aujourd'hui devenue un luxe.
Un luxe que le covoiturage payant refuse. Car, on sait (à peu près) lorsque l'on arrive, et (à peu près) avec qui. Mais le temps n'est plus à l'aventure et l'on rejette l'incertitude, source d'insécurité, que l'on n'accepte plus que dans les romans. Le temps est plutôt à la sécurité, celle qu'offre les Blablacar et consorts.
g2loq- Co-administrateur
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25 janvier - E85 = NO FUTURE
No Future
Michel Holtz Le 24/01/2022
Pourquoi l'E85 est un feu de paille ?
Hausse des prix des carburants aidant, de nombreux automobilistes se rallient au bioéthanol ou rêvent de le faire par le biais de l'ajout d'un boîtier dédié ou de l'achat d'une auto pré-équipée.
L'E85 est une solution, certes économique, mais à très court terme seulement. Un sursis de courte durée qui explique le fait que peu de constructeurs s'engagent dans ce procédé.
l'E85 : un carburant en sursis
75 cts le litre d'E85 au lieu d'1,70 euros pour le sans-plomb 95. De quoi hésiter au moment de faire le plein.
Ou plutôt de quoi ne pas hésiter du tout et de craquer au moment de choisir sa nouvelle auto, ou d'avoir la possibilité de faire reprogrammer la sienne.
Pour autant, l'engouement des particuliers pour cette conversion, et le peu d'engouement pour ce type de carburation de la part des constructeurs pose quelques questions.
Le Range Rover P200 flexfuel, l'atout anglais.
C'est une évidence, puisque le fameux E85 coûte, au bas mot, deux fois moins cher que le SP 95, les économies à la pompe sont intéressantes, même si la consommation de bioéthanol est plus importante de 20 à 25% par rapport à un carburant classique.
En plus, grâce au bio carburant, le taux d'émissions de C02 est à la baisse, le malus s'envole et la vignette Crit'air 1 qui lui est octroyé permet de circuler dans les centres-villes limités.
Pour couronner le tout, plus de 2 700 stations-service permettent de faire le plein de cette essence verte dans l'hexagone. Autant dire qu'une majorité de clients ont intérêt à s'ofrir une auto programmée en usine pour recevoir le précieux carburant.
En dehors de Ford et de Jaguar - Land Rover, point de salut
Seulement voilà : deux marques seulement proposent de tels modèles : l'Américain Ford et l'Anglais Jaguar - Land Rover.
Pourquoi aussi peu d'enthousiasme pour ce qui est, sur le papier, une poule aux oeufs d'or ? Une poule qui fait d'ailleurs le bonheur de la filiale française de Ford qui propose 6 modèles en flexifuel, de la Fiesta au Kuga en passant par le best-seller Puma, ou la Focus et qui a vu ses prises de commandes augmenter de 16 % en 2020, même si les délais de livraison se sont fortement allongés l'an passé et qu'au final ses immatriculations ont baissé de 20 %.
Le SUV Ford Puma flexfuel : le gros carton de Ford en France.
Du côté des plus huppés Jaguar et Land Rover, la filiale française a réagi elle aussi en proposant des versions dopées à l'E85 du Discovery Sport et de l'Evoque pour le second et de l'E-Pace pour le premier. Ces succès auraient dû pousser n'importe quel décideur de l'automobile à équiper tous ses modèles à tour de bras. Pourtant, il n'en est rien, ni au sein des trois marques hexagonales, ni chez les importateurs.
Et pour cause. Avec la Suède, la France est le seul pays européen ou l'E85 est en vente libre dans les stations-service. Dans les autres contrées, il n'est disponible qu'au sein des entreprises et des administrations (un peu à la manière de l'hydrogène chez nous). Du coup, aucun constructeur ne veut s'embêter à réaliser des productions spéciales pour ces deux pays, même si la reprogrammation des moteurs et l'ajout d'un boîtier ne sont pas très compliqués.
L'État rejette l'éthanol...
Mais il y a une autre raison à cette hésitation : l'éthanol n'a que des ennemis.
Pour l'État il constitue non seulement un manque à gagner en matière de TIPP perdue par autant de clients qui ne vont pas faire de pleins à 1,80 euro le litre, mais en plus, ce carburant du troisième type pompe un maximum d'eau dans les nappes phréatiques pour sa production qui n'a de surcroit n'a de bio que le nom, ce qui en fait un produit détesté par les écologistes.
Résultat : les pouvoirs publics perdent de l'argent, mais perdent aussi de potentiels électeurs. De quoi être dégoûté du bioéthanol.
... l'Europe aussi
Et puis, il faut bien se mettre en conformité avec Bruxelles.
Pour la commission européenne, la messe est dite : « Les biocarburants produits à partir de matières au fort risque d’impact sur les sols seront plafonnés puis réduits jusqu’à atteindre un niveau nul ». Alors la France s'aligne, mais ne ferme pas la porte aux carburants différents.
Pour l'hexagone comme pour l'UE, l'E85 est condamné, mais pas les biocarburants.
Porsche travaille sur une essence de synthèse et de son côté, les recherches sur les carburants à base de déchets et même d'algues s'accélèrent. Reste à savoir si les autos équipées pour recevoir du flexfuel devront être reprogrammées ou profondément modifiées. Autant de raisons qui font reculer les constructeurs devant un carburant que d'aucuns considèrent comme déjà mort et enterré.
Michel Holtz
Michel Holtz Le 24/01/2022
Pourquoi l'E85 est un feu de paille ?
Hausse des prix des carburants aidant, de nombreux automobilistes se rallient au bioéthanol ou rêvent de le faire par le biais de l'ajout d'un boîtier dédié ou de l'achat d'une auto pré-équipée.
L'E85 est une solution, certes économique, mais à très court terme seulement. Un sursis de courte durée qui explique le fait que peu de constructeurs s'engagent dans ce procédé.
l'E85 : un carburant en sursis
75 cts le litre d'E85 au lieu d'1,70 euros pour le sans-plomb 95. De quoi hésiter au moment de faire le plein.
Ou plutôt de quoi ne pas hésiter du tout et de craquer au moment de choisir sa nouvelle auto, ou d'avoir la possibilité de faire reprogrammer la sienne.
Pour autant, l'engouement des particuliers pour cette conversion, et le peu d'engouement pour ce type de carburation de la part des constructeurs pose quelques questions.
Le Range Rover P200 flexfuel, l'atout anglais.
C'est une évidence, puisque le fameux E85 coûte, au bas mot, deux fois moins cher que le SP 95, les économies à la pompe sont intéressantes, même si la consommation de bioéthanol est plus importante de 20 à 25% par rapport à un carburant classique.
En plus, grâce au bio carburant, le taux d'émissions de C02 est à la baisse, le malus s'envole et la vignette Crit'air 1 qui lui est octroyé permet de circuler dans les centres-villes limités.
Pour couronner le tout, plus de 2 700 stations-service permettent de faire le plein de cette essence verte dans l'hexagone. Autant dire qu'une majorité de clients ont intérêt à s'ofrir une auto programmée en usine pour recevoir le précieux carburant.
En dehors de Ford et de Jaguar - Land Rover, point de salut
Seulement voilà : deux marques seulement proposent de tels modèles : l'Américain Ford et l'Anglais Jaguar - Land Rover.
Pourquoi aussi peu d'enthousiasme pour ce qui est, sur le papier, une poule aux oeufs d'or ? Une poule qui fait d'ailleurs le bonheur de la filiale française de Ford qui propose 6 modèles en flexifuel, de la Fiesta au Kuga en passant par le best-seller Puma, ou la Focus et qui a vu ses prises de commandes augmenter de 16 % en 2020, même si les délais de livraison se sont fortement allongés l'an passé et qu'au final ses immatriculations ont baissé de 20 %.
Le SUV Ford Puma flexfuel : le gros carton de Ford en France.
Du côté des plus huppés Jaguar et Land Rover, la filiale française a réagi elle aussi en proposant des versions dopées à l'E85 du Discovery Sport et de l'Evoque pour le second et de l'E-Pace pour le premier. Ces succès auraient dû pousser n'importe quel décideur de l'automobile à équiper tous ses modèles à tour de bras. Pourtant, il n'en est rien, ni au sein des trois marques hexagonales, ni chez les importateurs.
Et pour cause. Avec la Suède, la France est le seul pays européen ou l'E85 est en vente libre dans les stations-service. Dans les autres contrées, il n'est disponible qu'au sein des entreprises et des administrations (un peu à la manière de l'hydrogène chez nous). Du coup, aucun constructeur ne veut s'embêter à réaliser des productions spéciales pour ces deux pays, même si la reprogrammation des moteurs et l'ajout d'un boîtier ne sont pas très compliqués.
L'État rejette l'éthanol...
Mais il y a une autre raison à cette hésitation : l'éthanol n'a que des ennemis.
Pour l'État il constitue non seulement un manque à gagner en matière de TIPP perdue par autant de clients qui ne vont pas faire de pleins à 1,80 euro le litre, mais en plus, ce carburant du troisième type pompe un maximum d'eau dans les nappes phréatiques pour sa production qui n'a de surcroit n'a de bio que le nom, ce qui en fait un produit détesté par les écologistes.
Résultat : les pouvoirs publics perdent de l'argent, mais perdent aussi de potentiels électeurs. De quoi être dégoûté du bioéthanol.
... l'Europe aussi
Et puis, il faut bien se mettre en conformité avec Bruxelles.
Pour la commission européenne, la messe est dite : « Les biocarburants produits à partir de matières au fort risque d’impact sur les sols seront plafonnés puis réduits jusqu’à atteindre un niveau nul ». Alors la France s'aligne, mais ne ferme pas la porte aux carburants différents.
Pour l'hexagone comme pour l'UE, l'E85 est condamné, mais pas les biocarburants.
Porsche travaille sur une essence de synthèse et de son côté, les recherches sur les carburants à base de déchets et même d'algues s'accélèrent. Reste à savoir si les autos équipées pour recevoir du flexfuel devront être reprogrammées ou profondément modifiées. Autant de raisons qui font reculer les constructeurs devant un carburant que d'aucuns considèrent comme déjà mort et enterré.
Michel Holtz
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28 janvier - Prix du carburant: dans les années 70 (+vidéo)
Apprends ton histoire, tu connaitras le futur
Pierre-Olivier Marie - Le 27/01/2022
Prix du carburant: dans les années 70 et 80, déjà...
Le sujet du prix du carburant est un thème récurrent de l'actualité automobile.
En 1980, la télévision française s'en amusait déjà en comparant avec les tarifs de 1974.
Rien n'a changé depuis.
La flambée du prix des carburant est un sujet de société récurrent depuis le premier choc pétrolier de 1973, et se voit à ce titre régulièrement mis à l'honneur dans les journaux télévisés.
L'archive que nous vous présentons aujourd'hui, extraite du fonds de l'Institut national de l'Audiovisuel (INA), est un sujet diffusé en 1980 et qui "s'amuse" de l'évolution des tarifs en quelques années.
"L'essence à 1,62 Franc, on croit rêver. Et pourtant c'était le 11 janvier 1974, il y a seulement 6 ans....", explique la voix off en début de reportage, qui explique qu'à l'époque ce tarif suscitait l'indignation.
Et il y a de quoi, dans la mesure où 1,62 F de 1974 équivaut à 1,32 € aujourd'hui.
Le reste du sujet est à l'avenant, avec des témoignages qui fonctionneraient encore aujourd'hui dans la mesure où les solutions n'ont guère changé. Un automobiliste interrogé pense à "marcher davantage", un autre menace de "s'arrêter de rouler pendant 15 jours", tandis qu'un troisième dit se moquer des hausses de tarifs grâce à sa Fiat 500 très économe en carburant.
En 1980, alors que le litre de super s'affiche à 3,07 F (soit 1,36 € d'aujourd'hui en tenant compte de l'inflation), un ouvrier interrogé explique qu'il va réduire son budget "sorties", tandis qu'un conducteur, figurine de Calimero accrochée au rétroviseur, appelle à un effort "du point de vue des constructeurs automobiles".
Et la journaliste d'embrayer en soulignant l'apparition de véhicules plus frugaux, avec notamment des moteurs de plus petite cylindrée ou, pour les grandes berlines, de sobres diesels.
On pourrait refaire le même reportage aujourd'hui, en évoquant simplement à la fin les moteurs hybrides et électriques.
L'automobile est un grand recommencement.
Pierre-Olivier Marie - Le 27/01/2022
Prix du carburant: dans les années 70 et 80, déjà...
Le sujet du prix du carburant est un thème récurrent de l'actualité automobile.
En 1980, la télévision française s'en amusait déjà en comparant avec les tarifs de 1974.
Rien n'a changé depuis.
La flambée du prix des carburant est un sujet de société récurrent depuis le premier choc pétrolier de 1973, et se voit à ce titre régulièrement mis à l'honneur dans les journaux télévisés.
L'archive que nous vous présentons aujourd'hui, extraite du fonds de l'Institut national de l'Audiovisuel (INA), est un sujet diffusé en 1980 et qui "s'amuse" de l'évolution des tarifs en quelques années.
"L'essence à 1,62 Franc, on croit rêver. Et pourtant c'était le 11 janvier 1974, il y a seulement 6 ans....", explique la voix off en début de reportage, qui explique qu'à l'époque ce tarif suscitait l'indignation.
Et il y a de quoi, dans la mesure où 1,62 F de 1974 équivaut à 1,32 € aujourd'hui.
Le reste du sujet est à l'avenant, avec des témoignages qui fonctionneraient encore aujourd'hui dans la mesure où les solutions n'ont guère changé. Un automobiliste interrogé pense à "marcher davantage", un autre menace de "s'arrêter de rouler pendant 15 jours", tandis qu'un troisième dit se moquer des hausses de tarifs grâce à sa Fiat 500 très économe en carburant.
En 1980, alors que le litre de super s'affiche à 3,07 F (soit 1,36 € d'aujourd'hui en tenant compte de l'inflation), un ouvrier interrogé explique qu'il va réduire son budget "sorties", tandis qu'un conducteur, figurine de Calimero accrochée au rétroviseur, appelle à un effort "du point de vue des constructeurs automobiles".
Et la journaliste d'embrayer en soulignant l'apparition de véhicules plus frugaux, avec notamment des moteurs de plus petite cylindrée ou, pour les grandes berlines, de sobres diesels.
On pourrait refaire le même reportage aujourd'hui, en évoquant simplement à la fin les moteurs hybrides et électriques.
L'automobile est un grand recommencement.
g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Bonjour,
1,62 franc de 1974 correspondrait à 1,32 euro alors qu'1euro était échangé a hauteur de 6,35 franc de mémoire, drôle de calcul...
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Somme à convertir :
1,62
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RÉINITIALISER LE FORMULAIRE CONVERTIR LA SOMME
Résultat : ,33 Euros
Compte tenu de l'érosion monétaire due à l'inflation, le pouvoir d'achat de 1,62 Francs en 2000 est donc le même que celui de ,33 Euros en 2021.
1,62 franc de 1974 correspondrait à 1,32 euro alors qu'1euro était échangé a hauteur de 6,35 franc de mémoire, drôle de calcul...
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Compte tenu de l'érosion monétaire due à l'inflation, le pouvoir d'achat de 1,62 Francs en 2000 est donc le même que celui de ,33 Euros en 2021.
Invité- Invité
Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
"Vous pouvez répéter la question?" ( télémagouilles... )
kuczynski- Membre incontournable !
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g2loq- Co-administrateur
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
a l époque 1 euros = 6,55957 francs
jm62- Membre incontournable !
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14 mars
Le plaisir d'essence
Dans ce monde de brut, de moins en moins raffiné, nous passons Leclerc de notre temps à faire l'Esso sur des routes, pour au Total, quel Mobil ?
On se plaint d'être à sec, tandis que le moteur économique, en ce temps peu ordinaire, est au bord de l'explosion.
Dans un avenir qui semble citerne, il conviendrait de rester sur sa reserve, voire de jauger de l'indécence de ces bouchons qu'on pousse un peu trop loin.
Il y a des coûts de pompes qui se perdent.
La vérité de tout cela sortira-t-elle du puits de pétrole ?
Qu'en pensent nos huiles ?
Faut-il choisir entre L'éthanol et l'État nul? Voilà qui est super inquiétant!
C'est en dégainant le pistolet de la pompe qu'on prend un fameux coup de fusil.
Je vous laisse réfléchir sur cet axe-là ou sur ces taxes là...
g2loq- Co-administrateur
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easy rider- Membre incontournable !
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Re: Billets d'humeur / Billets d'humour
Petit rappel :
Nous avons une rubrique humour où ces derniers messages auraient plus leur place.....
_________________
A bientôt !
"Aides toi, le ciel t'aidera"
"Qui veut aller loin ménage sa monture." .............. Roulez prudemment !
Le Père Noël a lu vos publications toute l'année. La plupart d'entre vous recevront un dictionnaire.
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L'autoroute, ce fascinant symbole du XXe siècle
Un documentaire fascinant. Mais qui dérange aussi, quelque part ?
Michel Holtz Le 16/07/2022
L'autoroute, ce fascinant symbole du XXe siècle
Un documentaire explore les travaux pharaoniques que différents pays ont menés pour construire leurs milliers de kilomètres d'autoroutes.
Des programmes qui ont contribué à la richesse et à la croissance des pays occidentaux au XXe siècle.
Un souvenir du passé ?
L'échangeur high five de Dallas et ses cinq niveaux.
On a tous connu des soirées de zapping intempestif qui se terminent généralement au fin fond d'improbables chaînes de la TNT qui tiennent l'antenne à coups de multirediffusions. On tombe forcément, dans ces moments-là, sur un reportage éculé et embarqué dans les voitures de la gendarmerie de Saint Jean de Cubzac en lutte contre la délinquance routière et le trafic de courges (ce fléau).
On zappe encore et on bifurque vers un documentaire sur les autoroutes du monde, et on choisit de rester, par lassitude où goût du défi.
74 000 km de highways
Et là, surprise, on est scotché et on apprend des foultitudes de choses. Même si on n'est pas happé par les qualités de cet Autoroutes XXL sur RMC Story et disponible en replay, on finit par être fasciné par l'avalanche de chiffres et d'informations débités pendant 42 minutes.
Ainsi, le doc nous apprend-il pourquoi le président américain Dwight Eisenhower a mis en place, dans les années cinquante, un faramineux programme de construction d'autoroutes, en posant 100 milliards de dollars sur la table, pour édifier, en une vingtaine d'années, 74 000 km de highways et 14 750 échangeurs.
Le pont sur la rivière Potomak près de Washington a été élargi.
Auparavant, il fallait parfois 8 heures pour faire 70 km en raison des bouchons.
Son but, au-delà du fait de permettre aux Américains de traverser le pays de part en part, était lié à la guerre froide et à la crainte d'une attaque nucléaire. Les autoroutes ont été conçues pour fuir une bombe atomique qui tomberait sur Detroit ou Dallas, par exemple.
Dallas, d'ailleurs, qui est aujourd'hui très fière de son échangeur, le fameux high five ainsi surnommé à cause de ses cinq bretelles qui se chevauchent les unes et les autres.
Un prodige d'ingénierie que les (rares) touristes qui viennent visiter la ville du Texas photographient depuis un view point spécialement aménagé. Plus loin, il est question d'un pont sur le Potomak, ce fleuve qui sépare Washington de sa banlieue.
Le pont, et l'autoroute qui le traverse, ont été restaurés et agrandis pour éviter, comme l'explique un usager, d'avoir "à passer 8 heures parfois, en voiture pour effectuer 70 km".
Un échangeur permet de faire demi-tour sur une autoroute chinoise.
Le pays a lancé un faramineux programme de construction de routes.
Le doc ne se concentre pas uniquement sur les US et files en Chine ou, depuis une dizaine d'années, le gouvernement de Pékin a mis en place un vaste plan de construction d'autoroutes très semblable à celui d'Eisenhower, même si la guerre froide est terminée (quoique).
Le plus intéressant est bien évidemment dans ce que le documentaire ne dit pas, dans la formidable énergie déployée dans le monde au cours du XXe siècle pour développer ces rubans de goudron, éléments essentiels de la croissance des pays occidentalisés et depuis peu des pays émergents (ou classifiés comme tels, à l'instar de la Chine).
Pourtant, l'émission, comme son sujet, ont un petit goût de passé. Comme si, au XXIe siècle on était passé à autre chose que la bagnole et les paysages qu'elle a conquis. reste à savoir à quoi.
Michel Holtz
Documentaire à découvrir ici en Replay:
Autoroutes XXL - Replay RMC
g2loq- Co-administrateur
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Date d'inscription : 29/04/2013
Age : 70
Adeptes de la voie centrale : les rebelles individualistes de l'autoroute
ça et Cédric, à 131,5km/h, qui met toute la face B de Let it Be à doubler Cyril à 130,8km/h...
Michel Holtz Le 13/08/2022
Adeptes de la voie centrale : les rebelles individualistes de l'autoroute
Rouler au beau milieu d'une autoroute à trois voies est formellement interdit et punissable d'une amende de 35 euros.
Mais, au-delà de ce simple rappel de la loi, qu'est ce qui pousse 37 % des Français à rouler ainsi ?
L'usage de la voie centrale est interdit sauf pour dépasser. Sur le sec comme sous la pluie.
C'est un phénomène saisonnier, comme les feux d'artifice ou le bal des pompiers. Chaque été, ils reviennent hanter les autoroutes à trois voies.
Eux, ce sont les adeptes du milieu, les tauliers de la centrale, les conducteurs qui peuvent effectuer 500 km sans quitter la deuxième file, dès que la route en comporte trois.
Pourtant, on ne cesse de leur répéter : c'est interdit. La voie de droite est obligatoire pour tout le monde et les deux autres sont réservées au dépassement.
Le Code de la route est formel à ce sujet et s'absoudre de la règle revient à s'exposer à 35 euros d'amende pour non-respect de l'article R 412-9 : "En marche normale, tout conducteur doit maintenir son véhicule près du bord droit de la chaussée".
Voilà qui est clair. Sauf pour 37 % des Français qui s'escriment à ne pas quitter leur sacro-sainte voie du milieu, selon un sondage de la Sanef, la société des autoroutes de l'est de la France. Selon la même société, la nuit, c'est pire : la moitié des usagers ne lâchent pas le milieu.
Les sociétés d'autoroutes tentent d'informer leurs usagers sur les réseaux sociaux...
... ou à même l'autoroute. Mais souvent en vain.
Mais qui sont nos compatriotes rebelles qui n'hésitent pas à braver la loi, et le courroux de tous ceux qui les suivent et se refusent à les doubler par la droite, de peur de se retrouver, eux aussi, en infraction ?
La réponse se cache peut-être dans la psychologie des Français au volant. Et Jean-Pascal Aissailly, psychologie de son état, l'a étudié. Il a compilé ses réflexions dans un ouvrage intitulé Homo automobilis ou l’humanité routière.
Pour le chercheur, pas de doute, cette pratique douteuse est liée à l'un des maux de notre époque: l'individualisme forcené qui semble s'être emparé des sociétés modernes.
Encouragés par le (mauvais) exemple des autres, les conducteurs, au nom du célèbre slogan de l'Oréal "parce que je le vaux bien" font comme tout le monde, ou du moins comme tous ceux de la voie du milieu.
Le régulateur, accélérateur de la conduite au milieu
Mais, il est également une autre raison qui semble encourager cette pratique, créatrice de bouchons puisqu'elle réduit pratiquement l'autoroute à trois voies aux deux restantes. Cette raison est d'ordre technologique.
Selon les sociétés d'autoroutes, le phénomène de la voie du milieu se serait encore plus développé depuis la généralisation des régulateurs de vitesse. Ainsi, calé bien au milieu, à 130 km/h, ils n'ont plus à intervenir pour dépasser un poids lourd qui leur ferait obstacle sur la voie de droite ou une auto plus lente qu'eux.
Petit rappel : le régulateur est destiné à simplifier la tâche du conducteur, et non à se substituer à ce dernier.
Ne dites pas à ma mère que je suis co-admin à FGI Elle croit que je suis gogo-dancer dans un bar gay
Michel Holtz Le 13/08/2022
Adeptes de la voie centrale : les rebelles individualistes de l'autoroute
Rouler au beau milieu d'une autoroute à trois voies est formellement interdit et punissable d'une amende de 35 euros.
Mais, au-delà de ce simple rappel de la loi, qu'est ce qui pousse 37 % des Français à rouler ainsi ?
L'usage de la voie centrale est interdit sauf pour dépasser. Sur le sec comme sous la pluie.
C'est un phénomène saisonnier, comme les feux d'artifice ou le bal des pompiers. Chaque été, ils reviennent hanter les autoroutes à trois voies.
Eux, ce sont les adeptes du milieu, les tauliers de la centrale, les conducteurs qui peuvent effectuer 500 km sans quitter la deuxième file, dès que la route en comporte trois.
Pourtant, on ne cesse de leur répéter : c'est interdit. La voie de droite est obligatoire pour tout le monde et les deux autres sont réservées au dépassement.
Le Code de la route est formel à ce sujet et s'absoudre de la règle revient à s'exposer à 35 euros d'amende pour non-respect de l'article R 412-9 : "En marche normale, tout conducteur doit maintenir son véhicule près du bord droit de la chaussée".
Voilà qui est clair. Sauf pour 37 % des Français qui s'escriment à ne pas quitter leur sacro-sainte voie du milieu, selon un sondage de la Sanef, la société des autoroutes de l'est de la France. Selon la même société, la nuit, c'est pire : la moitié des usagers ne lâchent pas le milieu.
Les sociétés d'autoroutes tentent d'informer leurs usagers sur les réseaux sociaux...
... ou à même l'autoroute. Mais souvent en vain.
Mais qui sont nos compatriotes rebelles qui n'hésitent pas à braver la loi, et le courroux de tous ceux qui les suivent et se refusent à les doubler par la droite, de peur de se retrouver, eux aussi, en infraction ?
La réponse se cache peut-être dans la psychologie des Français au volant. Et Jean-Pascal Aissailly, psychologie de son état, l'a étudié. Il a compilé ses réflexions dans un ouvrage intitulé Homo automobilis ou l’humanité routière.
Pour le chercheur, pas de doute, cette pratique douteuse est liée à l'un des maux de notre époque: l'individualisme forcené qui semble s'être emparé des sociétés modernes.
Encouragés par le (mauvais) exemple des autres, les conducteurs, au nom du célèbre slogan de l'Oréal "parce que je le vaux bien" font comme tout le monde, ou du moins comme tous ceux de la voie du milieu.
Le régulateur, accélérateur de la conduite au milieu
Mais, il est également une autre raison qui semble encourager cette pratique, créatrice de bouchons puisqu'elle réduit pratiquement l'autoroute à trois voies aux deux restantes. Cette raison est d'ordre technologique.
Selon les sociétés d'autoroutes, le phénomène de la voie du milieu se serait encore plus développé depuis la généralisation des régulateurs de vitesse. Ainsi, calé bien au milieu, à 130 km/h, ils n'ont plus à intervenir pour dépasser un poids lourd qui leur ferait obstacle sur la voie de droite ou une auto plus lente qu'eux.
Petit rappel : le régulateur est destiné à simplifier la tâche du conducteur, et non à se substituer à ce dernier.
Ne dites pas à ma mère que je suis co-admin à FGI Elle croit que je suis gogo-dancer dans un bar gay
g2loq- Co-administrateur
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